Vous me manquez déjà..

[Invité]

...

[Aubépine]

Oh comme je vous comprends Cigale !! Je ne sais pas si j'aurais votre patience. Je crois que je me ferais licencier en traitant mon chef de "sale flic" et je me précipiterais sur le premier coursier trouvé et chevaucherais bride abattue vers mon gardian. La vie se doit d'être mordue à belles dents pour n'avoir point, un jour, de regrets.

Bisous et filez vite dans cette Camargue dont tout le monde rêve.

[Invité]

Superbe poème d'amour pour ton Gardian.
Vous êtes séparés une semaine, cela va passer vite et quelle joie de vous retrouver dans quelques jours.
je t'embrasse Cigale et merci pour ce poème tellement bien écrit. 999

[j.r.garou]

Cigale,

Les sentiments font couler les mots chez toi comme une fontaine intarissable
mais pour parler de "LUI" Ah ! ce Gardian quelle chance il a sur tous les plans
et un tel poème ne peut qu'inspirer une longue réponse, j'en suis sûr !

Duo sentimental, lettres d'amour à la Héloïse et Abélard, heureusement que la
ressemblance s'arrête aux échanges amoureux...



Jan

[Allegro]

Ainsi l'amour est capable de faire naître en vous deux une envie irrésistible de le faire savoir au monde entier et de belle manière. Il va revenir très vite d'ailleurs comment oserait-il s'absenter plus longtemps car votre présence doit lui manquer atrocement.

[Invité]

1)Ainsi l'amour est capable de faire naître en vous deux une envie irrésistible de le faire savoir au monde entier et de belle manière.
2)Il va revenir très vite d'ailleurs comment oserait-il s'absenter plus longtemps car votre présence doit lui manquer atrocement.

1) Envie irrésistible de dire que nous nous aimons, non. Mais envie de le jeter à la tête de tous ceux qui nous ont séparés parce qu'ils estimaient que c'était inconcevable (l'âge, le "rang social", la famille, les intérêts...) oui ! Parce qu'il en reste et que ça leur revient en pleine figure ! On a essayé de me pousser à en avoir honte, mais ça n'arrivera jamais.

2) Il ne va pas revenir très vite, c'est moi qui vais le rejoindre encore plus vite. Sitôt ma semaine de service terminée....Adessias !

[Invité]

Seule. Seule, à nouveau. J'en ai tant l'habitude,
De partager mes draps avec ma solitude...
De pouvoir sans vergogne occuper tout l'espace,
Sans que jamais personne me dispute la place.

Seule. Seule, à nouveau. Mais ce n'est pas pareil.
Car depuis quelques temps, lorsque je me réveille,
Je vous vois près de moi, endormi, apaisé...
Vous que j'ai espéré, vous que j'ai tant aimé.

J'ai tant rêvé de vous, les yeux tout grands ouverts,
J'en ai pleuré aussi, souvent, des nuits entières.
Et quand je m'endormais en songeant à vos bras...
Dans l'aube froide, hélas...vous n'étiez jamais là.

Notre vie à tous deux depuis peu a changé :
Nous nous aimions toujours, et malgré tant d'années
Vous m'avez demandée, et je vous ai dit oui.
Cela me semble fou de dire "mon mari".

Ce lit trop grand pour moi, aujourd'hui c'est à deux
Que nous y retrouvons les élans amoureux
Qui nous ont tant manqué, mais qu'on n'oublie pas :
Eh oui, le temps perdu se rattrape parfois.

Vous me dites en riant "Une femme obéit :
Venez ici, plus près, de votre vieux mari !
Ne me résistez pas, ce serait inutile,
Je vous veux comme avant, amoureuse...et docile !"

Amoureuse ? Oh oui. Docile ? Si vous voulez.
Aujourd'hui comme hier, car ça n'a pas changé :
Il suffit que sur moi se pose votre main
Pour que mon coeur bondisse et s'emballe soudain.

Et lorsque je repose au creux de votre bras,
Que ces mots -"moun bello"- ont l'accent d'autrefois,
Que dans l'obscurité je devine un sourire,
Je vous aime à un point que je ne peux décrire.

Et vous m'aimez aussi, ce n'est pas un secret,
Même si vous grondez "Mais fichez-moi la paix !
Il faut dormir : demain le travail vous attend !"
Si le ton est sévère, l'amour y est présent.

Et lorsque le matin nous trouve, vous et moi,
Serrés l'un contre l'autre, je retrouve l'émoi
Qui -il y a longtemps- faisait battre mon coeur,
Au début de "nous deux", au début du bonheur.

Il me faudra l'attendre, ce bonheur retrouvé,
Une longue semaine. Avant de m'échapper,
De fuir vers la Camargue, d'aller d'un seul élan
Me jeter dans vos bras, moun amour...moun gardian...

[Annick]

Ces deux poèmes sont superbes, Cigale.
La fin de semaine approche, vous serez bientôt réunis.

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