Maria Chapdelaine.

[Zizou]

Bonsoir, voilà un film qui m'a bien plu et qui dépayse complètement, la vie dans un village du Canada. Nous avions du lire le livre de Louis Hemon, français vivant au Canada, lorque j'étais au lycée, ça fait bien longtemps.

Maria revient chez elle après 5 longues et tristes années passées dans un couvent où elle a fait des études. Dans le train, il y a Lorenzo, le fils de ses voisins. Il était parti chercher fortune aux USA et en revenait satisfait. Le père de Maria était venu en traineau chercher sa fille. Il avait été surpris de voir Lorenzo descendre du train, Maria n'y avait pas fait attention. Pendant les longues et tristes soirées du couvent, elle avait rêvé de François Paradis. Elle retrouvait enfin la douceur de son foyer, sa mère, sa soeur, son frère, tous étaient heureux. Quelqu'un d'autre n'avait cessé de penser à elle, son ami d'enfance, Robert Gagnon. Maria l'accueillit avec un charmant sourire, elle découvrit dans ses yeux l'amour qu'il avait pour elle mais elle espérait voir François Paradis. Maria comprit vite que Robert avait conquis sa famille mais dans son coeur il n'y avait qu'un seul visage : François. Enfin, il revint, il avait fait campagne dans le Grand Nord et ramenait des peaux pour les vendre. Ils se souvenaient avec bonheur de leur enfance, leur jeunesse passée dans les bois, l'été, au bord du lac et comment leur tendre amour était né. Il l'épouserait bientôt mais il devait encore faire une expédition pour être assez riche pour bâtir leur maison. Les parents étaient d'accord. La vie reprit triste mais pleine d'espérance. Robert venait la voir, elle lui avoua qu'elle aimait quelqu'un d'autre. Il eut un pauvre sourire et lui souhaita beaucoup de bonheur. François lui écrivit: la chasse avait été fructueuse, je rentre et je serai là pour Noël près de toi pour toujours. Maria était heureuse et s'en allat faire des courses en vue de ce Noël. En rentrant, ses parents lui apprirent la triste nouvelle, François avait été pris dans une tempête de neige et il était mort. Pendant des jours, elle pleura, refusant de manger, de se lever. Puis, elle revint à elle. Elle était inconsolable mais elle avait trop de raison pour penser que sa vie était brisée. Quelque chose en elle était mort : sa jeunesse de coeur. Elle s'habitua à ce vide atroce. Lorenzo réapparut. Elle ne l'avait pas souvent revu depuis son retour. Lui, ne l'avait pas oubliée, il avait pour elle une passion violente. La mort de François lui rendit espoir. Pour elle, il représentait l'aventure, l'inconnu, un recommencement ailleurs car Lorenzo voulait partir, il lui parlait d'une vie brillante. Peu à peu, elle se laissat prendre au jeu. Les parents n'étaient pas d'accord mais Maria voulait partir. Plus on insistait, plus elle souhaitait quitter ce froid qui avait gardé François. Mais un soir, sa mère tomba malade. Maria n'avait plus qu'un devoir : remplacer sa mère au foyer. Un impossible bonheur semblait la fuir. Après François, elle perdit sa mère. Maria était trop jeune pour que la vie ne parvienne pas à tout surmonter. Lorenzo lui parlait toujours de New York où il rêvait de l'emmener. Robert était toujours là aussi. Avec Lorenzo, c'était l'aventure, avec Robert, la certitude d'un bonheur calme dans les traditions de sa famille, de son pays. Le destin choisit pour elle. Lorenzo était mêlé à des escroqueries et était recherché par la police. Il voulut fuir mais sa voiture s'enlisat et le fit tomber, le tuant sur le coup. Maria fut peinée sans plus. En elle la sagesse l'emporta, lui apportant la paix. Des mois passèrent, Maria comprit qu'elle aimait Robert, le doux, le silencieux, elle l'épouserait. Elle pouvait enfin regarder la vie en face.

Maria et Lorenzo

[RBB]

Merci Zizou de raviver de beaux souvenirs de lecture.
J'ai lu ce livre a l'école primaire et j'en garde un bon moment de lecture.
Je n'ai pas vu le film.

[Lili]

Coucou Zizou. A vrai dire je ne me souviens pas si j'ai vu ou non ce film, mais tout ce que je sais c'est qu'il doit être très beau, j'espère qu'un jour ils le passeront sur "CinéClassic"

[Annick]

J'ai lu le résumé, Zizou.
Je connais ce titre, bien sûr, mais je suis incapable de me souvenir si j'ai vu ce film ou non.

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