le cerf volant

[mamyblue]

Le cerf volant


Ton nom je le crie à tous les vents
Pour qu’ils soient honorables messagers
Par delà l’absence et l’océan
De mon amour qui nie la vérité.

En vain, à hurler je m’époumone,
Mon cœur explose, mes sens exacerbés
Embrument la raison, désir me talonne
A la volupté passée s’abandonner.

Je ne suis que plaie sanguinolente
Le baume du temps est inefficace,
Quelques rais de résignation tentent
D’enrayer l’hémorragie mais trop fugaces.

Ton nom je le crie à tous les vents
Mais l’écho renvoie un son déformé
Dure parodie de l’amour, dément.
Comment apprendre à se résigner ?

Ne pas se retourner, abandonner sa chimère,
Comme le cerf volant grimper dans les nues
S’éloigner des tourments, utopie amère
Pour feindre d’atteindre espoir si tenu.

Espoir d’ère nouvelle de clarté infinie
Le cœur allégé, puiser la force d’aimer
De nouveau, peur et rancœur évanouies
Pour enfin pouvoir revivre apaisée ;

[Invité]

Mamyblue, je suis très émue à la lecture de ton poème.
Je ne sais que dire mais comme c'est bien écrit et comme je comprends.
J'aime beaucoup la comparaison de cette douleur avec le mouvement du cerf volant, c'est magnifique.

Merci Denise
bisous :$$:

[j.r.garou]

Faut-il qu'il y ait souffrance pour que le poète trouve de tels accents ?
à défaut de cerf volant qui doit être guidé du bas, tu as enfourché Pégase
qui t'a emmenée très haut...


Jan

[manany]

que dire de plus.......c'est superbe.........que des beaux vers.......
j'espère que ce n'est pas tes états d'âme en ce moments bises

[Contenu sponsorisé]