je me suis revue sous l'éclat de la lampe

[TITEFEE]

Je suis me suis revue sous l’éclat de la lampe
En la photo jaunie où tous petits enfants
Lui avions offert avec amour l’estampe
De cœurs entrelacés pour fêter les mamans

Cette image est partie trempée de nos larmes
Et nos derniers baisers posés contre son cœur.
Un silence pesant oubliait les vacarmes
De la rue qui bruissait dans ce bruit agresseur.

Dans le jour finissant dans le vieux cimetière,
Où repose notre père en ce grand trou béant,
Son cercueil s’est posé refermant la lumière
De ce pâle soleil soulignant ce néant.

Puis le cours à repris, les cousins les cousines
Ceux que nous n’avions pas vus depuis longtemps
Sont venus témoigner par leurs mines chagrines
La peine éprouvée et la trace des temps

[Invité]

Bonjour Titefée

Je comprends ce que tu ressens, c'est très difficile de se sentir complètement orpheline

Merci à toi pour ce beau poème et bon courage

[j.r.garou]

Ton poème nous touche tous, chère Titefée
quasiment tous ayant vécu ce départ d'une Maman
et ce trou béant dont tu parles quand son cercueil
va rejoindre, celui du Papa déjà là...

Je n'ajoute pas un bravo incongru à ton poème mais
te félicite pour son agencement et sa teneur qui fait
frémir rétrospectivement...

Bisous

Jan

[TITEFEE]

Merci à vous pour votre gentille solicitude
Maman est allée rejoindre papa ce mardi 24 novembre. Tristesse en mon coeur mais sérénité à mon esprit, car la fin dans les conditions qu'elle vécu dans les derniers mois n'étaient pas vivre.

[manany]

pas facile de faire resurgir ce passé douloureux titfée ton poème est très beau et touchant merci bises

[Invité]

Comme Jan, je suis d'avis que d'applaudir à la beauté de tes lignes ne serait pas de mise. Mais bien de te dire merci pour leur douceur poignante et la sobriété avec laquelle tu dépeins les sentiments qui nous submergent en ces instants.

Comme le disait François Mauriac "Le jour où on perd sa maman, on a l'impression de marcher seul pour la première fois." Et ce, quel que soit notre âge.

Sias courajoudo, moun bello, e touti mi pensado.
999

[TITEFEE]

six jours déjà, six jours à peine... il y a sept jours encore elle était encore là, mais murée dans le silence. Je pense à elle délivrée de cette prison de chair et tenant maintenant la main de papa pour fouler la ouate des nuages.

[Invité]

Je n'avais pas réalisé que c'était si proche en lisant votre poème, Amie. Je suis désolé, je vous assure de toute ma sympathie, ce qui n'est pas grand-chose face au plus grand des chagrins, mais croyez à ma sincérité.

Amistas, ma belle.

[Annick]

Titefée, je savais que l'esprit de ta maman était déjà bien loin, mais je ne savais pas que sa petite chandelle de vie s'était éteinte définitivement.

Oui, malgré ton chagrin, sois sereine, elle est délivrée de son enfermement.
Tu as composé un poème très émouvant.

Je t'embrasse affectueusement..

[Magnolio]

Je m'associe à la compassion de tous les internautes qui m'ont précédés à propos de ton poème, "Titefée", en ajoutant simplement que tout est dit à ce sujet... les mots ne pouvant refléter le chagrin dont tu souffres et dont je compatis sincèrement...

[TOURNESOL]

Je t'apporte toute mon amitié Titifée. Ma maman à moi est partie il y a 15 ans mais c'est comme si c'était hier, mon papa tu le sais est parti l'an dernier et cette année j'ai perdu mon grand frère, à quelques jours près en même temps que ta maman. La douleur est trop forte quand on perd des personnes aussi proches et les mots sont dérisoires mais sache que je comprend ton chagrin et que j'y compatis.

amitiés

[TITEFEE]

Merci mes amis. Ce noêl pour moi est sans doute le plus triste de ma vie, car je serai depuis un mois totalement orpheline et tous les jours à présent j'en prends conscience.

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