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Quand on "prend le ruban"...
5 participants
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Quand on "prend le ruban"...
**jeunes filles
***manadier, patron
***manadier, patron
Dernière édition par CIGALE le Sam 11 Jan 2014 - 17:29, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Et voila comment elle a donné son coeur
Le premier Amour, le plus grand, et le seul
aussi grand, mais la vie nous réserve encore
bien des surprises...
Jan
Le premier Amour, le plus grand, et le seul
aussi grand, mais la vie nous réserve encore
bien des surprises...
Jan
j.r.garou- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 3715
Re: Quand on "prend le ruban"...
et voila comment est né un amour..........qui l'eut cru ....le seul qui restait et bien sûr le plus beau a tes yeux
manany- Age : 76
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 37838
Re: Quand on "prend le ruban"...
Je n'ai jamais été beau sauf dans vos yeux, chatouno. Mais si vous le pensez, ça ne me dérange pas.
Et c'est bien vrai qu'avec vous, j'aurais fait le tour de la Camargue. Mais on ne me l'a pas demandé. Tant pis.
Et vous avez raison, moi aussi je ne demandais que ça, comme je l'ai dit dans cet "exercice" sur les chapeaux qui est resté suspendu à une "branche".
Le chapeau que je connais le mieux, c'est le mien. Ca paraît logique, vu l'intimité qui s'établit entre un chapeau et celui qui le porte. Mais on en déjà parlé avant moi. Et pas si mal pour une femme, encore qu'elles n'y connaissent rien. J'apporterai une précision : un valergue ne se porte pas tel quel. Quand on l'étrenne, tout beau tout neuf, on commence par le casser, de deux coups de poing sur l'avant. Je ne parle pas de taper dessus comme Joe Kid sur un punching-ball, non. Il s'agit de lui donner comme deux "fossettes", ca demande un touché très précis, très délicat et je peux dire, sans jouer les vantaïre, qu'il n'y a plus guère que les jeunots qui savent y faire. Comme moi.
Des chapeaux, je n'en connais pas guère, ce n'a jamais été trop mon affaire de reluquer les dentelles, les plumes et les chiffons. Un joli chapeau, le meilleur moment, s'il est posé sur une jolie tête, c'est encore celui où on l'enlève...Mais je suis trop galant homme pour en parler. Moi ce que je sais le mieux, ce sont les chapeaux des belles de chez nous. Les jeunes et celles qui ne le sont plus. Il n'y rien de plus joli que les petites "Mireille" coiffées de la cravate de dentelles, qui donne l'impression qu'elles ont sur la tête une colombe prête à s'envoler.
Il n'y a rien de plus beau qu'une chatouno toute bravette qui prend le ruban pour la première fois. Le ruban, ça leur fait comme un diadème et on croirait voir des reines. Un moment exceptionnel, un bouton tout frais qui devient une belle fleur. Combien de temps ça prend pour coiffer une Arlésienne, je ne veux pas en parler...Ah malheur ! Les épingles, les peignes, et une mèche à gauche, et l'autre à droite, et que ça dure.... Et que nous, les hommes, on s'impatiente plus que nos chivau, à attendre le moment où on prendra en croupe une de ces poupées, à peine posée derrière notre selle, et la corolle de la jupe étalée comme une fleur toute légère.
Et puis je me souviens aussi des grands chapeaux de paille des filles des mas, le chapeau à la bérigoule, comme on dit parce qu'il fait penser à un champignon...Le serre-tête tout simple des oliveuses et les chapeaux à bavolet de celles qui faisaient les vendanges. Et enfin, il y a les coiffes noires de nos vieilles, et "vieille", je le dis avec le même respect que je réciterais une prière. Parce qu'elles sont peut-être les plus belles, celles-là qui portent écrite sur la figure une histoire qui n'a pas toujours été facile. Elles ont été la Mireille, la chatouno, la belle épousée qui passe votre porte pour la première fois... Elles ont été mères...Et maintenant, elles portent le ruban ou la coiffe noire, et on a l'impression que leurs cheveux en sont encore plus blancs, qu'ils brillent comme le diamant des salines de notre Camargue. Et elles sont belles comme des madones.
Moi, je n'en ai pas eu, de fille. Et je le regrette. Parce que les cravates, les rubans, les mantilles, je ne m'y suis jamais beaucoup intéressé. Sauf une fois. Une chato qui venait de "prendre le ruban". Un ruban bleu foncé avec des fleurs roses comme sa robe, je le vois encore. Elle n'osait pas bouger la tête, comme si elle avait peur de le faire tomber. Elle avait l'air perdue parce qu'elle n'avait pas de cavalié, et que toutes les autres étaient déjà en croupe. J'aurais bien voulu lui proposer, mais je n'ai pas osé et pourtant ça n'a jamais été mon habitude d'être temide avec les filles. C'est elle qui m'a dit (enfin je crois parce qu'elle n'avait qu'un filet de voix) "Moussu Aurenti, me prendes eme vous ?" Je ne demandais que ça ! J'ai ôté le chapeau, j'ai dit "Oui, demoiselle" et je l'ai prise derrière moi, pour la première fois. Je ne sais pas si elle s'en souvient, mais moi j'y pense encore. Chaque fois que je la regarde.
Et c'est bien vrai qu'avec vous, j'aurais fait le tour de la Camargue. Mais on ne me l'a pas demandé. Tant pis.
Et vous avez raison, moi aussi je ne demandais que ça, comme je l'ai dit dans cet "exercice" sur les chapeaux qui est resté suspendu à une "branche".
Le chapeau que je connais le mieux, c'est le mien. Ca paraît logique, vu l'intimité qui s'établit entre un chapeau et celui qui le porte. Mais on en déjà parlé avant moi. Et pas si mal pour une femme, encore qu'elles n'y connaissent rien. J'apporterai une précision : un valergue ne se porte pas tel quel. Quand on l'étrenne, tout beau tout neuf, on commence par le casser, de deux coups de poing sur l'avant. Je ne parle pas de taper dessus comme Joe Kid sur un punching-ball, non. Il s'agit de lui donner comme deux "fossettes", ca demande un touché très précis, très délicat et je peux dire, sans jouer les vantaïre, qu'il n'y a plus guère que les jeunots qui savent y faire. Comme moi.
Des chapeaux, je n'en connais pas guère, ce n'a jamais été trop mon affaire de reluquer les dentelles, les plumes et les chiffons. Un joli chapeau, le meilleur moment, s'il est posé sur une jolie tête, c'est encore celui où on l'enlève...Mais je suis trop galant homme pour en parler. Moi ce que je sais le mieux, ce sont les chapeaux des belles de chez nous. Les jeunes et celles qui ne le sont plus. Il n'y rien de plus joli que les petites "Mireille" coiffées de la cravate de dentelles, qui donne l'impression qu'elles ont sur la tête une colombe prête à s'envoler.
Il n'y a rien de plus beau qu'une chatouno toute bravette qui prend le ruban pour la première fois. Le ruban, ça leur fait comme un diadème et on croirait voir des reines. Un moment exceptionnel, un bouton tout frais qui devient une belle fleur. Combien de temps ça prend pour coiffer une Arlésienne, je ne veux pas en parler...Ah malheur ! Les épingles, les peignes, et une mèche à gauche, et l'autre à droite, et que ça dure.... Et que nous, les hommes, on s'impatiente plus que nos chivau, à attendre le moment où on prendra en croupe une de ces poupées, à peine posée derrière notre selle, et la corolle de la jupe étalée comme une fleur toute légère.
Et puis je me souviens aussi des grands chapeaux de paille des filles des mas, le chapeau à la bérigoule, comme on dit parce qu'il fait penser à un champignon...Le serre-tête tout simple des oliveuses et les chapeaux à bavolet de celles qui faisaient les vendanges. Et enfin, il y a les coiffes noires de nos vieilles, et "vieille", je le dis avec le même respect que je réciterais une prière. Parce qu'elles sont peut-être les plus belles, celles-là qui portent écrite sur la figure une histoire qui n'a pas toujours été facile. Elles ont été la Mireille, la chatouno, la belle épousée qui passe votre porte pour la première fois... Elles ont été mères...Et maintenant, elles portent le ruban ou la coiffe noire, et on a l'impression que leurs cheveux en sont encore plus blancs, qu'ils brillent comme le diamant des salines de notre Camargue. Et elles sont belles comme des madones.
Moi, je n'en ai pas eu, de fille. Et je le regrette. Parce que les cravates, les rubans, les mantilles, je ne m'y suis jamais beaucoup intéressé. Sauf une fois. Une chato qui venait de "prendre le ruban". Un ruban bleu foncé avec des fleurs roses comme sa robe, je le vois encore. Elle n'osait pas bouger la tête, comme si elle avait peur de le faire tomber. Elle avait l'air perdue parce qu'elle n'avait pas de cavalié, et que toutes les autres étaient déjà en croupe. J'aurais bien voulu lui proposer, mais je n'ai pas osé et pourtant ça n'a jamais été mon habitude d'être temide avec les filles. C'est elle qui m'a dit (enfin je crois parce qu'elle n'avait qu'un filet de voix) "Moussu Aurenti, me prendes eme vous ?" Je ne demandais que ça ! J'ai ôté le chapeau, j'ai dit "Oui, demoiselle" et je l'ai prise derrière moi, pour la première fois. Je ne sais pas si elle s'en souvient, mais moi j'y pense encore. Chaque fois que je la regarde.
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Oh que oui Gardian, je pense qu'elle s'en souvient....elle était déjà amoureuse de toi
J'aime beaucoup découvrir vos coutumes provençales, prendre le ruban, c'est quelque chose que je ne connaissais pas.
Cigale, tu as choisi le plus beau et le plus gentil et maintenant tu vas le garder toute ta vie.
Je vous souhaite tout le bonheur possible, il transcende à travers vos écrits.
Merci à vous les amoureux
J'aime beaucoup découvrir vos coutumes provençales, prendre le ruban, c'est quelque chose que je ne connaissais pas.
Cigale, tu as choisi le plus beau et le plus gentil et maintenant tu vas le garder toute ta vie.
Je vous souhaite tout le bonheur possible, il transcende à travers vos écrits.
Merci à vous les amoureux
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Chère Campanule, "Prendre le ruban", c'est porter pour la première fois le costume arlésien. Cérémonie créée en 1903 par notre grand Mistral, elle est aujourd'hui organisée par la Nacioun Gardiano.
Si elle est réservée plutôt aux chatouno (très jeunes filles, 15, 16 ans), il n'y a cependant pas d'âge pour ce faire (pour autant qu'on ne participe pas à la Festo Verginienco une fois mariée...). Vous en saurez plus avec le lien ci-dessous.
http://www.transenprovence.org/article-23134256.html
Quand au "portaïre"...
Qu'il soit le plus beau, c'est question d'appréciation.
Le plus gentil, ça dépend de son humeur.
Mais celui dont j'étais amoureuse et que j'aime toujours...Ca c'est sûr !
"petit" ajout : gentil, il ne l'a pas toujours été, témoin ce vieux poème retrouvé de l'époque (j'en ai encore un cahier plein, lui aussi écrivait dans un petit journal local, ça au moins nous rapprochait). Je ne l'ai pas envoyé, il l'a lu beaucoup plus tard,par hasard. Et j'ai souhaité que la terre m'engloutisse !
Je vous revois jadis, vous paraissiez si grand...
Encore bien davantage sur votre cheval blanc.
Le baile, chaque jour que je voyais passer,
Quand il quittait le mas pour s'en aller garder.
Mais vous n'étiez pour moi rien de plus qu'un gardian
Comme ceux que l’on croise au pays de Crin-Blanc.
Mais j’ai atteint cet âge où le coeur en émoi
Bat pour un autre coeur, pour la première fois.
Et voilà que pour moi, vous n'êtes plus le même,
Cela me semble fou, de penser "Mais je l'aime ?"
Pas encore une femme, mais j'en prends le chemin,
Et je rêve aujourd'hui ce que sera demain.
Et ce demain, pour moi, ça veut dire exister
Pour celui dont je rêve, sans oser l'avouer.
Vous…vous restez pareil, semblant ne pas me voir.
Je m'en cache le jour, et j'en pleure le soir.
J'attends, sans en rien dire, un regard accordé,
Un petit mot de vous, mais qui ne vient jamais.
Ou alors pour me dire "Je m'en vais, vous restez !
Pas besoin d'un jupon pour venir m'encombrer !"
Et vous partez garder, sans un regard pour moi :
Pour vous, il est bien clair que je n'existe pas.
Vous en souvenez-vous, de ce jour de ferrade,
Où vous êtes tombé au coeur de la manade ?
Mon coeur en a bondi, pour vous j'ai eu si peur !
Mais vous, d'un ton furieux, m'avez dit sans douceur
"Cessez vos simagrées ! Parce qu'on le sait bien :
De ce qu'est un gardian vous ne connaissez rien ! "
Que je ne connais rien, je l'admets volontiers,
Si ce n'est que mon coeur, tout prêt à se donner,
N'espère qu'une chose : que vous le fassiez vôtre.
Je n’imagine pas qu'il pût être à un autre....
Faut-il que je le veuille, pouvoir vous conquérir,
Vous qui me repoussez, éternel bramaïre !
Qui me faites comprendre –et c’est bien là mon drame !-
Que pour vous je suis tout, oui tout…sauf une femme !
Vous vous moquez toujours de la pauvre chato,
Vous me faites cent fois envoler le chapeau.
Si je suis maladroite, est-ce ma faute à moi ?
Et encore davantage quand je vous aperçois.
Impossible de pouvoir forcer vos sentiments,
Lutter contre les miens ce l’est bien tout autant.
Je n’en montrerai rien, si ça vous importune.
Seule, au vieil olivier je viendrai à la brune
Conter pour un gardian mon amour inutile,
Mes espoirs insensés…Mais m’écoutera-t-il ?
Si vous ne m’aimez pas, au moins soyez gentil.
Est-ce trop demander ? Non ? Alors gramaci.
Si elle est réservée plutôt aux chatouno (très jeunes filles, 15, 16 ans), il n'y a cependant pas d'âge pour ce faire (pour autant qu'on ne participe pas à la Festo Verginienco une fois mariée...). Vous en saurez plus avec le lien ci-dessous.
http://www.transenprovence.org/article-23134256.html
Quand au "portaïre"...
Qu'il soit le plus beau, c'est question d'appréciation.
Le plus gentil, ça dépend de son humeur.
Mais celui dont j'étais amoureuse et que j'aime toujours...Ca c'est sûr !
"petit" ajout : gentil, il ne l'a pas toujours été, témoin ce vieux poème retrouvé de l'époque (j'en ai encore un cahier plein, lui aussi écrivait dans un petit journal local, ça au moins nous rapprochait). Je ne l'ai pas envoyé, il l'a lu beaucoup plus tard,par hasard. Et j'ai souhaité que la terre m'engloutisse !
Je vous revois jadis, vous paraissiez si grand...
Encore bien davantage sur votre cheval blanc.
Le baile, chaque jour que je voyais passer,
Quand il quittait le mas pour s'en aller garder.
Mais vous n'étiez pour moi rien de plus qu'un gardian
Comme ceux que l’on croise au pays de Crin-Blanc.
Mais j’ai atteint cet âge où le coeur en émoi
Bat pour un autre coeur, pour la première fois.
Et voilà que pour moi, vous n'êtes plus le même,
Cela me semble fou, de penser "Mais je l'aime ?"
Pas encore une femme, mais j'en prends le chemin,
Et je rêve aujourd'hui ce que sera demain.
Et ce demain, pour moi, ça veut dire exister
Pour celui dont je rêve, sans oser l'avouer.
Vous…vous restez pareil, semblant ne pas me voir.
Je m'en cache le jour, et j'en pleure le soir.
J'attends, sans en rien dire, un regard accordé,
Un petit mot de vous, mais qui ne vient jamais.
Ou alors pour me dire "Je m'en vais, vous restez !
Pas besoin d'un jupon pour venir m'encombrer !"
Et vous partez garder, sans un regard pour moi :
Pour vous, il est bien clair que je n'existe pas.
Vous en souvenez-vous, de ce jour de ferrade,
Où vous êtes tombé au coeur de la manade ?
Mon coeur en a bondi, pour vous j'ai eu si peur !
Mais vous, d'un ton furieux, m'avez dit sans douceur
"Cessez vos simagrées ! Parce qu'on le sait bien :
De ce qu'est un gardian vous ne connaissez rien ! "
Que je ne connais rien, je l'admets volontiers,
Si ce n'est que mon coeur, tout prêt à se donner,
N'espère qu'une chose : que vous le fassiez vôtre.
Je n’imagine pas qu'il pût être à un autre....
Faut-il que je le veuille, pouvoir vous conquérir,
Vous qui me repoussez, éternel bramaïre !
Qui me faites comprendre –et c’est bien là mon drame !-
Que pour vous je suis tout, oui tout…sauf une femme !
Vous vous moquez toujours de la pauvre chato,
Vous me faites cent fois envoler le chapeau.
Si je suis maladroite, est-ce ma faute à moi ?
Et encore davantage quand je vous aperçois.
Impossible de pouvoir forcer vos sentiments,
Lutter contre les miens ce l’est bien tout autant.
Je n’en montrerai rien, si ça vous importune.
Seule, au vieil olivier je viendrai à la brune
Conter pour un gardian mon amour inutile,
Mes espoirs insensés…Mais m’écoutera-t-il ?
Si vous ne m’aimez pas, au moins soyez gentil.
Est-ce trop demander ? Non ? Alors gramaci.
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Cigale
pour ce beau poème et le lien très interessant.
Les costumes sont bien jolis.
Nous en savons un peu plus maintenant.
pour ce beau poème et le lien très interessant.
Les costumes sont bien jolis.
Nous en savons un peu plus maintenant.
Eglantine- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 7765
Re: Quand on "prend le ruban"...
Ces deux poèmes sont superbes, Cigale.
C'est une belle tradition de Provence que de "prendre le ruban".
Tu devais être très jolie parée ainsi.
Je suis bien certaine que Gardian devait être fier de ta promener sur son cheval.
Er toi, Gardian, tu racontes si bien, c'est un réel plaisir de te lire.
C'est une belle tradition de Provence que de "prendre le ruban".
Tu devais être très jolie parée ainsi.
Je suis bien certaine que Gardian devait être fier de ta promener sur son cheval.
Er toi, Gardian, tu racontes si bien, c'est un réel plaisir de te lire.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: Quand on "prend le ruban"...
Merci Cigale, le lien est très intéressant et que de beaux costumes.
Sous ses airs un peu farouche, il devait déjà être sous le charme ton gardian, j'en suis certaine
Sous ses airs un peu farouche, il devait déjà être sous le charme ton gardian, j'en suis certaine
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Je n'étais pas sous le charme, gentille Campanule, j'étais en plein dedans. Elle m'aurait fait marcher sur la tête si elle avait voulu. Mais elle ne le savait pas. Et je n'ai quand même pas été assez fada pour le lui dire. Je me disais qu'elle s'en apercevrait bien tôt assez, et j'avais raison. Mais je dois lui reconnaître qu'elle n'en a jamais profité et qu'elle n'en profite toujours pas.
Vous, fichue gamine, vous me le paierez d'avoir ressorti cette antiquité. Je suis parfaitement capable d'être gentil, et si vous avez le bon goût de ne pas encore vous attarder au piano, je me ferai un plaisir de vous faire voir que je le suis toujours. En rallumant le feu, d'abord. Dans la cheminée, hein, ne vous faites pas d'illusions, ma douce. Demain, vous êtes de service.
Vous, fichue gamine, vous me le paierez d'avoir ressorti cette antiquité. Je suis parfaitement capable d'être gentil, et si vous avez le bon goût de ne pas encore vous attarder au piano, je me ferai un plaisir de vous faire voir que je le suis toujours. En rallumant le feu, d'abord. Dans la cheminée, hein, ne vous faites pas d'illusions, ma douce. Demain, vous êtes de service.
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
J'essaie de vous lire Cigale et Guardian, dans l'ordre, je n'arrive pas toujours à m'y retrouver, vous êtes si prolixes, j'admire cette faculté de raconter de façon si imagée vos péripéties, il y a tant de textes à remonter en si peu de temps !
J'attendais d'avoir plus ou moins tout compris et tout lu pour laisser une trace de mon passage, j'y renonce !
Bravo à vous deux mais surtout à Cigale (pardon Guardian) ;)
J'attendais d'avoir plus ou moins tout compris et tout lu pour laisser une trace de mon passage, j'y renonce !
Bravo à vous deux mais surtout à Cigale (pardon Guardian) ;)
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Quand on pense que parfois on cherche désespérément un exemple concret pour souligner un point de grammaire ! Eh bien voilà, tout trouvé :
"Des provençaux bavards", c'est un pléonasme !
"Des provençaux bavards", c'est un pléonasme !
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
Ahhh ! que tu me plais Onasme (avecque l'assent c'est plusse mieux !) ;)
Invité- Invité
Re: Quand on "prend le ruban"...
je suis sous le charme de l'un comme de l'une.. les amours m'ont toujours fait rêver... et suis pas une jobastre non, j'ai toujours rêvé à un calaÏgnare ( patois de chez moi !) et voilà que je l'ai trouvé, et tous les deux nous conjuguons notre amour de la terre qui nous a vus naître.. Lui l'Alsace et ses maisons aux couleurs que même en Provence on ne saurait oser, moi avec mon accent et ma cuisine ensoleillée et parfumée...
TITEFEE- Date d'inscription : 18/05/2008
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