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Près du Havre, les « camps cigarette » des GI’s
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Près du Havre, les « camps cigarette » des GI’s
Près du Havre, les « camps cigarette » des GI’s se sont transformés en musée
Après le Débarquement, Gonfreville-l'Orcher a accueilli des camps de transit des GI's. Ces camps ont ensuite hébergés les sinistrés du Havre. Un musée raconte cette histoire.

Les anciens baraquements des camps cigarette de GI’s de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), sont devenus un musée.
À partir de 1945, le plateau de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), a été l’un des plus grands camps de transit, dits aussi « camps cigarette » car financés par les grands cigarettiers américains, pour le rapatriement des troupes américaines.
À Gonfreville-l’Orcher, endroit stratégique situé à l’estuaire de la Seine, l’armée américaine a installé le camp « Philip Morris », véritable ville dans la ville, avec des commerçants, un cinéma baptisé le Capitol, un hôpital…
Un musée pour la mémoire des « camps cigarette »
« Après la fin de la guerre et le départ des Américains, Le Havre ayant été détruit, toutes ces baraques disponibles servirent à héberger les familles sinistrées dès 1947. La Ville de Gonfreville-l’Orcher passe alors de 4 500 habitants à un peu plus de 8 000 habitants en 1948 », précise la Ville de Gonfreville-l’Orcher.
Avec l’Association gonfrevillaise des cités provisoires, la Ville a entrepris la rénovation de deux des trois bâtiments restants, avec l’objectif de les restaurer dans leur état d’origine. Ce nouveau musée, baptisé Maison du patrimoine et des cités provisoires, a ouvert ses portes symboliquement le mercredi 8 mai 2019.
Lire aussi : Du camp cigarettes à la cité provisoire. Près du Havre, deux baraquements ont été restaurés
Des chaussures de GI’s dans le mur !
« Les baraquements étaient à l’origine en bois. Puis, ils ont été recouverts de pierres par les Gonfrevillais pour pouvoir y vivre dedans l’hiver, explique Fanny Goncalvès, chargée de projet à la mairie de Gonfreville-l’Orcher. Nous avons réhabilité l’un des deux baraquements comme lors des camps américains. Et en enlevant les pierres, nous avons retrouvé des chaussures de GI’s dans le mur ! »
La visite démarre par ce baraquement reconstitué comme à l’époque des soldats américains. Des images d’archives, des objets et tenues ayant appartenu aux Américains nous plongent dans l’histoire peu connue de l’après Débarquement.
Toujours dans ce même baraquement en bois, on change de salle et les années passent. En 1947, les Américains quittent Gonfreville-l’Orcher et les baraquements deviennent des cités provisoires accueillant les sinistrés havrais. Des maquettes réhabilitent les cités Marcel Gondouin, de l’hôpital et Arthur Fleury.
Plongée dans la vie quotidienne des cités provisoires
Avec des images d’archives, des témoignages audio et vidéo et une borne interactive, on y découvre la dualité entre la vie féminine et masculine dans les années 60, les divertissements dans ces cités pauvres, la jeunesse malgré tout heureuse et les grandes figures qui ont marqué ces cités provisoires : Jacques Eberhard, Gaëtan Martineau, Marcel Le Mignot…
Dans le deuxième baraquement, recouvert de briques rouges, on peut observer une reconstitution d’un intérieur des années 1960. « Des images d’archives et des souvenirs de jeunesse racontés se mêlent dans des reconstitutions d’intérieurs pour transmettre toute l’émotion et le vécu des familles logées pendant près de 30 ans », présente le communiqué de presse de la mairie.
À l’extérieur, dans un troisième bâtiment, un cellier a été reconstitué avec des toilettes et de quoi laver le linge, comme à l’époque. « Ce sont les derniers vestiges des camps cigarettes. Il ne reste plus que trois baraquements à Gonfreville, souligne Fanny Goncalvès. Les élus ont vraiment tenu à garder cette mémoire. »
Un musée de qualité
La réalisation de ce musée est le fruit de la collaboration entre la Ville de Gonfreville-l’Orcher, l’association gonfrevillaise des cités provisoires et des professionnels du secteur muséographique.
La scénographie de ce petit musée a été imaginée par l’Atelier Deltaèdre. Le cheminement dans les deux baraquements, avec des scènes extérieures, a été très bien pensé. La visite est une véritable plongée dans le quotidien des GI’s et des populations civiles de l’époque. On s’y croirait vraiment !
En images:source
ps j'ai bien connu ces bâtiments dans ma jeunesse (souvenirs,souvenirs)
Après le Débarquement, Gonfreville-l'Orcher a accueilli des camps de transit des GI's. Ces camps ont ensuite hébergés les sinistrés du Havre. Un musée raconte cette histoire.

Les anciens baraquements des camps cigarette de GI’s de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), sont devenus un musée.
À partir de 1945, le plateau de Gonfreville-l’Orcher, près du Havre (Seine-Maritime), a été l’un des plus grands camps de transit, dits aussi « camps cigarette » car financés par les grands cigarettiers américains, pour le rapatriement des troupes américaines.
À Gonfreville-l’Orcher, endroit stratégique situé à l’estuaire de la Seine, l’armée américaine a installé le camp « Philip Morris », véritable ville dans la ville, avec des commerçants, un cinéma baptisé le Capitol, un hôpital…
Un musée pour la mémoire des « camps cigarette »
« Après la fin de la guerre et le départ des Américains, Le Havre ayant été détruit, toutes ces baraques disponibles servirent à héberger les familles sinistrées dès 1947. La Ville de Gonfreville-l’Orcher passe alors de 4 500 habitants à un peu plus de 8 000 habitants en 1948 », précise la Ville de Gonfreville-l’Orcher.
Avec l’Association gonfrevillaise des cités provisoires, la Ville a entrepris la rénovation de deux des trois bâtiments restants, avec l’objectif de les restaurer dans leur état d’origine. Ce nouveau musée, baptisé Maison du patrimoine et des cités provisoires, a ouvert ses portes symboliquement le mercredi 8 mai 2019.
Lire aussi : Du camp cigarettes à la cité provisoire. Près du Havre, deux baraquements ont été restaurés
Des chaussures de GI’s dans le mur !
« Les baraquements étaient à l’origine en bois. Puis, ils ont été recouverts de pierres par les Gonfrevillais pour pouvoir y vivre dedans l’hiver, explique Fanny Goncalvès, chargée de projet à la mairie de Gonfreville-l’Orcher. Nous avons réhabilité l’un des deux baraquements comme lors des camps américains. Et en enlevant les pierres, nous avons retrouvé des chaussures de GI’s dans le mur ! »
La visite démarre par ce baraquement reconstitué comme à l’époque des soldats américains. Des images d’archives, des objets et tenues ayant appartenu aux Américains nous plongent dans l’histoire peu connue de l’après Débarquement.
Toujours dans ce même baraquement en bois, on change de salle et les années passent. En 1947, les Américains quittent Gonfreville-l’Orcher et les baraquements deviennent des cités provisoires accueillant les sinistrés havrais. Des maquettes réhabilitent les cités Marcel Gondouin, de l’hôpital et Arthur Fleury.
Plongée dans la vie quotidienne des cités provisoires
Avec des images d’archives, des témoignages audio et vidéo et une borne interactive, on y découvre la dualité entre la vie féminine et masculine dans les années 60, les divertissements dans ces cités pauvres, la jeunesse malgré tout heureuse et les grandes figures qui ont marqué ces cités provisoires : Jacques Eberhard, Gaëtan Martineau, Marcel Le Mignot…
Dans le deuxième baraquement, recouvert de briques rouges, on peut observer une reconstitution d’un intérieur des années 1960. « Des images d’archives et des souvenirs de jeunesse racontés se mêlent dans des reconstitutions d’intérieurs pour transmettre toute l’émotion et le vécu des familles logées pendant près de 30 ans », présente le communiqué de presse de la mairie.
À l’extérieur, dans un troisième bâtiment, un cellier a été reconstitué avec des toilettes et de quoi laver le linge, comme à l’époque. « Ce sont les derniers vestiges des camps cigarettes. Il ne reste plus que trois baraquements à Gonfreville, souligne Fanny Goncalvès. Les élus ont vraiment tenu à garder cette mémoire. »
Un musée de qualité
La réalisation de ce musée est le fruit de la collaboration entre la Ville de Gonfreville-l’Orcher, l’association gonfrevillaise des cités provisoires et des professionnels du secteur muséographique.
La scénographie de ce petit musée a été imaginée par l’Atelier Deltaèdre. Le cheminement dans les deux baraquements, avec des scènes extérieures, a été très bien pensé. La visite est une véritable plongée dans le quotidien des GI’s et des populations civiles de l’époque. On s’y croirait vraiment !
En images:source

ps j'ai bien connu ces bâtiments dans ma jeunesse (souvenirs,souvenirs)
jean-pierre- Age : 65
Date d'inscription : 03/12/2018
Nombre de messages : 1376
Re: Près du Havre, les « camps cigarette » des GI’s
Bonjour Jean-Pierre
intéressant ce musée .......
un peu loin pour nous, au départ du 06
dommage.
nos voyages prioritaires sont pour la petite fille
le reste du temps nous essayons de remplir le compte bancaire
merci pour ce partage
intéressant ce musée .......
un peu loin pour nous, au départ du 06
dommage.
nos voyages prioritaires sont pour la petite fille
le reste du temps nous essayons de remplir le compte bancaire
merci pour ce partage
Z06- Admin
- Age : 71
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 51836
Re: Près du Havre, les « camps cigarette » des GI’s
Une histoire que je ne connaissais pas.
C'est bien d'avoir réhabilité ces lieux et d'en avoir fait un musée, il faut garder les traces de ces
baraquements chargés d'Histoire.
Leur rénovation est une réussite.
C'est bien d'avoir réhabilité ces lieux et d'en avoir fait un musée, il faut garder les traces de ces
baraquements chargés d'Histoire.
Leur rénovation est une réussite.
Annick- Admin
- Age : 75
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 81318
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