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Le voyage du père.
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hulotte
Zizou
6 participants
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Le voyage du père.
Bonjour. Voilà un film que j'ai eu l'occasion de voir 2 fois et qui à chaque fois m'a touché énormément. On a l'habitude de voir en Fernandel un acteur qui nous fait rire. Ici, dans ce film, il sait aussi nous faire pleurer.
La famille Quantin, qui vit près de la frontière suisse, s'attriste de ne plus voir Marie-Louise, la fille aînée, partie exercer à Lyon le métier de coiffeuse. Elle devait revenir voir ses parents et fêter son anniversaire mais un télégramme annonce qu'elle ne viendra pas. Sa mère est très furieuse. Poussé par sa femme Isabelle, le fermier part pour la ville pour la ramener. Il est accompagné par l'instituteur, Frédéric, qu'il espère avoir pour gendre. A Lyon, ils se rendent au salon de coiffure où Marie-Louise est censée travailler. La jeune fille n'y est plus. A présent, elle travaille chez Trianon, un établissement de soins esthétiques pour messieurs. Inévitablement, le patron du salon prend Quantin pour un client privilégié. Et c'est ainsi que le père apprend que sa fille fait le plus vieux métier du monde. Quantin et Frédéric en viennent aux mains et se retrouvent au poste de police. Au petit matin, enfin libérés, ils repartent à la recherche de la jeune fille pour apprendre qu'elle s'est envolée pour Paris où un riche ami l'a installé dans ses meubles. Désabusés, ils reviendront seuls au village, le chagrin au coeur tout en conservant leur lourd secret. Le fermier essaiera auprès de sa femme et de sa plus jeune fille de donner le change et de peindre la vie brillante à Paris de celle qu'ils ont définitivement perdue. Sa femme est heureuse croyant que sa fille a réussi sa vie. Sa petite soeur se rassurera avec un cadeau que le père lui a rapporté en faisant croire que c'est de la part de sa soeur. Ensuite, il part se cacher dans son jardin pour pleurer, après avoir fait croire à sa famille que sa fille avait réussi ses plus beaux rêves.
Il faut l'immense talent de Fernandel pour interpréter le personnage du père désillusionné et ravagé de chagrin mais ce talent, il l'avait. Il faut remettre le film dans le contexte de cette période, un village isolé, sans télévision et des gens qui n'imaginent pas un seul instant le genre de vie qu'on peut mener dans une grande ville. Il est très bien entouré par Lili Palmer et Laurent Terzieff. Je ne sais pas si ce film est un chef d'oeuvre mais il m'a réellement remué le coeur.
La famille Quantin, qui vit près de la frontière suisse, s'attriste de ne plus voir Marie-Louise, la fille aînée, partie exercer à Lyon le métier de coiffeuse. Elle devait revenir voir ses parents et fêter son anniversaire mais un télégramme annonce qu'elle ne viendra pas. Sa mère est très furieuse. Poussé par sa femme Isabelle, le fermier part pour la ville pour la ramener. Il est accompagné par l'instituteur, Frédéric, qu'il espère avoir pour gendre. A Lyon, ils se rendent au salon de coiffure où Marie-Louise est censée travailler. La jeune fille n'y est plus. A présent, elle travaille chez Trianon, un établissement de soins esthétiques pour messieurs. Inévitablement, le patron du salon prend Quantin pour un client privilégié. Et c'est ainsi que le père apprend que sa fille fait le plus vieux métier du monde. Quantin et Frédéric en viennent aux mains et se retrouvent au poste de police. Au petit matin, enfin libérés, ils repartent à la recherche de la jeune fille pour apprendre qu'elle s'est envolée pour Paris où un riche ami l'a installé dans ses meubles. Désabusés, ils reviendront seuls au village, le chagrin au coeur tout en conservant leur lourd secret. Le fermier essaiera auprès de sa femme et de sa plus jeune fille de donner le change et de peindre la vie brillante à Paris de celle qu'ils ont définitivement perdue. Sa femme est heureuse croyant que sa fille a réussi sa vie. Sa petite soeur se rassurera avec un cadeau que le père lui a rapporté en faisant croire que c'est de la part de sa soeur. Ensuite, il part se cacher dans son jardin pour pleurer, après avoir fait croire à sa famille que sa fille avait réussi ses plus beaux rêves.
Il faut l'immense talent de Fernandel pour interpréter le personnage du père désillusionné et ravagé de chagrin mais ce talent, il l'avait. Il faut remettre le film dans le contexte de cette période, un village isolé, sans télévision et des gens qui n'imaginent pas un seul instant le genre de vie qu'on peut mener dans une grande ville. Il est très bien entouré par Lili Palmer et Laurent Terzieff. Je ne sais pas si ce film est un chef d'oeuvre mais il m'a réellement remué le coeur.
Zizou- Date d'inscription : 21/01/2010
Nombre de messages : 2203
Re: Le voyage du père.
Merci Zizou
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 24522
Re: Le voyage du père.
Je partage votre avis, chère Zizou. Le grand Fernand savait autant nous faire rire aux larmes que nous les tirer, ces mêmes larmes. Même au coeur d'un film comique. Comme dans Don Camillo, où après avoir refusé le glas aux funérailles d'un jeune militant communiste (qui ne passe pas par l'église), il sonne tout de même, la cloche que les "Rouges" ont fait venir ayant été fêlée. L'émotion de Peppone est palpable, comme celle de Don Camillo..."Seigneur, accueillez-le dans votre paradis. En mourant, il a demandé la voix, des cloches, c'est comme s'il avait demandé la voix de Dieu..."
https://www.youtube.com/watch?v=KUm1chHKXsw
https://www.youtube.com/watch?v=KUm1chHKXsw
Invité- Invité
Re: Le voyage du père.
C'est vrai qu'il est inoubliable Fernandel. J'ai du voir le voyage du père mais c'est flou.... par contre les 3 épisodes de Don camillo, je les ai vu plusieur fois...
janine- Date d'inscription : 18/05/2008
Nombre de messages : 5187
Re: Le voyage du père.
Je l'ai vu ce film, Zizou.
Avec de très bons acteurs qui entouraient Fernandel.
Gardian, je me suis régalée longtemps avec les "Don Camillo".
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 72159
Re: Le voyage du père.
https://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=dVZM6LB3nqg&NR=1
Invité- Invité
Le voyage du père.
Bonsoir. Je suis contente d'avoir remis en mémoire ou fait connaître ce film très émouvant. J'ai vu et revu les "Don Camillo" avec énormément de plaisir et d'ailleurs, à qui ça ne ferait pas plaisir ? On ne se lasse jamais. Je tiens aussi à mettre au même niveau le talent de l'acteur Gino Cervi car que serait Don Camillo sans Peppone ? Je trouve quand même triste qu'on ne pense jamais à nous repasser un film comme "le voyage du père" à la télévision car il y en a qui ne connaisse pas toujours le talent dramatique de cet excellent acteur, ils ne voient que le comique. Merci à tous.
Zizou- Date d'inscription : 21/01/2010
Nombre de messages : 2203
Re: Le voyage du père.
Zizou a écrit: Je tiens aussi à mettre au même niveau le talent de l'acteur Gino Cervi car que serait Don Camillo sans Peppone ?
Tout à fait, Zizou, c'était un duo formidable.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 72159
Re: Le voyage du père.
MERCI
je n'ai pas vu ce film......
je n'ai pas vu ce film......
Z06- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 46517
Re: Le voyage du père.
le "voyage du père" est un film que j'ai beaucoup aimé aussi, d'autant qu'il est très respectueux du roman du même nom, de Bernard Clavel, auteur que j'adore.
on y voit c'est vrai un Fernandel totalement différent du registre dont nous avions habitude, le concernant le plus souvent, c'est à dire le comique. Et comme il restitue bien, dans ce rôle difficile, l'amour d'un père pour sa fille, la tolérance mais aussi le sens des responsabilités.
un autre film de la même trempe, c'est "chiens perdus sans collier", roman de Cesbron et mis en film, avec Jean Gabin dans le rôle d'un juge bourru pour enfants, tellement humain et respectueux de l'enfance malheureuse, alors que Gabin nous émerveillait dans les rôles de grand truand plein de classe !
on y voit c'est vrai un Fernandel totalement différent du registre dont nous avions habitude, le concernant le plus souvent, c'est à dire le comique. Et comme il restitue bien, dans ce rôle difficile, l'amour d'un père pour sa fille, la tolérance mais aussi le sens des responsabilités.
un autre film de la même trempe, c'est "chiens perdus sans collier", roman de Cesbron et mis en film, avec Jean Gabin dans le rôle d'un juge bourru pour enfants, tellement humain et respectueux de l'enfance malheureuse, alors que Gabin nous émerveillait dans les rôles de grand truand plein de classe !
héléma- Date d'inscription : 29/05/2013
Nombre de messages : 930
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