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Massacres au Rwanda
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Massacres au Rwanda
Cela fait quinze ans et un million de personnes ont été massacré......
les Hutu et les Tutsi n’ont pas toujours été des tribus opposées.
Avant la colonisation, il n’y avait qu’une seule ethnie, le peuple des Banyarwanda, partageant la même langue, la même religion, le même territoire et les mêmes coutumes.
Cette ethnie était certes divisée, non pas en tribus, mais en catégories socio-économiques qui ne s’affrontaient pas. Il n’était pas question de domination ou de pouvoir.
Mais en 1930, alors que la colonisation belge dure depuis le début du siècle, les Tutsi sont déclarés « race supérieure ».
Après 1945, une « carte d’immatriculation » est instaurée, mentionnant l’ethnie Hutu, Tutsi ou Twa, ce qui ne fait qu’accentuer les divisions au sein de la population rwandaise.
A la fin des années 50, les Tutsi commencent à se rebeller pour réclamer l’indépendance du pays et la laïcité (la religion catholique avait été imposée par la colonisation).
Les ecclésiastiques, plus proches du peuple que leurs prédécesseurs, accordent à présent leur préférence aux Hutu. En effet, plus petits, plus trapus que les Tutsi, ceux-ci semblent plus
représenter le peuple qu’une élite. Peu à peu, les colonisateurs décident de promouvoir la suprématie des Hutu en utilisant comme argument le fait qu’ils soient majoritaires.
Ainsi sont nées les véritables tensions entre ces deux groupes.
Pour la première fois, la haine raciale s’installe au sein de la population rwandaise, ce qui mènera plus tard aux massacres que chacun sait.
les Hutu et les Tutsi n’ont pas toujours été des tribus opposées.
Avant la colonisation, il n’y avait qu’une seule ethnie, le peuple des Banyarwanda, partageant la même langue, la même religion, le même territoire et les mêmes coutumes.
Cette ethnie était certes divisée, non pas en tribus, mais en catégories socio-économiques qui ne s’affrontaient pas. Il n’était pas question de domination ou de pouvoir.
Mais en 1930, alors que la colonisation belge dure depuis le début du siècle, les Tutsi sont déclarés « race supérieure ».
Après 1945, une « carte d’immatriculation » est instaurée, mentionnant l’ethnie Hutu, Tutsi ou Twa, ce qui ne fait qu’accentuer les divisions au sein de la population rwandaise.
A la fin des années 50, les Tutsi commencent à se rebeller pour réclamer l’indépendance du pays et la laïcité (la religion catholique avait été imposée par la colonisation).
Les ecclésiastiques, plus proches du peuple que leurs prédécesseurs, accordent à présent leur préférence aux Hutu. En effet, plus petits, plus trapus que les Tutsi, ceux-ci semblent plus
représenter le peuple qu’une élite. Peu à peu, les colonisateurs décident de promouvoir la suprématie des Hutu en utilisant comme argument le fait qu’ils soient majoritaires.
Ainsi sont nées les véritables tensions entre ces deux groupes.
Pour la première fois, la haine raciale s’installe au sein de la population rwandaise, ce qui mènera plus tard aux massacres que chacun sait.
Invité- Invité
Re: Massacres au Rwanda
Le 6 avril 1994, des massacres horribles perpétrés par les milices et l’armée rwandaise ont commencé à l'encontre des Tutsi et des Hutu modérés qui s’opposaient à l’élimination des Tutsi.
Cette date correspond à la mort du président Juvénal Habyariman.
Son avion s’écrasa dans des circonstances non encore officiellement élucidées, mais plus qu’étranges.
Toutefois, cet événement ne fut qu’un élément déclencheur des événements à venir, et non la cause première comme certains l’ont affirmé.
En effet, les massacres étaient prévus et organisés : l’armée rwandaise avait entraîné des milices à « l’art de la guerre », les autorités avaient distribué des armes à feu, une liste de personnes à éliminer circulait et, dès l’heure qui a suivi la mort du président, des personnalités clé de l’opposition furent éliminées par la Garde Présidentielle.
Les massacres durèrent jusqu’en juin 1994 et des milliers de personnes furent tuées parce qu’elles n’étaient pas de la « bonne race ». La cruauté des meurtriers était sans pitié, pas même les bébés ne furent épargnés et, bien souvent, les victimes étaient violées ou torturées avant de mourir.
Quoi que certains aient pu dire, le terme de génocide s’applique bel et bien à ces événements.
La lourde question de la responsabilité, et surtout de l’impunité des coupables, n’a pas été résolue et se pose encore aujourd’hui…
Instigateurs de ces horreurs, les autorités rwandaises en sont incontestablement les premiers responsables. Ils ont prémédité, organisé et géré tout ce qui s’est passé, et même incité à cette
violence par l’intermédiaire de la radio et de la télévision qui leur servaient d’armes de propagande.
Un coup de sifflet donnait le coup d’envoi le matin à 9h : la « chasse » était ouverte. Les attaques se déroulaient sous l’autorité des milices de 9h à 15h.
Quant aux exécutants, il semble, d’après quelques témoignages, qu’ils aient agi comme hors d’eux-même. A.S. Le Mauff, envoyée au Rwanda en 2003 par Amnesty International, a rencontré des prisonniers et recueilli des témoignages qui lui furent délivrés avec beaucoup de distance :
« Trente deux familles étaient réunies dans une même pièce. Nous les avons toutes tuées à coups de grenades. Ceux qui restaient étaient achevés à la machette. Nous n’avons pas eu le
temps de violer les femmes car tout s’est passé très rapidement, en 10 minutes à peine », confie l’un d’eux.
Beaucoup n’ont pas de souvenirs précis et semblent, d’après ce qu’ils en disent, avoir agi machinalement, en obéissant aux ordres : « Je les respectais tellement que tuer m’était facile. »
Cette date correspond à la mort du président Juvénal Habyariman.
Son avion s’écrasa dans des circonstances non encore officiellement élucidées, mais plus qu’étranges.
Toutefois, cet événement ne fut qu’un élément déclencheur des événements à venir, et non la cause première comme certains l’ont affirmé.
En effet, les massacres étaient prévus et organisés : l’armée rwandaise avait entraîné des milices à « l’art de la guerre », les autorités avaient distribué des armes à feu, une liste de personnes à éliminer circulait et, dès l’heure qui a suivi la mort du président, des personnalités clé de l’opposition furent éliminées par la Garde Présidentielle.
Les massacres durèrent jusqu’en juin 1994 et des milliers de personnes furent tuées parce qu’elles n’étaient pas de la « bonne race ». La cruauté des meurtriers était sans pitié, pas même les bébés ne furent épargnés et, bien souvent, les victimes étaient violées ou torturées avant de mourir.
Quoi que certains aient pu dire, le terme de génocide s’applique bel et bien à ces événements.
La lourde question de la responsabilité, et surtout de l’impunité des coupables, n’a pas été résolue et se pose encore aujourd’hui…
Instigateurs de ces horreurs, les autorités rwandaises en sont incontestablement les premiers responsables. Ils ont prémédité, organisé et géré tout ce qui s’est passé, et même incité à cette
violence par l’intermédiaire de la radio et de la télévision qui leur servaient d’armes de propagande.
Un coup de sifflet donnait le coup d’envoi le matin à 9h : la « chasse » était ouverte. Les attaques se déroulaient sous l’autorité des milices de 9h à 15h.
Quant aux exécutants, il semble, d’après quelques témoignages, qu’ils aient agi comme hors d’eux-même. A.S. Le Mauff, envoyée au Rwanda en 2003 par Amnesty International, a rencontré des prisonniers et recueilli des témoignages qui lui furent délivrés avec beaucoup de distance :
« Trente deux familles étaient réunies dans une même pièce. Nous les avons toutes tuées à coups de grenades. Ceux qui restaient étaient achevés à la machette. Nous n’avons pas eu le
temps de violer les femmes car tout s’est passé très rapidement, en 10 minutes à peine », confie l’un d’eux.
Beaucoup n’ont pas de souvenirs précis et semblent, d’après ce qu’ils en disent, avoir agi machinalement, en obéissant aux ordres : « Je les respectais tellement que tuer m’était facile. »
Invité- Invité
Re: Massacres au Rwanda
Oui, quel massacre horrible !
Et pas d'intervention de la communauté internationale.
Et pas d'intervention de la communauté internationale.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
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