Lou "devantié"

[Invité]

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[hulotte]

Très joli texte en hommage à votre Mamette,merci Cigale

[TITEFEE]

il me rappelle le grand tablier blanc de mémé joséphine, avec ses poches cousues à l'envers où étaient enfermées les clés et tous ces trésors.. Lorsque l'envers était trop sale, elle le retournait car la rivière était loin pour aller faire la bugade surtout vers la fin de sa vie.

[Annick]

Voilà un beau poème pour le tablier de la Mamette, Cigale.
Il n'est pas sans me rappeler celui de mes grands-mères, ce bon tablier rugueux à multiples usages.

[bachata]

Cigale, tu parles tellement bien de ces petites choses gravées au fond de nos coeurs d'enfants, que je ne sais plus quoi dire.

[Aubépine]

La vie a tellement changé que les grand'mères d'aujourd'hui ne sont pas tout à fait comme les grand'mères d'antan qui étaient toujours présentes, qui savaient soigner les bobos et consoler les petits chagrins.

Aujourd'hui, la plupart des grand'mères travaillent encore, gardent leurs petis à l'occasion et sont toujours là à Noël.

C'est pourquoi votre poéme Cigale est un bonheur à lire car j'y ai retrouvé ma grand'mère de années 1930 et croyez-moi, elle avait un magnifique tablier avec une grande poche pleine de trésors.

Merci Cigale et bisous.

[Magnolio]

Eh bien, "Cigale", le tablier de Mamette a eu du pain sur la planche. Vu de cette manière, le tablier est remis en exergue dans diverses utilisations quotidiennes...

[Invité]

Merci de votre lecture. Il semble que tous et toutes nous avons quelque part dans notre enfance un « tablier » chargé de souvenirs. Si tenaces que ni les lessives ni le temps n’en peuvent venir à bout…

Quand j'étais petite, je rêvais d'être grande pour avoir un tablier comme la Mamette.
Et aujourd'hui, bien qu'il soit encore solide et qu'il ne craigne ni le boulot, ni la lessive, je n'oserais jamais le porter : ça ferait partir toute la magie de l'enfance. Dans ses grandes poches, avec d’autres trésors (un petit flacon de lavande, une petite boîte ciselée contenant le nécessaire de couture, son dé à coudre en argent, dans une nouette une mèche des cheveux du beau Martial qu’elle avait épousé un jour de mai…), il y avait une vieille boîte en fer-blanc qui avait contenu des calissons. Elle renfermait des "boules au miel", Mamette appelait ça « des boules contre le chagrin » qui guérissaient tout : les genoux écorchés, l'absence d'une maman, une mauvaise note en classe, une dispute avec les cousins...Ou qui ponctuaient les petits bonheurs quotidiens.

Enfant, j’y croyais dur comme fer ! Plus tard, j’ai continué, parce qu’on a toujours besoin de son enfance quand il est trop dur d’être adulte.

[Invité]

Bonjour Cigale et merci.
J'ai retrouvé également le tablier de ma grand-mère, une adorable personne que la vie n'a pas épargnée puisque veuve à 30 ans, elle s'est retrouvée après la guerre 14-18 avec trois jeunes enfants à élever.
C'est vrai que les grand-mères actuelles ne portent plus guère de tabliers.
Merci et bravo Cigale

[j.r.garou]

Cigale,
Que tu le chante bien ton midi... La Mamette d'Alphonse Daudet
"n'avait plus que trois gouttes de sang dans les veines qui lui
sautaient au visage" de par l'émotion, la tienne en aurait fait
autant devant cette ode au tablier d'enfance...



Jan

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