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l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
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l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
Aujourd'hui a lieu la fête de l'oignon rosé à Roscoff, où beaucoup viennent faire leur approvisionnement pour l'hiver:
En 1647, Frère Cyril un moine capucin sema la première graine dans les jardins du couvent à son retour de Lisbonne.
Roscoff avait alors une activité liée au commerce maritime basée sur l’exportation de sel provenant du sud de la Bretagne et de toile de lin fabriquée dans la région. Les légumes cultivés dans les jardins servaient au ravitaillement des marins.
Les oignons constituèrent un aliment essentiel pour eux, car il apportait de la vitamine C afin de se prémunir contre le scorbut. La culture de l’oignon se développa grâce à ses qualités gustatives, et sa longue conservation. Les oignons sont tressés en bottes de 4kgs, et enfilées sur un bâton porté à l’épaule.
C’est au 19ème siècle que la notoriété de l’oignon de Roscoff prit de l’ampleur. En 1928 un jeune roscovite tenta l’aventure d’aller vendre ses oignons en Angleterre. Quand il revint, il avait vendu sa cargaison et s’était enrichi.
Depuis, chaque année plus nombreux les roscovites surnommés « Johnny » (petit Jean) par les anglais, (ils avaient parfois 9 ou 10 ans) s’expatrient dès la fin Juillet pour aller vendre leurs oignons au porte à porte dans toute la grande Bretagne à pied d’abord puis à vélo à partir de 1920.
C’est un métier difficile, mais rentable. Dans les années 20, 9000 tonnes d’oignons furent vendues Outre Manche, par près de 1400 Johnnie. La crise économique de 1930, la 2ème guerre mondiale, la dévaluation de la livre, et le protectionnisme anglais ont conduit au déclin des ventes Outre Manche. Il reste encore une quinzaine de johnnie qui font perdurer la tradition.
Il existe à ce jour, 56 producteurs d’oignons dans la zone légumière soit 65 hectares pour 1300 tonnes d’oignons roses.
L’oignon rosé de Roscoff a reçu l’appellation AOC le 8 juillet 2009. Il est savoureux, sucré et fondant et est considéré davantage comme un légume à part entière que comme un condiment. Il se reconnait avant tout par sa couleur rosée ; il met nettement moins de temps à cuire que les autres oignons et les britanniques en sont friands. Les grands restaurateurs de la région en ont fait leur ingrédient de choix.
Chaque année en août a lieu à Roscoff, la fête de l’oignon rosé.
En cette année 2010, un nouveau Johnny s’applique à botteler des oignons rosés dans son jardin, et dès la fête terminée il quittera sa famille pour partir sur les routes d’Ecosse avec sa camionnette qui a remplacé le vélo d’autrefois. Et il fait ceci depuis 13 ans déjà, entre août et mars, parcourant jusqu’à 2000 kms en 5 semaines pour livrer les épiceries fines et les particuliers qui en sont friands et cela de génération en génération.
C’est un métier de liberté et de conviction qui demande aussi l’apprentissage d’une autre langue et qui enrichi par les nouvelles rencontres avec des personnes ayant une autre façon de vivre, et à l’humour reconnu. Difficile de quitter sa famille durant de longs mois, mais les moyens modernes permettent actuellement de rentrer plus souvent au pays. Aujourd’hui le johnny dort à l’hôtel mais autrefois il le faisait sur son tas d’oignons La baisse
actuelle de la livre Sterling, menace cruellement ce métier.
En 1647, Frère Cyril un moine capucin sema la première graine dans les jardins du couvent à son retour de Lisbonne.
Roscoff avait alors une activité liée au commerce maritime basée sur l’exportation de sel provenant du sud de la Bretagne et de toile de lin fabriquée dans la région. Les légumes cultivés dans les jardins servaient au ravitaillement des marins.
Les oignons constituèrent un aliment essentiel pour eux, car il apportait de la vitamine C afin de se prémunir contre le scorbut. La culture de l’oignon se développa grâce à ses qualités gustatives, et sa longue conservation. Les oignons sont tressés en bottes de 4kgs, et enfilées sur un bâton porté à l’épaule.
C’est au 19ème siècle que la notoriété de l’oignon de Roscoff prit de l’ampleur. En 1928 un jeune roscovite tenta l’aventure d’aller vendre ses oignons en Angleterre. Quand il revint, il avait vendu sa cargaison et s’était enrichi.
Depuis, chaque année plus nombreux les roscovites surnommés « Johnny » (petit Jean) par les anglais, (ils avaient parfois 9 ou 10 ans) s’expatrient dès la fin Juillet pour aller vendre leurs oignons au porte à porte dans toute la grande Bretagne à pied d’abord puis à vélo à partir de 1920.
C’est un métier difficile, mais rentable. Dans les années 20, 9000 tonnes d’oignons furent vendues Outre Manche, par près de 1400 Johnnie. La crise économique de 1930, la 2ème guerre mondiale, la dévaluation de la livre, et le protectionnisme anglais ont conduit au déclin des ventes Outre Manche. Il reste encore une quinzaine de johnnie qui font perdurer la tradition.
Il existe à ce jour, 56 producteurs d’oignons dans la zone légumière soit 65 hectares pour 1300 tonnes d’oignons roses.
L’oignon rosé de Roscoff a reçu l’appellation AOC le 8 juillet 2009. Il est savoureux, sucré et fondant et est considéré davantage comme un légume à part entière que comme un condiment. Il se reconnait avant tout par sa couleur rosée ; il met nettement moins de temps à cuire que les autres oignons et les britanniques en sont friands. Les grands restaurateurs de la région en ont fait leur ingrédient de choix.
Chaque année en août a lieu à Roscoff, la fête de l’oignon rosé.
En cette année 2010, un nouveau Johnny s’applique à botteler des oignons rosés dans son jardin, et dès la fête terminée il quittera sa famille pour partir sur les routes d’Ecosse avec sa camionnette qui a remplacé le vélo d’autrefois. Et il fait ceci depuis 13 ans déjà, entre août et mars, parcourant jusqu’à 2000 kms en 5 semaines pour livrer les épiceries fines et les particuliers qui en sont friands et cela de génération en génération.
C’est un métier de liberté et de conviction qui demande aussi l’apprentissage d’une autre langue et qui enrichi par les nouvelles rencontres avec des personnes ayant une autre façon de vivre, et à l’humour reconnu. Difficile de quitter sa famille durant de longs mois, mais les moyens modernes permettent actuellement de rentrer plus souvent au pays. Aujourd’hui le johnny dort à l’hôtel mais autrefois il le faisait sur son tas d’oignons La baisse
actuelle de la livre Sterling, menace cruellement ce métier.
Invité- Invité
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
http://moe.mabul.org/up/moe/2009/08/23/img-0959550nh4w.jpg.html
le temps de mettre en place mes images de l'an dernier, et je vous les transmets, à +
le temps de mettre en place mes images de l'an dernier, et je vous les transmets, à +
Invité- Invité
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
https://sd-1.archive-host.com/membres/up/587557241/ROSCOFF_Fete_des_oignons_23-24_aout_2008.pps
Invité- Invité
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
C'est très intéressant, Brocéliande.
C'est bien que la tradition vers l'Angleterre perdure, même si elle est moins intense.
Dans ton PPS, j'aime bien la photo de la bicyclette chargée d'oignons.
Est-ce toi qui as fait ce PPS à l'aide de tes photos ?
Il est superbe.
C'est bien que la tradition vers l'Angleterre perdure, même si elle est moins intense.
Dans ton PPS, j'aime bien la photo de la bicyclette chargée d'oignons.
Est-ce toi qui as fait ce PPS à l'aide de tes photos ?
Il est superbe.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
Je t'ai lue avec beaucoup d'intérêt, merci Brocéliande et bravo
Invité- Invité
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
Oui Annick, ce sont mes photos de l'an dernier; j'avais commencé à les mettre en place mais je n'avais pas terminé, je l'ai fait pour vous.
Je reviens de Plougastel Daoulas à la fête du maërl, autre histoire; j'ai aussi pris quelques photos jusqu'à ce que ma batterie soit vide. Dans les jours à venir, je vous donnerai des explications et aussi les photos qui vont avec.
Il a fait une journée splendide, j'étais seule mais j'ai pu bavarder avec un couple de Quimperlé et j'ai mangé sur place. Il y avait la foule et encore ce soir quand je suis partie.
Bonne soirée à vous, contente de vous faire plaisir. Merci à toi aussi Campanule.
Je reviens de Plougastel Daoulas à la fête du maërl, autre histoire; j'ai aussi pris quelques photos jusqu'à ce que ma batterie soit vide. Dans les jours à venir, je vous donnerai des explications et aussi les photos qui vont avec.
Il a fait une journée splendide, j'étais seule mais j'ai pu bavarder avec un couple de Quimperlé et j'ai mangé sur place. Il y avait la foule et encore ce soir quand je suis partie.
Bonne soirée à vous, contente de vous faire plaisir. Merci à toi aussi Campanule.
Invité- Invité
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
Et bien félicitations, Brocéliande, ton montage est vraiment plaisant à regarder entre photos et documents.
Tu vas voir les fêtes de ta région, c'est bien de sortir ainsi, et aujourd'hui il a fait un temps superbe.
Bonne soirée à toi.
Tu vas voir les fêtes de ta région, c'est bien de sortir ainsi, et aujourd'hui il a fait un temps superbe.
Bonne soirée à toi.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: l'oignon rosé de Roscoff (Finistère)
Cela m'arrive en effet, d'aller voir les fêtes de ma région mais pas très loin maintenant, et je n'étais jamais allée à la fête du maërl; je connaissais le maërl en partie tout au moins car j'ai habité à Port-Launay sur la rivière l'Aulne près de Châteaulin, tout de suite après la guerre car seuls ceux qui travaillaient à Brest pouvaient y habiter la ville étant détruite l'habitat manquait et mon père se trouvait à Dakar à cette époque.
Je ferai un texte sur l'utilisation du maërl dès que j'aurai un moment. Je te souhaite une bonne journée et à ceux qui passeront par là également.
Je ferai un texte sur l'utilisation du maërl dès que j'aurai un moment. Je te souhaite une bonne journée et à ceux qui passeront par là également.
Invité- Invité
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