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Léonor Fini
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hulotte
8 participants
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Re: Léonor Fini
pour ta visite Mathy ...il faut que je ressorte mes pinceaux !
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
http://images.google.com/imgres?imgurl=https://2img.net/r/ihimizer/img201/259/stanislaolepriix8gfim4.jpg&imgrefurl=http://blogs.myspace.com/leonorfini&usg=__fbxG7cbL3lcPNPEB98qfF056_fk=&h=489&w=402&sz=66&hl=fr&start=51&tbnid=M6eRd3xMDTzSoM:&tbnh=130&tbnw=107&prev=/images%3Fq%3DCHATS%2BL%25C3%25A9ONOR%2BFINI%26ndsp%3D20%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26start%3D40
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
https://www.dailymotion.com/video/x3yp8d_leonor-fini-dessinant_creation
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Merci hulotte , je ne connaissais pas non plus mais spécialement sur ce tableau , les regards sont tristes ou boudeurs , dans l'ensemble peu de joie sur les visages .
Invité- Invité
Re: Léonor Fini
Souris rose pour ta visite en effet c'est son genre à elle,le regard vague et le visage sans expression...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Et bien pour faire original, je ne connaissais pas non plus. Merci Hulotte de nous la faire découvrir.
rosine- Age : 71
Date d'inscription : 02/10/2009
Nombre de messages : 8899
Re: Léonor Fini
Rosine d'être passée je vois que peu d'amies la connaisse...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
merci Campanule
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Les Lithographies...
L'Avarice
L'Avarice
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
La Gourmandise
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
https://www.youtube.com/watch?v=Xpx12EyWzhs
Dernière édition par hulotte le Dim 9 Sep 2012 - 23:12, édité 1 fois
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
La fanfarla...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
quelle artiste !
je trouve son oeuvre suggestive, avec un brin d'ambigüité, ésotérique, toute en finesse et douceur... et quel amour pour les chats
je découvre, merci Hulotte
je trouve son oeuvre suggestive, avec un brin d'ambigüité, ésotérique, toute en finesse et douceur... et quel amour pour les chats
je découvre, merci Hulotte
barkhane- Date d'inscription : 31/08/2009
Nombre de messages : 2893
Re: Léonor Fini
Les étranges...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Barkhane d'être passée découvrir ce peintre
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
La femme aux chats...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Merci à toi Campanule fidèle aux Arts...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Autoportrait...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
superbe Hulotte j'aime beaucoup, tout en finesse
barkhane- Date d'inscription : 31/08/2009
Nombre de messages : 2893
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Merci Barkhane je découvre encore plein de choses des gravures,illustrations de livres...
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Leonor Fini
Regarder la peinture de Leonor Fini, c'est comme aller voir une pièce de théâtre
ou se promener dans le château du Marquis de Sade
ou à la fin des effets de valium dans les nuits hivernales
ou apercevoir les fantasmes éphémères depuis la terrasse du café les 2 Magots
lors du passage d'une femme de la rive gauche..
Leonor Fini nous envoie une invitation au papier velin rouge
venir voir son romantisme italien, depuis l'anti chambre, c'est déjà une fête dès l'instant
vous serez seul(e) dans un salon vide à écouter ses murmures oniriques
dans une lumière ambiguë diffusant de l'érotisme tamisé
Les toiles de Leonor Fini ornent son essence d'art car elle est peintre autodidacte
Elles contiennent une fluidité, sans miroir ni règle, ni mode d'emploi
et rien que de la liberté des pensées, reçues d'une éducation bourgeoise
et les vécues venant de la fréquentation à l’intelligentsia triestine, ville de ses jeunes années
Trieste, la ville de sa première exposition, à l’âge de dix-sept ans
Trieste, le port, les va et vient, les échoués comme son père argentin et aventurier
qu'elle n'a jamais connu et jamais recherché,
peut être dans la fouille dans ses oeuvres picturales, on le verra
Après Milan, ville de ses premières prémices d'art
Ville où les peintres comme Funi, Carra, Tosi l'introduisent à la magie de la peinture
le romantisme italien restera sur les gestes et les habits légers de ses personnages
Regarder la peinture de Leonor Fini, c'est comme aller voir une pièce de théâtre
ou se promener dans le château du Marquis de Sade
ou à la fin des effets de valium dans les nuits hivernales
ou apercevoir les fantasmes éphémères depuis la terrasse du café les 2 Magots
lors du passage d'une femme de la rive gauche..
Leonor Fini nous envoie une invitation au papier velin rouge
venir voir son romantisme italien, depuis l'anti chambre, c'est déjà une fête dès l'instant
vous serez seul(e) dans un salon vide à écouter ses murmures oniriques
dans une lumière ambiguë diffusant de l'érotisme tamisé
Les toiles de Leonor Fini ornent son essence d'art car elle est peintre autodidacte
Elles contiennent une fluidité, sans miroir ni règle, ni mode d'emploi
et rien que de la liberté des pensées, reçues d'une éducation bourgeoise
et les vécues venant de la fréquentation à l’intelligentsia triestine, ville de ses jeunes années
Trieste, la ville de sa première exposition, à l’âge de dix-sept ans
Trieste, le port, les va et vient, les échoués comme son père argentin et aventurier
qu'elle n'a jamais connu et jamais recherché,
peut être dans la fouille dans ses oeuvres picturales, on le verra
Après Milan, ville de ses premières prémices d'art
Ville où les peintres comme Funi, Carra, Tosi l'introduisent à la magie de la peinture
le romantisme italien restera sur les gestes et les habits légers de ses personnages
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Je remonte le topic !
Quelques livres sur ce peintre
Quelques livres sur ce peintre
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Paris, Pierre, Paul et le surréalisme..
Et Paris, en 1931, Leonor s’établit à Paris
Première rencontre: un homme hautement artistique, Christian Dior à la Galerie Bonjean
Les soirées mondaines très parisiennes la font croiser Henri Cartier-Bresson, André Pieyre de Mandiargues,
Georges Bataille, Max Jacob, Paul Eluard, Max Ernst, les ténors du mouvement Surréaliste que le monde admire
Leonor Fini les fréquente sans être liée au groupe surréaliste, ni aux autres groupes, Dada et cie..
Les années 30
1936, New York, Julien Levy Gallery, et la célèbre exposition Fantastic Art, Dada and Surrealism, Museum of Modern Art
Voici une scène avec Julien Levy , relatée dans une de ses lettres:
« Ce matin, je me suis horriblement querellée avec Levy, qui était ivre et puait du nez.
Je lui ai flanqué un coup de pied car il prétendait que je suis « avare » (il voulait dire « intéressée »)
et que je suis venue ici pour gagner de l’argent (et pour quoi d’autre ?). C’est un formidable crétin.
Il m’a giflée et je lui ai craché au nez. Puis il m’a jeté à terre. Alors je l’ai griffé, je lui ai donné des coups de poing dans la figure
et j’ai pris une grande assiette en verre (très moderne, genre Trois Quartiers) que j’ai lancée en l’air et qui s’est brisée en mille morceaux,
éraflant une table de bois pour laquelle Levy avait une passion. Levy était furieux, il en bavait. Il m’a dit qu’il briserait mes tableaux.
Je lui ai répondu que j’irais étrangler ses petits enfants, puis je lui ai jeté les morceaux de verre au nez. »
Il y a de la matière première pour tourner un film....
1939, à la galerie René Drouin, Place Vendôme, une très belle exposition de meubles d’artistes surréalistes
participants de taille: Dali, Meret Oppenheim, Max Ernst, son ami Leo Castelli et d'elle même
Miroir des Chats..
Les chats sont très présents dans les toiles de Leonor Fini,
une réincarnation artistique d'une princesse égyptienne? ou
le manifeste de ses caractères: solitaire et indépendante?
En 1977, elle consacra même un livre entièrement dédié à sa passion pour les félidés,
Et Paris, en 1931, Leonor s’établit à Paris
Première rencontre: un homme hautement artistique, Christian Dior à la Galerie Bonjean
Les soirées mondaines très parisiennes la font croiser Henri Cartier-Bresson, André Pieyre de Mandiargues,
Georges Bataille, Max Jacob, Paul Eluard, Max Ernst, les ténors du mouvement Surréaliste que le monde admire
Leonor Fini les fréquente sans être liée au groupe surréaliste, ni aux autres groupes, Dada et cie..
Les années 30
1936, New York, Julien Levy Gallery, et la célèbre exposition Fantastic Art, Dada and Surrealism, Museum of Modern Art
Voici une scène avec Julien Levy , relatée dans une de ses lettres:
« Ce matin, je me suis horriblement querellée avec Levy, qui était ivre et puait du nez.
Je lui ai flanqué un coup de pied car il prétendait que je suis « avare » (il voulait dire « intéressée »)
et que je suis venue ici pour gagner de l’argent (et pour quoi d’autre ?). C’est un formidable crétin.
Il m’a giflée et je lui ai craché au nez. Puis il m’a jeté à terre. Alors je l’ai griffé, je lui ai donné des coups de poing dans la figure
et j’ai pris une grande assiette en verre (très moderne, genre Trois Quartiers) que j’ai lancée en l’air et qui s’est brisée en mille morceaux,
éraflant une table de bois pour laquelle Levy avait une passion. Levy était furieux, il en bavait. Il m’a dit qu’il briserait mes tableaux.
Je lui ai répondu que j’irais étrangler ses petits enfants, puis je lui ai jeté les morceaux de verre au nez. »
Il y a de la matière première pour tourner un film....
1939, à la galerie René Drouin, Place Vendôme, une très belle exposition de meubles d’artistes surréalistes
participants de taille: Dali, Meret Oppenheim, Max Ernst, son ami Leo Castelli et d'elle même
Miroir des Chats..
Les chats sont très présents dans les toiles de Leonor Fini,
une réincarnation artistique d'une princesse égyptienne? ou
le manifeste de ses caractères: solitaire et indépendante?
En 1977, elle consacra même un livre entièrement dédié à sa passion pour les félidés,
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
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Re: Léonor Fini
la Seconde Guerre mondiale
Les bombes et les colonnes de fumées apparaissent dans la ligne horizontale depuis Paris
Eleonor Fini et avec son ami Mandiargues, quittent la capitale pour rejoindre
Max Ernst et Leonora Carrington dans leur maison en Ardèche
un peu plus tard, ils revoient le célèbre couple, Salvador Dali et Gala à Arcachon
pour amarrer au terminus du parcours, sur un terrain "neutre", Monaco, jusqu'aux années 60
la côte d'azur
La luminosité de la côte d'azur et les ami(e)s qui défilent pour la voir
l'enchantent et elle entre dans l'art des portraits, encore une racine italienne,
Ses portraits ressemblent à un parfum divin, ou un vin de la Méditerranée
entre Bottecelli et la peinture flamande
elle peint ses amis : Anna Magnani, Maria Felix, Suzanne Flon, André Pieyre de Mandiargues,
Leonora Carrington, Meret Oppenheim, Jean Genet, Jacques Audiberti, Alberto Moravia, Elsa Morante.
et un homme, Stanislao Lepri, consul d’Italie à Monaco, devenu peintre sous les charmes de Leonor Fini
puis l'amant, lors de la libération de Rome, en 1943, ils s’installent.
Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues, Monte Carlo, 1941
Retour à Paris
1946, Hôtel de Marle, 11 rue Payenne, (Institut suédois à ce jour), Leonor Fini s'identifie toujours des lieux chics
6 ans plus tard, une belle rencontre, celle de l’écrivain polonais Constantin Jelenski, qui sera désormais, le compagnon de sa vie.
Les bombes et les colonnes de fumées apparaissent dans la ligne horizontale depuis Paris
Eleonor Fini et avec son ami Mandiargues, quittent la capitale pour rejoindre
Max Ernst et Leonora Carrington dans leur maison en Ardèche
un peu plus tard, ils revoient le célèbre couple, Salvador Dali et Gala à Arcachon
pour amarrer au terminus du parcours, sur un terrain "neutre", Monaco, jusqu'aux années 60
la côte d'azur
La luminosité de la côte d'azur et les ami(e)s qui défilent pour la voir
l'enchantent et elle entre dans l'art des portraits, encore une racine italienne,
Ses portraits ressemblent à un parfum divin, ou un vin de la Méditerranée
entre Bottecelli et la peinture flamande
elle peint ses amis : Anna Magnani, Maria Felix, Suzanne Flon, André Pieyre de Mandiargues,
Leonora Carrington, Meret Oppenheim, Jean Genet, Jacques Audiberti, Alberto Moravia, Elsa Morante.
et un homme, Stanislao Lepri, consul d’Italie à Monaco, devenu peintre sous les charmes de Leonor Fini
puis l'amant, lors de la libération de Rome, en 1943, ils s’installent.
Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues, Monte Carlo, 1941
Retour à Paris
1946, Hôtel de Marle, 11 rue Payenne, (Institut suédois à ce jour), Leonor Fini s'identifie toujours des lieux chics
6 ans plus tard, une belle rencontre, celle de l’écrivain polonais Constantin Jelenski, qui sera désormais, le compagnon de sa vie.
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
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Re: Léonor Fini
les années après la guerre
les années après la guerre sont des années très riches pour Léonor Fini, sur le plan artistique
Elle illustre plus d’une cinquantaine d’ouvrages (Paul Verlaine, Gérard de Nerval, Edgar Allan Poe)
et de Charles Baudelaire, son chouchou
Des décors et costumes pour l’opéra et le théâtre
Tannhaüser, à l’Opéra de Paris (1963), Le Concile d’Amour d’Oscar Panizza, au Théâtre de Paris (1969)
Et pour le cinéma : Romeo and Juliet de Renato Castellani (1953), A Walk with Love and Death de John Huston (1968)
des monographies, des essais, des poèmes : Paul Eluard, Giorgio de Chirico, Mario Praz, Max Ernst,
Yves Bonnefoy, Constantin Jelenski, Jean-Claude Dedieu.
Leonor Fini et ses personnages
« Toute ma peinture est une autobiographie incantatoire d’affirmation » ?
Les femmes et les hommes longilignes, lisses, androgynes
défilent dans les décors des théâtres ou d'un monde ésotérique
les yeux clos enferment des liquides oniques
les habits pour les rôles frôlant le bien et le mal
où le silence s'y invite,
les années après la guerre sont des années très riches pour Léonor Fini, sur le plan artistique
Elle illustre plus d’une cinquantaine d’ouvrages (Paul Verlaine, Gérard de Nerval, Edgar Allan Poe)
et de Charles Baudelaire, son chouchou
Des décors et costumes pour l’opéra et le théâtre
Tannhaüser, à l’Opéra de Paris (1963), Le Concile d’Amour d’Oscar Panizza, au Théâtre de Paris (1969)
Et pour le cinéma : Romeo and Juliet de Renato Castellani (1953), A Walk with Love and Death de John Huston (1968)
des monographies, des essais, des poèmes : Paul Eluard, Giorgio de Chirico, Mario Praz, Max Ernst,
Yves Bonnefoy, Constantin Jelenski, Jean-Claude Dedieu.
Leonor Fini et ses personnages
« Toute ma peinture est une autobiographie incantatoire d’affirmation » ?
Les femmes et les hommes longilignes, lisses, androgynes
défilent dans les décors des théâtres ou d'un monde ésotérique
les yeux clos enferment des liquides oniques
les habits pour les rôles frôlant le bien et le mal
où le silence s'y invite,
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
l’art de Leonor Fini « impose une nature mystérieuse qui conduit à la beauté même »
André Pieyre de Mandiargues
Passionnée de littérature et de poésie, peintre et amante, mondaine et solitaire
Leonor Fini est une solitaire.. une grande solitaire
Son séjour à Nonza dans un ancien monastère franciscain en ruine
devient son sanctuaire où des toiles sont les seuls dialogues
Nonza, dans le maquis de la Corse
1960, Eleonor Fini entre au couvent... le Couvent San Francescu di Nonza
en ruine où désormais elle peint chaque été, face au golfe de Saint-Florent....
le Couvent San Francescu di Nonza se trouve à Cap Corse, à Nonza
en bordure de mer, sous le hameau de Capezzolu, à 1 km environ au sud du village de Nonza
Les restes du couvent, fondé par le père Parenti, successeur de Saint François d'Assise, en 1236
sont en cours de restauration (travaux de mise en sauvegarde)
1991, une exposition à la mairie de Nonza
Site de la mairie Nonza
" ... Cet immense séjour des bienheureux flotte dans la mer de l'immensité
et n'a d'autre point d'appui que la volonté immédiate de Dieu.
Ses murailles sont de jaspes, de pierres vivantes ..."
F.R DE CHATEAUBRIAND
née à Buenos Aires le 30 Août 1907
nous quitte le 18 janvier 1996 à Saint-Dyé-sur-Loire, en Tourraine
« J’ai toujours vécu le présent. Je vis dans le présent.
Je n’avais jamais de préoccupations de carrière ou de vocation, de projections dans l’avenir.
Ça me plaisait de peindre, je peignais, donc j’étais peintre.
Lorsque les gens me demandent : comment faites-vous ?,
je réponds : Je suis ».
Léonor Fini
Léonor Fini, déesse des mots
Leonor Fini écrit beaucoup, ses lettres sont émouvantes, son écriture est belle, illustrée
La correspondance de Léonor Fini et André Pieyre de Mandiargues
cinq cent soixante lettres (trois cent soixante-dix de Leonor Fini, cent quatre-vingt-dix de Mandiargues)
échangées entre 1932 et 1945, est une lecture délicieuse lors d'un voyage
André Pieyre de Mandiargues « étranges garçons, extrêmement timides, cultivés, infantiles et détachés de la vie quotidienne »,
qu'elle a rencontré dans un café, devient son amant et sa source d'inspiration
Dans une lettre à Mandiargues:
« cette horrible envie que j’ai de consommer tant de personnes,
ce sentiment spectaculaire de moi-même qui me rend inquiète et changeante »
« Moi j’ai besoin de consommer beaucoup de monde et de faire le paon en public. »
réponse de Mandiargues « (...) je sais que tu aimes, plus que tout, être la reine de la fête et, surtout,
que tu es d’une telle beauté, costumée, qu’on ne peut regarder personne d’autre dans les bals quand tu es là. »
Leonor Fini est narcissique? « J’étais très belle, fantastique, beaucoup plus que le spectacle lui-même. (...)
J’avais l’air d’un roi fou, habillé d’immenses feuilles. Je portais dessous une robe noire très moulante,
comme tu les aimes, si bien que je paraissais nue, couverte des seuls pétales noirs. »
non, seulement pour l'amour ... et pour lui, le beau
« Si je suis aussi souvent très sûre de moi, c’est parce que je t’ai : tu es mon plus beau et cher miroir,
tu me réchauffes, tu me fais parfois ronronner avec une satiété arrogante et une plénitude joyeuse. »
Mandiargues 1917
Leonor Fini - André Pieyre de Mandiargues
L’ombre portée
Correspondance 1932-1945
Traduit de l’italien par Nathalie Bauer
Gallimard, Le Promeneur. 22,50 €
André Pieyre de Mandiargues
Passionnée de littérature et de poésie, peintre et amante, mondaine et solitaire
Leonor Fini est une solitaire.. une grande solitaire
Son séjour à Nonza dans un ancien monastère franciscain en ruine
devient son sanctuaire où des toiles sont les seuls dialogues
Nonza, dans le maquis de la Corse
1960, Eleonor Fini entre au couvent... le Couvent San Francescu di Nonza
en ruine où désormais elle peint chaque été, face au golfe de Saint-Florent....
le Couvent San Francescu di Nonza se trouve à Cap Corse, à Nonza
en bordure de mer, sous le hameau de Capezzolu, à 1 km environ au sud du village de Nonza
Les restes du couvent, fondé par le père Parenti, successeur de Saint François d'Assise, en 1236
sont en cours de restauration (travaux de mise en sauvegarde)
1991, une exposition à la mairie de Nonza
Site de la mairie Nonza
" ... Cet immense séjour des bienheureux flotte dans la mer de l'immensité
et n'a d'autre point d'appui que la volonté immédiate de Dieu.
Ses murailles sont de jaspes, de pierres vivantes ..."
F.R DE CHATEAUBRIAND
née à Buenos Aires le 30 Août 1907
nous quitte le 18 janvier 1996 à Saint-Dyé-sur-Loire, en Tourraine
« J’ai toujours vécu le présent. Je vis dans le présent.
Je n’avais jamais de préoccupations de carrière ou de vocation, de projections dans l’avenir.
Ça me plaisait de peindre, je peignais, donc j’étais peintre.
Lorsque les gens me demandent : comment faites-vous ?,
je réponds : Je suis ».
Léonor Fini
Léonor Fini, déesse des mots
Leonor Fini écrit beaucoup, ses lettres sont émouvantes, son écriture est belle, illustrée
La correspondance de Léonor Fini et André Pieyre de Mandiargues
cinq cent soixante lettres (trois cent soixante-dix de Leonor Fini, cent quatre-vingt-dix de Mandiargues)
échangées entre 1932 et 1945, est une lecture délicieuse lors d'un voyage
André Pieyre de Mandiargues « étranges garçons, extrêmement timides, cultivés, infantiles et détachés de la vie quotidienne »,
qu'elle a rencontré dans un café, devient son amant et sa source d'inspiration
Dans une lettre à Mandiargues:
« cette horrible envie que j’ai de consommer tant de personnes,
ce sentiment spectaculaire de moi-même qui me rend inquiète et changeante »
« Moi j’ai besoin de consommer beaucoup de monde et de faire le paon en public. »
réponse de Mandiargues « (...) je sais que tu aimes, plus que tout, être la reine de la fête et, surtout,
que tu es d’une telle beauté, costumée, qu’on ne peut regarder personne d’autre dans les bals quand tu es là. »
Leonor Fini est narcissique? « J’étais très belle, fantastique, beaucoup plus que le spectacle lui-même. (...)
J’avais l’air d’un roi fou, habillé d’immenses feuilles. Je portais dessous une robe noire très moulante,
comme tu les aimes, si bien que je paraissais nue, couverte des seuls pétales noirs. »
non, seulement pour l'amour ... et pour lui, le beau
« Si je suis aussi souvent très sûre de moi, c’est parce que je t’ai : tu es mon plus beau et cher miroir,
tu me réchauffes, tu me fais parfois ronronner avec une satiété arrogante et une plénitude joyeuse. »
Mandiargues 1917
Leonor Fini - André Pieyre de Mandiargues
L’ombre portée
Correspondance 1932-1945
Traduit de l’italien par Nathalie Bauer
Gallimard, Le Promeneur. 22,50 €
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Campanule pour ta visite
https://www.youtube.com/watch?v=wEzzwxJJlJY&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=wEzzwxJJlJY&feature=related
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Quelques lithograpies...
Miracle aux longues aiguilles
l'enlèvement
Proie d'Election
le chat le chien
Miracle aux longues aiguilles
l'enlèvement
Proie d'Election
le chat le chien
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Barucco
le carrefour d'Hécate
Le bal des ingrats
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
Quelques sérigraphies
hulotte- Age : 74
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 26545
Re: Léonor Fini
merci Hulotte j'ai regardé ton travail sur Leonr Fini c'est interressant à voir:sunny:
manon- Date d'inscription : 16/05/2012
Nombre de messages : 10325
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