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" Histoires Vraies " ou Le Savoir "
+5
Z06
lilas
Annick
Magnolio
Marialys
9 participants
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" Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 29 mars 2016
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Saviez-vous " ?
Histoire de France cachée : Les îles du bagne pour enfants.. "
On le savait mais, pas la peine de chercher dans les manuels scolaires,
ce que l’histoire officielle préfère passer sous silence ou minimiser ….
Les enfants dormaient dans ces cages "
Un Très Bon Mardi
à Toutes et Tous
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Saviez-vous " ?
Histoire de France cachée : Les îles du bagne pour enfants.. "
On le savait mais, pas la peine de chercher dans les manuels scolaires,
ce que l’histoire officielle préfère passer sous silence ou minimiser ….
Les îles ont servi de prisons. On le sait. Mais connait-on celles qui ont abrité des bagnes pour enfants ? Cela se passe au temps où les enfants gênaient les grandes personnes. Un temps pas si lointain où l’on mettait les enfants indisciplinés et les adolescents dans des centres pénitentiaires, baptisés « colonies agricoles » ou « maisons de rééducation ». Ils y passaient un moment infernal dans des conditions épouvantables, dans des lieux perdus au milieu de nulle part, cernés par les flots ou par les collines oubliées, sans nouvelles ou presque de leur famille. C’est dans l’air du temps de ce milieu du XIXème siècle. « On ne veut pas de ça chez nous ». Fort de ce credo peu constructif, des lois sont votées un peu partout en Europe. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, Napoléon III veut se débarrasser des innombrables enfants gavroches, prostitués, orphelins vomis par la balbutiante Révolution industrielle. Les petits morveux rapinent les bourgeoises dans les venelles tandis que les morveuses tapinent le bourgeois. Mais ces « petits morveux » sont aussi des orphelins, des mal-aimés, des gênants, des enfants illégitimes de filles-mères, des innocents aux dents jaunes. On les envoie dans des centres de rééducation, la plupart du temps dans les campagnes, parfois dans des îles qui s’éparpillent le long du beau littoral tricolore ou dans nos colonies. Les îles constituent des prisons parfaites, des endroits difficiles d’accès, des lieux où la sortie n’est d’aucun secours. En février 1861, une soixantaine de mineurs âgés de cinq à vingt et un ans sortent de la prison de la Roquette à Paris, une maison de correction d’Etat, et prennent la direction de la plus sauvage et la plus belle des îles d’Or en Méditerranée. Ils seront suivis par beaucoup d’autres. Une centaine d’enfants, dix pour cent des internés, sont morts au bagne de l’île du Levant, dont quatre avaient moins de dix ans (1). Les conditions de vie ineptes, la malnutrition, les sévices sexuels et la maladie faisaient des ravages . A partir de 1850 et jusqu’à la fin du XIXème siècle, de 1000 à 3000 petits condamnés par an sont envoyés dans ces colonies agricoles, gérées par une administration peu contrôlée ou par des religieux qui mélangeaient doctrine divine (récompense, espérance, épreuve et punition) avec disciplines strictes, trop strictes. Fortes de leur impunité et de leur isolement, ces colonies se sont transformées en bagne. Fichtre. Bagne ? Le mot n’est-il pas un peu fort ? Les enfants travaillent près de treize heures par jour, sauf le dimanche. Lever 6 heures. Un morceau de pain comme petit déjeuner. Ils ont le crâne rasé pour éviter les poux. La toilette n’existe pas. Ils sont ensuite affectés à des tâches agricoles (épierrages des champs, foin, ramassage des légumes) ou artisanalo-économiques (sandalerie, cordonnerie, charronnage, fromagerie). Interdiction de se parler. Repas à 13 heures, exclusivement du pain trempé dans un bouillon de légumes, le plus souvent secs, appelé « pitance ». Le soir, soupe. Pas de fruits frais, pas de viande, pas de poisson. Les punitions sont très diverses. Régime au pain sec, piquet à genoux, manège (on fait tourner l’enfant pendant une journée dans la cour), cachot, coups nombreux, voire systématiques, même s’ils sont interdits. Les coups de ceinture et de trousseau de clefs pleuvent, les sévices sexuels sont très répandus. Le taux de mortalité est très élevé. Les maladies pulmonaires et la dysenterie déciment ces enfants privés de tout. Le scandale des bagnes pour enfants éclata en 1934, au lendemain de l’évasion collective des enfants du bagne de Belle-Île, dans le Morbihan. Avant de manger sa soupe dans un silence absolu, un enfant avait osé mordre dans un morceau de fromage. Il fut immédiatement roué de coups par les surveillants. Une émeute et une évasion collective s’ensuivirent. Les gens de l’île et les touristes, alléchés par une prime de 20 francs par tête d’enfant, aidèrent les autorités à les chercher. Les 56 enfants « mutins » furent tous retrouvés. « C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse à l’enfant » écrit Jacques Prévert. . Les journalistes s’emparent de l’affaire. Le grand public ouvre les yeux. Mais ce n’est qu’en 1946 que les bagnes sont réformés. Toutefois, certaines structures et le personnel resteront en place quelques dizaines d’années mais dans des conditions d’hygiène et de discipline sensiblement améliorées. Le bagne de Belle-Île, renommé colonie pénitentiaire pour enfants, ne ferme ses portes qu’en 1977. Un bagne pour enfants en Bretagne " Les enfants du bagne " |
Un Très Bon Mardi
à Toutes et Tous
Dernière édition par Marialys le Dim 16 Déc 2018 - 12:28, édité 2 fois
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
CATASTROPHE, Ce bagne de Belle Ile !!! Pourquoi ne pas l'appeler Ile Moribond ???...
Espérons, toutefois, qu'une telle calamité ne se reproduise dans les décennies, voir les siècles à venir... L'humanité est tellement complexe !!!..
En tous cas, ton sujet est époustouflant, Marialys ! Sois remerciée de nous l'avoir révélé...
Espérons, toutefois, qu'une telle calamité ne se reproduise dans les décennies, voir les siècles à venir... L'humanité est tellement complexe !!!..
En tous cas, ton sujet est époustouflant, Marialys ! Sois remerciée de nous l'avoir révélé...
Magnolio- Date d'inscription : 15/04/2009
Nombre de messages : 2212
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
J'ignorais cela, Marialys,
Quelle horreur !
J'imagine des petits bouts de 6 ans au bagne !
On ne prenait pas grand soin de l'enfance à cette époque.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci Marialys de nous informer ...
Comme tu le dis Annick quel Horreur...
Je n'en avais jamais entendu parler...
Comme tu le dis Annick quel Horreur...
Je n'en avais jamais entendu parler...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 13001
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
je découvre
Z06- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 51379
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 3 avril 2016
Annick , ZO6 ,
Magnolio , Lilas ,
merci d'etre passé dans la rubrique ;
c'est vrai , que cela semble incroyable ,
mais c'est vrai !!!
Je vous souhaite un très Bon Dimanche ;
Bonjour à Toutes et Tous
" L'histoire de la " La Pétanque "
La première boule en acier aurait été fabriquée en 1927 à
Saint-Bonnet-le-Château, qui abrite à présent le Musée international
pétanque et boules. La même année, les règles de la pétanque furent
codifiées, mais ce n'est qu'en 1930 que les traditionnelles boules en bois
cloutées furent remplacées par celles en acier.
C'est à Jean Blanc que l'on doit cette évolution. La Fédération française
de pétanque et de jeu provençal (FFPJP) voit le jour le 31 juillet 1945
quand, forte de ses 10 000 membres, elle peut enfin quitter la section
provençale de la FFB .
Quant à la Fédération internationale, elle fut fondée le 8 mars 1958
à Marseille, même si c'est en Belgique, à Spa, que ses premières
bases furent jetées, un an plus tôt.
Un Très Bon Dimanche à Toutes
et Tous
Annick , ZO6 ,
Magnolio , Lilas ,
merci d'etre passé dans la rubrique ;
c'est vrai , que cela semble incroyable ,
mais c'est vrai !!!
Je vous souhaite un très Bon Dimanche ;
Bonjour à Toutes et Tous
" L'histoire de la " La Pétanque "
Le jeu de boules aurait été introduit en Gaule par les Romains.
Les boules ont d'abord été en argile, en pierre, en bois et enfin en acier.
Mais, après les "bouleurs" du Moyen Âge, l'âge d'or des boules fut
certainement la Renaissance où la noblesse s'empare du jeu de la même
façon que le bilboquet et le jeu de paume.
Pour des raisons obscures, il semblerait que le jeu de boules
ait été interdit au peuple de 1629 à la Révolution.
Dès le début du XIXe siècle, le jeu de boules est répandu du nord au sud
de la France.
En 1850, la première société officielle, "le Clos Jouve", fut fondée
dans la région de Lyon puis, en 1906, la Fédération lyonnaise et
régionale ouvre la voie en 1933 à la Fédération nationale des boules
qui deviendra Fédération française de boules (FFB) en 1942.
Bien que regroupant nombre de jeux de boules
(boule des berges, boule en bois, jeu provençal),
la FFB fut dominée
par le jeu de boule lyonnaise (128 000 joueurs en 1945),
jusqu'au début du XXe siècle.
Au XIXe siècle, alors que chaque région, ou presque, introduit une
variante d'usage, les méridionaux se passionnent pour la longue
ou jeu provençal avec des règles simplifiées, le libre choix du terrain,
mais où les tireurs font trois pas de course pour prendre leur élan.
En 1904, un Alsacien du nom de Félix Rofritsch entreprit la fabrication
des premières "boules cloutées" (en bois recouvert d'une carapace de métal,
formée de clous) dans son atelier de la rue des Fabres, à Marseille,
sous le label de "La Boule Bleue".
Le jeu provençal donnera naissance en 1907 à la pétanque, lors de
la partie historique à La Ciotat où un champion de jeu provençal,
Jules Hugues dit Lenoir, ne pouvant plus jouer à son jeu préféré
à cause de ses rhumatismes, s’est mis un jour, à tracer un rond,
envoyer le but à 5 ou 6 mètres, et, les "pieds tanqués", à jouer
ses boules pour se rapprocher du cochonnet.
Ceci se passait sur le terrain de boules d’un café "La boule étoilée"
(terrain baptisé ainsi en clin d'œil aux boules cloutées de l'époque)
dont les propriétaires s'appelaient Ernest et Joseph Pitiot.
Les deux frères comprirent vite l'intérêt de ce sport, notamment
Ernest qui s'appliqua à en finaliser les règles.
Il faudra néanmoins attendre le premier concours officiel à La Ciotat
en 1910 pour que le mot soit officialisé.
Le terme vient du provençal pè "pied" et tanca "tanqué", donnant
l'expression "jouer à la pétanque" ou encore "pés tanqués",
c’est-à-dire avec les pieds ancrés sur le sol, par opposition au
jeu provençal où le joueur peut prendre de l'élan.
Les innovations sont les suivantes : le jeu se pratique sur un terrain
plus court, le joueur lance sa boule sans élan ; les pieds joints,
à partir d'un cercle tracé au sol.
La première boule en acier aurait été fabriquée en 1927 à
Saint-Bonnet-le-Château, qui abrite à présent le Musée international
pétanque et boules. La même année, les règles de la pétanque furent
codifiées, mais ce n'est qu'en 1930 que les traditionnelles boules en bois
cloutées furent remplacées par celles en acier.
C'est à Jean Blanc que l'on doit cette évolution. La Fédération française
de pétanque et de jeu provençal (FFPJP) voit le jour le 31 juillet 1945
quand, forte de ses 10 000 membres, elle peut enfin quitter la section
provençale de la FFB .
Quant à la Fédération internationale, elle fut fondée le 8 mars 1958
à Marseille, même si c'est en Belgique, à Spa, que ses premières
bases furent jetées, un an plus tôt.
Un Très Bon Dimanche à Toutes
et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
merci pour toutes ces informations mais quelle horreur
je ne savais qu'il avait existé des bagnes pour enfants
je ne savais qu'il avait existé des bagnes pour enfants
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
oui je croit que a l'endroit en France ou il y a des nudistes je ne sait plus le nom autrefois il y avait un bagne pour enfants ,a Paris il y a un musè ou ils parlent des enfants abandonnès glaçants
Pinson- Date d'inscription : 02/08/2014
Nombre de messages : 2158
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Coucou Marialys, je n'avais pas encore vu cette rubrique, tu sais vraiment nous intéresser, bravo et merci
Le bagne des enfants, je ne connaissais pas, quelle horreur !!
Bon dimanche
Le bagne des enfants, je ne connaissais pas, quelle horreur !!
Bon dimanche
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
belle info pour les boules
merci
merci
Z06- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 51379
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci pour ta documentation sur la pétanque, Marialys
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Atroce ce bagne pour enfants ! mais si chez ça n'existe plus malheureusement des enfants martyrs il y en a encore dans le monde!
quand mon petit homme me raconte son enfance chez les frères ça fait froid dans le dos! il en est encore marqué!
Merci Marialys pour l'histoire des boules j'étais loin de savoir tout ça!
quand mon petit homme me raconte son enfance chez les frères ça fait froid dans le dos! il en est encore marqué!
Merci Marialys pour l'histoire des boules j'étais loin de savoir tout ça!
louange40- Date d'inscription : 30/03/2016
Nombre de messages : 273
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci Marialys pour la pétanque...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 13001
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 5 avril 2016
Merci amantha , Pinson ,
Annick , ZO6 ,
Louange , Lilas ,
Emeraude , de passer dans la rubrique ;
çà me fait plaisir que cela vous plaise ;
je vous souhaite une très belle journée ;
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Petit Ramoneur Savoyard ,
n'est Pas un Mythe " !
Au XIXe siècle, la tradition des petits ramoneurs savoyards amenait
certains enfants de Savoie à partir sur les routes de France pour
aller ramoner les cheminées dans les villes, afin de fuir la
pauvreté des familles nombreuses.
Le petit ramoneur est devenu l'emblème joyeux et coquin des Pays de Savoie .
Le ramonage était mal payé, mais les parents des familles pauvres
devaient accepter que leurs enfants fassent ce travail.
Départ le jour de la Saint-Gras et retour l'année suivante, à la belle saison.
Dès 6 ans, les enfants sillonnaient à pied les routes de France,
avec le maître ramoneur qui les a enrôlés...
Ils ramonaient avec un hérisson, mais ils pouvaient aussi grimper à l'intérieur
du conduit de cheminée pour la racler.
En arrivant en haut, ils criaient « Haut en bas ! ».
Une échelle de 2 mètres leur permettait d'accéder à l'ouverture
en bas de la cheminée.
La suie, récupérée dans des sacs, était revendue à des usines .
Le maître ramoneur imposait 14 heures de travail par jour toute la semaine.
S'ils voulaient aller à la messe le dimanche, ils devaient en acheter
ce droit à leur patron.
Les maîtres ramoneurs étaient, la plupart du temps, d'anciens ramoneurs
trop grands pour grimper dans les cheminées et se trouvaient responsables
d'une équipe de 3 à 6 enfants, appelés « Farias ». Tous travaillaient pour un patron.
L'argent récolté, était récupéré intégralement par le maître ramoneur.
Et souvent, il battait les enfants pour prendre aussi leurs pourboires.
Il était chargé de fournir des vêtements neufs, de leur donner un logement,
une paire de chaussures et le matériel de travail.
Quand ils rentraient, en mai, le maître reversait aux familles une somme
d'argent, équivalente au prix d'un veau.
Malheureusement, il arrivait que les petits ramoneurs meurent de froid
ou la tête fracassée lors d'une chute.
Fréquemment, ils contractaient des maladies respiratoires et devenaient
allergiques ou aveugles à cause de la suie.
Pour finir, les lois françaises de 1874 et de 1892, relatives à l'emploi
des enfants, découragèrent les maîtres ramoneurs à employer tous
ces pauvres enfants en bas âge et les obligèrent à changer leurs
méthodes de travail .
Un Bon Mardi à Toutes et Tous
Merci amantha , Pinson ,
Annick , ZO6 ,
Louange , Lilas ,
Emeraude , de passer dans la rubrique ;
çà me fait plaisir que cela vous plaise ;
je vous souhaite une très belle journée ;
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Petit Ramoneur Savoyard ,
n'est Pas un Mythe " !
Au XIXe siècle, la tradition des petits ramoneurs savoyards amenait
certains enfants de Savoie à partir sur les routes de France pour
aller ramoner les cheminées dans les villes, afin de fuir la
pauvreté des familles nombreuses.
Le petit ramoneur est devenu l'emblème joyeux et coquin des Pays de Savoie .
Le ramonage était mal payé, mais les parents des familles pauvres
devaient accepter que leurs enfants fassent ce travail.
Départ le jour de la Saint-Gras et retour l'année suivante, à la belle saison.
Dès 6 ans, les enfants sillonnaient à pied les routes de France,
avec le maître ramoneur qui les a enrôlés...
Ils ramonaient avec un hérisson, mais ils pouvaient aussi grimper à l'intérieur
du conduit de cheminée pour la racler.
En arrivant en haut, ils criaient « Haut en bas ! ».
Une échelle de 2 mètres leur permettait d'accéder à l'ouverture
en bas de la cheminée.
La suie, récupérée dans des sacs, était revendue à des usines .
Le maître ramoneur imposait 14 heures de travail par jour toute la semaine.
S'ils voulaient aller à la messe le dimanche, ils devaient en acheter
ce droit à leur patron.
Les maîtres ramoneurs étaient, la plupart du temps, d'anciens ramoneurs
trop grands pour grimper dans les cheminées et se trouvaient responsables
d'une équipe de 3 à 6 enfants, appelés « Farias ». Tous travaillaient pour un patron.
L'argent récolté, était récupéré intégralement par le maître ramoneur.
Et souvent, il battait les enfants pour prendre aussi leurs pourboires.
Il était chargé de fournir des vêtements neufs, de leur donner un logement,
une paire de chaussures et le matériel de travail.
Quand ils rentraient, en mai, le maître reversait aux familles une somme
d'argent, équivalente au prix d'un veau.
Malheureusement, il arrivait que les petits ramoneurs meurent de froid
ou la tête fracassée lors d'une chute.
Fréquemment, ils contractaient des maladies respiratoires et devenaient
allergiques ou aveugles à cause de la suie.
Pour finir, les lois françaises de 1874 et de 1892, relatives à l'emploi
des enfants, découragèrent les maîtres ramoneurs à employer tous
ces pauvres enfants en bas âge et les obligèrent à changer leurs
méthodes de travail .
Un Bon Mardi à Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Très beau reportage, Marialys !
Quelle misère de voir des enfants embauchés à faire ce travail dès l'âge de 6 ans.
Comme l'enfance était malmenée à cette époque.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
je connaissais un peu l'histoire des petits ramoneurs mais pas aussi complètement Marialys merci pour toutes ses précisions quelle tristesse pour ces enfants!
ça me fait penser à ma petite grand-mère qui a tant souffert durant son enfance! mais je pense qu'on a toutes des grands parents qui ont connu la misère!
ma mamie m'a transmis sa force! elle a tout vécu!
ça me fait penser à ma petite grand-mère qui a tant souffert durant son enfance! mais je pense qu'on a toutes des grands parents qui ont connu la misère!
ma mamie m'a transmis sa force! elle a tout vécu!
louange40- Date d'inscription : 30/03/2016
Nombre de messages : 273
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
C'est vrai Louange, nos grands-parents avaient une vie dure, ils étaient courageux.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci Marialys c'était triste pour ces enfants...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 13001
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
oui les enfants a une époque avaient la vie dure et leurs parents aussi , il existe beaucoup de pays du tiers monde ou les enfants travaillent dur aussi malheureusement .
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Tiers monde et travail des enfants: les conséquences terribles de la bien-pensance occidentale
Encore un sujet difficile sur lequel prendre le risque d'être publiquement à contre-courant de l'actuelle bien-pensance anti-mondialiste française ne peut que rapporter des ennuis, mais tant pis, je dois être masochiste...Les bonnes intentions ne suffisent pas à promouvoir de bonnes politiques. Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, la croisade des associations occidentales contre le travail des enfants dans le pays du tiers monde aboutit souvent à détériorer gravement les conditions de vie de ces mêmes enfants. Les employeurs occidentaux refusant désormais cette main d'oeuvre par peur de campagnes de boycott, ces enfants se retrouvent fréquemment contraints à devoir travailler dans des conditions bien plus mauvaises pour des employeurs locaux (photo), voire, pire encore, à se prostituer.
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 4 mai 2016
Merci à Toutes et Tous ,
d'etre passé dans la rubrique ;
Aujourd'hui :
" L'HISTOIRE DU PAPIER "
Le papier est né en Chine vers la fin du IIIème siècle avant l'ère chrétienne,
sous le règne de l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin).
Au VIIIème siècle, les arabes apprennent l'art chinois de fabrication du papier,
et le transmettent peu à peu à l'occident. Au XVème siècle, l'invention
de la typographie par Gutenberg accroît la consommation de papier.
Mais c'est au XIXème siècle que l'industrie du papier prend réellement son essor.
Au siècle suivant, elle devient l'industrie lourde que nous connaissons aujourd'hui.
Le papier a toujours accompagné l'activité et le développement de l'homme,
assurant par là même l'essor des peuples qui en maîtrisaient la fabrication.
Le présent document raconte la naissance et le développement de ce vecteur
de la culture et de la technologie.
" Les débuts du papier "
Qui connaît Tsaï Loun, ministre chinois de l'Agriculture ?
Pas grand monde, sans doute. Pourtant, c'est lui qui, après la naissance en Chine
vers la fin du IIIe siècle avant l'ère chrétienne, codifie l'art de fabriquer le papier,
en 105 après J.-C., en préconisant d'utiliser des fibres issues de bambou, des écorces
de mûrier et surtout du lin et du chanvre. Le père du papier moderne en somme, et le
rédacteur de la première certification "ISO 9000" pour la papeterie !
Cet art de fabriquer le papier restera chinois et japonais jusqu'au VIIIème siècle avant
de passer chez les Arabes, à la suite de la bataille de Samarkand en 751.
Ces derniers comprennent rapidement tout le profit qu'ils peuvent tirer du papier
pour propager l'Islam.
Après l'introduction peu fructueuse du coton comme matière première fibreuse
pour améliorer la blancheur, ils en font leur vecteur de communication numéro un.
À ce titre, le papier peut être considéré comme le premier grand média de masse.
Dès lors, à mesure que les Arabes progressent vers l'Occident, le papier y fait
son apparition : on le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900, à Xàtiva
(San Felipe, Espagne) en 1056, en Sicile en 1102, à Fabriano
(Italie) en 1276
et en France au début du XIVème siècle.
En 1184, Fès au Maroc comptait plus de 400 moulins à papier
" Le rôle de l'invention de la typographie "
Vers 1440, nouvelle révolution : l'invention de la typographie (basée sur le principe de caractères mobiles) par Gutenberg dope l'utilisation et donc la fabrication du papier, qui deviendra complètement artisanale avec la généralisation des piles à maillets actionnées par l'énergie hydraulique.
Les adeptes de la nouvelle église réformée choisissent à leur tour le papier pour assurer leur propagande.
À l'époque, les artisans papetiers, majoritairement protestants, propulsent la France au premier rang parmi les nations papetières. Malheureusement, la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 sonne à jamais le glas de la supériorité française dans ce secteur ;
L'apport capital des hollandais
L’invention par les Hollandais du cylindre qui porte leur nom, reste un événement marquant pour la trituration des chiffes et des chiffons et pour l’histoire du papier. Cette nouvelle technique apporte des avantages considérables par rapport à celle des piles à maillets. On peut citer :
L’utilisation de tels cylindres en Hollande est mentionnée en 1673 mais il faut attendre le début du XVIIIème siècle pour voir leur apparition dans le reste de l’Europe : 1710 en Allemagne de l’ouest, 1711 en Prusse, 1726 en Suisse et vers 1750 en Angleterre.
Leur implantation en France est beaucoup plus laborieuse. Elle se situe vers 1730-1740.
Les initiatives de l’époque sont cependant, pratiquement toutes vouées à l’échec,
à cause du manque de compétence des maîtres charpentiers utilisés pour la construction
et la mise en service de ces cylindres. La plupart des papetiers qui tentent alors l’expérience reviennent très vite à leurs traditionnelles piles à maillet. D’autres tentatives plus ou moins fructueuses ont également lieu entre 1750 et 1770 dont celle de 1761 au moulin de
Puymoyen en Angoumois, et celle de 1766 à Lana dans les Vosges.
Pierre de Montgolfier d’Annonay fait également une tentative après 1750, qui elle aussi
n’est pas très concluante. La maîtrise de l’utilisation des piles hollandaises en France
est surtout due à l’intervention de Jean-Guillaume Ecrevisse, papetier hollandais
et collaborateur de l’Inspecteur des Manufactures Nicolas Desmarest. Ecrevisse
équipe de nombreux moulins entre 1760 et 1780, dont ceux de Montgolfier et
Johannot à Annonay à partir de 1780 et ceux d’Essonnes de 1781 à 1785.
C'est incontestablement le XIXème siècle qui permet au papier d'acquérir toutes ses lettres de noblesse et à son procédé de fabrication d'opérer sa grande mutation, en passant de l'artisanat à l'industrie lourde. Pour y parvenir, deux verrous résistent :
Le premier verrou saute au moment de la Révolution française, grâce à Nicolas Robert qui invente la machine à fabriquer le papier "à grande étendue". Les principes de la fabrication industrielle à grande échelle sont posés.
" La fabrication du papier à partir du bois "
Le second verrou résiste jusqu'au milieu du XIXème siècle. Face aux difficultés d'approvisionnement en chiffons de plus en plus grandes, notamment à cause de la flambée des prix, les papetiers recherchent de nouvelles matières premières. On pense alors tout naturellement au bois.
Une idée qui n'a rien de nouveau : les Chinois avaient déjà fabriqué du papier à partir de fibres d'écorces et de bambous. Plusieurs tentatives d'utilisation du bois avaient même eu lieu au XVIIIème siècle et au début du XIXème, mais l'histoire ne les retiendra pas et attribuera l'invention de la première pâte de bois à un tisserand natif de Saxe : Friedrich Gottlob Keller, qui fabrique de la pâte mécanique au moyen d'une meule et dépose un brevet en 1844.
Keller cède en 1846 son invention à un autre Allemand de Saxe, Heinrich Voelter. Ce dernier perfectionne le système, puis s’associe avec J.M. Voith fondateur de la puissante firme allemande pour la construction de matériel papetier.
Aristide Berges reste l'un des grands promoteurs de cette pâte mécanique de meule. Il dépose trois brevets sur des améliorations du procédé et sur l'emploi de la pâte mécanique dans la fabrication des papiers. Il est également connu pour être le premier à domestiquer et à utiliser l'énergie "stockée dans les montagnes", qu'il nomme la Houille Blanche, pour faire tourner ses défibreurs à meule à Lancey, dans la vallée du Grésivaudan, près de Grenoble.
En 1885, la pâte mécanique devient la matière première essentielle pour produire du papier journal, acceptée par la plupart des éditeurs de journaux aux États-Unis et au Canada.
Le passage du stade artisanal à l'industrie lourde
L’industrie papetière, tirée par une consommation de papier sans cesse croissante, devient ainsi une industrie lourde. En 1908, la plus grosse machine à papier au monde, d'une largeur de 4,30 mètres, se trouve à Sittingbourne en Angleterre, et peut produire du papier journal à 165 m/mn.
La vitesse de production de 200 m/mn supposée être une limite difficilement franchissable à l’époque est malgré tout atteinte vers 1910.
En 1935 la plus grosse machine à papier au monde se trouve également en Angleterre, elle mesure 8,15 mètres de laize et fabrique du papier journal à plus de 425 m/mn ! La vitesse de fabrication de 1000 m/mn est franchie vers 1958 et en 2000, la vitesse record de 1800 m/mn est atteinte pour la fabrication du papier journal.
Pour alimenter ces monstres d’acier, deux grands procédés en continu sont mis au point entre les deux guerres pour préparer de la pâte à partir de copeaux de bois. Le but est d’utiliser au maximum les déchets de scierie et le bois non utilisé comme bois d’œuvre. Un procédé d’obtention de pâte mécanique de raffineur -- ou défibreur à disques sous pression -- est développé par le suédois Arno Asplund dès 1931, pour être utilisé industriellement à partir des années 1956-1960. Ce procédé est à l’origine de la pâte TMP (Thermomechanical Pulping) et CTMP (Chemi Thermomechanical Pulping). Un autre grand procédé de préparation de pâte chimique en continu est mis au point par Johan Richter de la société suédoise Kamyr AB, dés 1938 au stade laboratoire à Karlsborg. Une première application industrielle démarre en 1947 à Fengersfors en Suède.
" IMAGES DE MACHINE A PAPIER " à la " FONTAINE DE VAUCLUSE "
Malheureusement , nous ne verront plus , ces machines ,
à la Fontaine de Vaucluse , car ils ont construit un immeuble à la place ;
dessous , se trouvent , pleins de magasins , d'ateliers de peinture ,
de crêperies , ect........ c'est magnifique à voir ,tout ces Artistes , et leurs tableaux !
Une Belle Journée à Toutes et Tous
Merci à Toutes et Tous ,
d'etre passé dans la rubrique ;
Aujourd'hui :
" L'HISTOIRE DU PAPIER "
Le papier est né en Chine vers la fin du IIIème siècle avant l'ère chrétienne,
sous le règne de l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin).
Au VIIIème siècle, les arabes apprennent l'art chinois de fabrication du papier,
et le transmettent peu à peu à l'occident. Au XVème siècle, l'invention
de la typographie par Gutenberg accroît la consommation de papier.
Mais c'est au XIXème siècle que l'industrie du papier prend réellement son essor.
Au siècle suivant, elle devient l'industrie lourde que nous connaissons aujourd'hui.
Le papier a toujours accompagné l'activité et le développement de l'homme,
assurant par là même l'essor des peuples qui en maîtrisaient la fabrication.
Le présent document raconte la naissance et le développement de ce vecteur
de la culture et de la technologie.
" Les débuts du papier "
Qui connaît Tsaï Loun, ministre chinois de l'Agriculture ?
Pas grand monde, sans doute. Pourtant, c'est lui qui, après la naissance en Chine
vers la fin du IIIe siècle avant l'ère chrétienne, codifie l'art de fabriquer le papier,
en 105 après J.-C., en préconisant d'utiliser des fibres issues de bambou, des écorces
de mûrier et surtout du lin et du chanvre. Le père du papier moderne en somme, et le
rédacteur de la première certification "ISO 9000" pour la papeterie !
Cet art de fabriquer le papier restera chinois et japonais jusqu'au VIIIème siècle avant
de passer chez les Arabes, à la suite de la bataille de Samarkand en 751.
Ces derniers comprennent rapidement tout le profit qu'ils peuvent tirer du papier
pour propager l'Islam.
Après l'introduction peu fructueuse du coton comme matière première fibreuse
pour améliorer la blancheur, ils en font leur vecteur de communication numéro un.
À ce titre, le papier peut être considéré comme le premier grand média de masse.
Dès lors, à mesure que les Arabes progressent vers l'Occident, le papier y fait
son apparition : on le retrouve à Bagdad en 793, au Caire en 900, à Xàtiva
(San Felipe, Espagne) en 1056, en Sicile en 1102, à Fabriano
(Italie) en 1276
et en France au début du XIVème siècle.
En 1184, Fès au Maroc comptait plus de 400 moulins à papier
" Le rôle de l'invention de la typographie "
Vers 1440, nouvelle révolution : l'invention de la typographie (basée sur le principe de caractères mobiles) par Gutenberg dope l'utilisation et donc la fabrication du papier, qui deviendra complètement artisanale avec la généralisation des piles à maillets actionnées par l'énergie hydraulique.
Roue hydraulique (Vallis Clausa) |
À l'époque, les artisans papetiers, majoritairement protestants, propulsent la France au premier rang parmi les nations papetières. Malheureusement, la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 sonne à jamais le glas de la supériorité française dans ce secteur ;
L'apport capital des hollandais
L’invention par les Hollandais du cylindre qui porte leur nom, reste un événement marquant pour la trituration des chiffes et des chiffons et pour l’histoire du papier. Cette nouvelle technique apporte des avantages considérables par rapport à celle des piles à maillets. On peut citer :
- les faibles pertes en matières sèches ;
- les gains en énergie et en personnel à production égale ;
- une qualité bien supérieure des papiers obtenus.
L’utilisation de tels cylindres en Hollande est mentionnée en 1673 mais il faut attendre le début du XVIIIème siècle pour voir leur apparition dans le reste de l’Europe : 1710 en Allemagne de l’ouest, 1711 en Prusse, 1726 en Suisse et vers 1750 en Angleterre.
Leur implantation en France est beaucoup plus laborieuse. Elle se situe vers 1730-1740.
Les initiatives de l’époque sont cependant, pratiquement toutes vouées à l’échec,
à cause du manque de compétence des maîtres charpentiers utilisés pour la construction
et la mise en service de ces cylindres. La plupart des papetiers qui tentent alors l’expérience reviennent très vite à leurs traditionnelles piles à maillet. D’autres tentatives plus ou moins fructueuses ont également lieu entre 1750 et 1770 dont celle de 1761 au moulin de
Puymoyen en Angoumois, et celle de 1766 à Lana dans les Vosges.
Pierre de Montgolfier d’Annonay fait également une tentative après 1750, qui elle aussi
n’est pas très concluante. La maîtrise de l’utilisation des piles hollandaises en France
est surtout due à l’intervention de Jean-Guillaume Ecrevisse, papetier hollandais
et collaborateur de l’Inspecteur des Manufactures Nicolas Desmarest. Ecrevisse
équipe de nombreux moulins entre 1760 et 1780, dont ceux de Montgolfier et
Johannot à Annonay à partir de 1780 et ceux d’Essonnes de 1781 à 1785.
L'invention de la machine à papier
Nicolas Robert |
- la formation industrielle de feuilles ou de bobines de papier ;
- l'approvisionnement en matières premières fibreuses.
Le premier verrou saute au moment de la Révolution française, grâce à Nicolas Robert qui invente la machine à fabriquer le papier "à grande étendue". Les principes de la fabrication industrielle à grande échelle sont posés.
" La fabrication du papier à partir du bois "
Le second verrou résiste jusqu'au milieu du XIXème siècle. Face aux difficultés d'approvisionnement en chiffons de plus en plus grandes, notamment à cause de la flambée des prix, les papetiers recherchent de nouvelles matières premières. On pense alors tout naturellement au bois.
F.G. Keller invente la pâte mécanique de bois |
H. Voelter perfectionne la pâte mécanique de bois |
Keller cède en 1846 son invention à un autre Allemand de Saxe, Heinrich Voelter. Ce dernier perfectionne le système, puis s’associe avec J.M. Voith fondateur de la puissante firme allemande pour la construction de matériel papetier.
Aristide Berges |
Défibreur Voelter |
En 1885, la pâte mécanique devient la matière première essentielle pour produire du papier journal, acceptée par la plupart des éditeurs de journaux aux États-Unis et au Canada.
L’industrie papetière, tirée par une consommation de papier sans cesse croissante, devient ainsi une industrie lourde. En 1908, la plus grosse machine à papier au monde, d'une largeur de 4,30 mètres, se trouve à Sittingbourne en Angleterre, et peut produire du papier journal à 165 m/mn.
La tour Kamyr d'une usine de pâte à papier |
En 1935 la plus grosse machine à papier au monde se trouve également en Angleterre, elle mesure 8,15 mètres de laize et fabrique du papier journal à plus de 425 m/mn ! La vitesse de fabrication de 1000 m/mn est franchie vers 1958 et en 2000, la vitesse record de 1800 m/mn est atteinte pour la fabrication du papier journal.
Pour alimenter ces monstres d’acier, deux grands procédés en continu sont mis au point entre les deux guerres pour préparer de la pâte à partir de copeaux de bois. Le but est d’utiliser au maximum les déchets de scierie et le bois non utilisé comme bois d’œuvre. Un procédé d’obtention de pâte mécanique de raffineur -- ou défibreur à disques sous pression -- est développé par le suédois Arno Asplund dès 1931, pour être utilisé industriellement à partir des années 1956-1960. Ce procédé est à l’origine de la pâte TMP (Thermomechanical Pulping) et CTMP (Chemi Thermomechanical Pulping). Un autre grand procédé de préparation de pâte chimique en continu est mis au point par Johan Richter de la société suédoise Kamyr AB, dés 1938 au stade laboratoire à Karlsborg. Une première application industrielle démarre en 1947 à Fengersfors en Suède.
" IMAGES DE MACHINE A PAPIER " à la " FONTAINE DE VAUCLUSE "
Malheureusement , nous ne verront plus , ces machines ,
à la Fontaine de Vaucluse , car ils ont construit un immeuble à la place ;
dessous , se trouvent , pleins de magasins , d'ateliers de peinture ,
de crêperies , ect........ c'est magnifique à voir ,tout ces Artistes , et leurs tableaux !
Une Belle Journée à Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
merci pour cette histoire , on ne se rend pas compte de toute la saga qu'il y a derrière le moindre bout de papier .
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Très intéressant et bien documenté, Marialys
Quel dommage d'avoir fait disparaître toutes ces machines, ils auraient pu choisir de faire un musée du papier.
Belle invention en tout cas.
Quel dommage d'avoir fait disparaître toutes ces machines, ils auraient pu choisir de faire un musée du papier.
Belle invention en tout cas.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci beaucoup Marialys...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 13001
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 30 mai 2016
Bathilde , c'est vrai , que lorsqu'on
l'on écrit , on ne pense pas , à tout ce qui
peut il y avoir derrière ;
çà vaut le coup de savoir ;
Annick , lilas , contente que cela vous ai plus ;
je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ;
Bathilde , c'est vrai , que lorsqu'on
l'on écrit , on ne pense pas , à tout ce qui
peut il y avoir derrière ;
çà vaut le coup de savoir ;
Annick , lilas , contente que cela vous ai plus ;
je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ;
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 30 mai 2016
Bathilde , c'est vrai , que lorsqu'on
l'on écrit , on ne pense pas , à tout ce qui
peut il y avoir derrière ;
çà vaut le coup de savoir ;
Annick , lilas , contente que cela vous ai plus ;
je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ;
Bathilde , c'est vrai , que lorsqu'on
l'on écrit , on ne pense pas , à tout ce qui
peut il y avoir derrière ;
çà vaut le coup de savoir ;
Annick , lilas , contente que cela vous ai plus ;
je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ;
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 30 mai 2016
Coucou à Toutes et Tous
Bonjour à Toutes et Tous
" Musé des Automates de Lyon "
A St-Georges, le quartier de Guignol, dans le Vieux Lyon
(classé "Patrimoine Mondial de l'Humanité" par l'UNESCO), il y a
un atelier artisanal depuis 60 ans !
Petit monde merveilleux, le musée présente 250 automates,
tous en mouvement, sur 7 salles avec 20 scènes rendant hommage
au patrimoine lyonnais et français : Gargantua de Rabelais,
La flûte enchantée de Mozart, Guignol, Notre Dame de Paris de Victor Hugo,
les travaux des champs d'après les oeuvres de Millet, la vie des canuts,
les vendanges en Beaujolais etc.
" Le salon du Capitaine Nemo - "20000 lieues sous les mers "
" Frère Jean "
" Les Cuisines "
Scène des Guignols "
" Musée des Automates de Lyon " Cliquez sur le lien ,
c'est magique !
https://www.youtube.com/embed/2nSwPkyCa6s
" EMA Automatons Museum in Lyon - Musée des automates "
Cliquez sur le lien "
https://www.youtube.com/embed/uc5cC1kzNQk
" Musée des automates in Lyon "
https://www.youtube.com/embed/l8tM1pu_gc4
Le Nautilus du Capitaine Nemo - Musée des Automates "
https://www.youtube.com/embed/2sXRv7l8K0o
Une Très Bonne Soirée à Toutes et Tous
Coucou à Toutes et Tous
Bonjour à Toutes et Tous
" Musé des Automates de Lyon "
A St-Georges, le quartier de Guignol, dans le Vieux Lyon
(classé "Patrimoine Mondial de l'Humanité" par l'UNESCO), il y a
un atelier artisanal depuis 60 ans !
Petit monde merveilleux, le musée présente 250 automates,
tous en mouvement, sur 7 salles avec 20 scènes rendant hommage
au patrimoine lyonnais et français : Gargantua de Rabelais,
La flûte enchantée de Mozart, Guignol, Notre Dame de Paris de Victor Hugo,
les travaux des champs d'après les oeuvres de Millet, la vie des canuts,
les vendanges en Beaujolais etc.
" Le salon du Capitaine Nemo - "20000 lieues sous les mers "
" Frère Jean "
" Les Cuisines "
Scène des Guignols "
" Musée des Automates de Lyon " Cliquez sur le lien ,
c'est magique !
https://www.youtube.com/embed/2nSwPkyCa6s
" EMA Automatons Museum in Lyon - Musée des automates "
Cliquez sur le lien "
https://www.youtube.com/embed/uc5cC1kzNQk
" Musée des automates in Lyon "
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Le Nautilus du Capitaine Nemo - Musée des Automates "
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Une Très Bonne Soirée à Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci Marialys , j'ai commencé à regarder , finirais demain vraiment magique ce petit monde des automates je ne savais pas qu'il en existait une telle diversité .
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Bathilde c'est super joli !
quand on regarde , on redevient un peu enfant ,
mais c'est magique ;
je te souhaite une très bonne soirée ;
quand on regarde , on redevient un peu enfant ,
mais c'est magique ;
je te souhaite une très bonne soirée ;
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
J'adore les automates !
Je suis allée à une exposition d'automates à Rouen, un monsieur avait une collection impressionnante, une fortune entre ses mains !
Je suis allée à une exposition d'automates à Rouen, un monsieur avait une collection impressionnante, une fortune entre ses mains !
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Moi aussi j'adore en plus suis restée une grand enfant
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Marialys : mais comment j'ai fait pour louper un tel post si intéressant !
j'ai commencé à lire .. triste pour les enfants maltraités
super l'histoire du papier ; j'ai visité ce lieu à Fontaine de Vaucluse
Les automates .. j'adore aussi ; ca nous mène directement à l'enfance
Il y a aussi le village des Automates - à St Cannat près d'Aix en Provence
http://www.villagedesautomates.com/
je connaissais bien car j'ai habité longtemps ce village
j'ai commencé à lire .. triste pour les enfants maltraités
super l'histoire du papier ; j'ai visité ce lieu à Fontaine de Vaucluse
Les automates .. j'adore aussi ; ca nous mène directement à l'enfance
Il y a aussi le village des Automates - à St Cannat près d'Aix en Provence
http://www.villagedesautomates.com/
je connaissais bien car j'ai habité longtemps ce village
Solaire- Date d'inscription : 26/02/2010
Nombre de messages : 11133
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Bathilde , Annick , Solaire ,
merci d'etre passé dans la rubrique ;
Solaire , St Cannat , c'est pas loin de chez moi ;
je vous souhaite une bonne après-midi ;
merci d'etre passé dans la rubrique ;
Solaire , St Cannat , c'est pas loin de chez moi ;
je vous souhaite une bonne après-midi ;
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 1er juin 2016
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Musé de la Poupée à PARIS "
Voici l’un des Musées les plus atypiques en plein centre de Paris ,
« le Musée de la Poupée ».
Ce merveilleux bijou vaut vraiment la peine d’y faire un tour!
Le Musée de la Poupée est situé dans le 3ème arrondissement ,
près du centre Pompidou (centre Beaubourg) et les Halles de Paris.
Vous y trouverez des poupées de poche, les poupées folkloriques
et les poupées mannequin,etc….
Ce musée est composé d’ une très riche collection démesurée,
de 1800 à nos jours.
Plus de 500 poupées venant de la France, d’ l’Europe et du monde.
Le Musée de la Poupée a ouvert ses portes en juin 1994, en plein coeur de Paris au fond d’une charmante impasse fleurie. Il présente, dans ses salles permanentes, la collection de poupées anciennes de Guido et Samy ODIN, père et fils, ainsi qu’une partie des dons offerts au Musée de la Poupée depuis son ouverture.
Une Bonne Après-Midi
à Toutes et Tous
Bonjour à Toutes et Tous
" Le Musé de la Poupée à PARIS "
Voici l’un des Musées les plus atypiques en plein centre de Paris ,
« le Musée de la Poupée ».
Ce merveilleux bijou vaut vraiment la peine d’y faire un tour!
Le Musée de la Poupée est situé dans le 3ème arrondissement ,
près du centre Pompidou (centre Beaubourg) et les Halles de Paris.
Vous y trouverez des poupées de poche, les poupées folkloriques
et les poupées mannequin,etc….
Ce musée est composé d’ une très riche collection démesurée,
de 1800 à nos jours.
Plus de 500 poupées venant de la France, d’ l’Europe et du monde.
Le Musée de la Poupée a ouvert ses portes en juin 1994, en plein coeur de Paris au fond d’une charmante impasse fleurie. Il présente, dans ses salles permanentes, la collection de poupées anciennes de Guido et Samy ODIN, père et fils, ainsi qu’une partie des dons offerts au Musée de la Poupée depuis son ouverture.
Une Bonne Après-Midi
à Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Un grand merci a toi Marialys très joli ce musée...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 13001
Histoires d'enfants martyrs.
Bonjour Marialys, je découvre cette rubrique...
Quelle horreur que ces enfants vivant comme des esclaves dans un bagne...hélas, il se passait de drôle de choses à cette époque.
Et malheureusement dans certains pays encore de nos jours, on fait travailler les enfants plus de 10H par jour...
Intéressant ton article également sur la fabrication de papier...j'ai visité en Auvergne, à Ambert une usine de papiers anciens qui existe toujours...
Voir le siteICI
Quelle horreur que ces enfants vivant comme des esclaves dans un bagne...hélas, il se passait de drôle de choses à cette époque.
Et malheureusement dans certains pays encore de nos jours, on fait travailler les enfants plus de 10H par jour...
Intéressant ton article également sur la fabrication de papier...j'ai visité en Auvergne, à Ambert une usine de papiers anciens qui existe toujours...
Voir le siteICI
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Magnifique ce musée de la poupée, et tous les petits éléments qui les mettent en scène.
J'adore !
Merci Marialys, tu nous montres de belles choses.
J'adore !
Merci Marialys, tu nous montres de belles choses.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
coucou Marialys
je suis à 16 km de St Cannat donc pas loin de chez toi
superbe ce musées des poupées j'adore !
bonne journée
je suis à 16 km de St Cannat donc pas loin de chez toi
superbe ce musées des poupées j'adore !
bonne journée
Solaire- Date d'inscription : 26/02/2010
Nombre de messages : 11133
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Bonjour dans mon petit village il y avait le Musée de la poupée (la Grange à Janou ) malheureusement la propriétaire trop agée n'a plus le courage de s'en occuper et elle en demandait un prix trop élevé pour la mairie , dommage car il y avait pas mal de visites et les visiteurs allaient manger au petit resto de la commune ou on y mange très bien !
Accueil / Musée de poupées "La grange à Jannoux " à Cerisiers
une image d'une des vitrines
Accueil / Musée de poupées "La grange à Jannoux " à Cerisiers
une image d'une des vitrines
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Bathilde c'est mignon !
dommage que çà a fermé ;
c'est tellement joli , que l'on reve !
Solaire , alors on est peut-être voisine ,
sans le savoir !
Merci Phyllis , Annick , à Toutes et Tous
de passer dans la rubrique ;
je vous souhaite une très bonne soirée ;
dommage que çà a fermé ;
c'est tellement joli , que l'on reve !
Solaire , alors on est peut-être voisine ,
sans le savoir !
Merci Phyllis , Annick , à Toutes et Tous
de passer dans la rubrique ;
je vous souhaite une très bonne soirée ;
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 3 juin 2016
Bonsoir à Toutes et Tous
" Pour le plaisir des Yeux , et pour les Gourmands "
Le musée du chocolat de Barcelone est sans doute le musée le plus « sucré » de la ville.
Inauguré en 2000, il est le premier établissement de ce genre en Catalogne.
Seulement huit ans après son ouverture, le musée du chocolat a sut consolider
sa place au sein de l’offre culturelle catalane et fait partie des musées les plus visité
de la ville de Barcelone. Depuis son inauguration, il compte déjà plus de 445 000 visites
avec un record de fréquentation en 2007 atteignant les 92 000 visiteurs.
Le musée du chocolat est une initiative de la corporation régionale de la pâtisserie
de Barcelone qui avait la volonté d’innover et de moderniser le secteur à partir de
la vraie tradition pâtissière.
Le musée du Chocolat de Barcelone dispose d’un espace de 600m² dans lequel
il est présenté le processus allant de son origine et sa signification, son exportation
Européenne, sa valeur symbolique, culturelle, économique et nutritive, ainsi que
sa fabrication, sa production et sa consommation.
L’exposition regroupe des objets, des iconographies, des représentations
interactives et audiovisuelles.
Certaines représentent des monuments emblématiques de Barcelone et d’Espagne,
d’autres des scènes de dessins animés cultes tels que Tintin ou Astérix.
Cela ne manquera pas de plaire aux enfants!
Et pour finir :
" PHOTOS. Chocolat: les créations les plus originales "
Ce sont Toutes des Créations en Chocolat !
" Et SCULPTURE DE LEONIDAS " en Chocolat "
" une sculpture en chocolat haute d'un mètre et longue de deux mètres, représentant l'Opéra Garnier. Réalisée par la maison belge Léonidas, elle brille de plusieurs milliers de cristaux Swarovski "
" Et voici des bouquets de fleurs... en chocolat :
on n'a pas envie de les manger tellement c'est joli ".
Une sculpture aussi belle qu'appétissante offre au maltais maître chocolatier Andrew Farrugia l'inscription de son convoi en chocolat de 35 mètres au Guinness book record.
Un régal pour les yeux !
Très Bonne Soirée
A Toutes et Tous
Bonsoir à Toutes et Tous
" Pour le plaisir des Yeux , et pour les Gourmands "
Le musée du chocolat de Barcelone est sans doute le musée le plus « sucré » de la ville.
Inauguré en 2000, il est le premier établissement de ce genre en Catalogne.
Seulement huit ans après son ouverture, le musée du chocolat a sut consolider
sa place au sein de l’offre culturelle catalane et fait partie des musées les plus visité
de la ville de Barcelone. Depuis son inauguration, il compte déjà plus de 445 000 visites
avec un record de fréquentation en 2007 atteignant les 92 000 visiteurs.
Le musée du chocolat est une initiative de la corporation régionale de la pâtisserie
de Barcelone qui avait la volonté d’innover et de moderniser le secteur à partir de
la vraie tradition pâtissière.
Le musée du Chocolat de Barcelone dispose d’un espace de 600m² dans lequel
il est présenté le processus allant de son origine et sa signification, son exportation
Européenne, sa valeur symbolique, culturelle, économique et nutritive, ainsi que
sa fabrication, sa production et sa consommation.
L’exposition regroupe des objets, des iconographies, des représentations
interactives et audiovisuelles.
Sculptures en chocolat
Des sculptures en chocolat jalonnent le parcours et sont bien plus impressionnantes!Certaines représentent des monuments emblématiques de Barcelone et d’Espagne,
d’autres des scènes de dessins animés cultes tels que Tintin ou Astérix.
Cela ne manquera pas de plaire aux enfants!
Et pour finir :
" PHOTOS. Chocolat: les créations les plus originales "
Ce sont Toutes des Créations en Chocolat !
" Et SCULPTURE DE LEONIDAS " en Chocolat "
" une sculpture en chocolat haute d'un mètre et longue de deux mètres, représentant l'Opéra Garnier. Réalisée par la maison belge Léonidas, elle brille de plusieurs milliers de cristaux Swarovski "
" Et voici des bouquets de fleurs... en chocolat :
on n'a pas envie de les manger tellement c'est joli ".
Une sculpture aussi belle qu'appétissante offre au maltais maître chocolatier Andrew Farrugia l'inscription de son convoi en chocolat de 35 mètres au Guinness book record.
Un régal pour les yeux !
Très Bonne Soirée
A Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Quelles merveilles toutes ces créations en chocolat !
C'est fabuleux.
Merci Marialys
C'est fabuleux.
Merci Marialys
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Marialys ! waouuuu que c'est beau tout ca !!
quel travail d'artiste !
à déguster des yeux car ca serait un sacrilège de les manger
Je connais les fleurs en chocolat ; à Bayonne j'en avais acheté ; et comme dit Brel : les fleurs c'est périssable, mais pas celles là !
il y a aussi des robes en chocolat ... là il faut éviter les passions brulantes !
merci de nous faire découvrir ces merveilles de ce musée
bonne journée
quel travail d'artiste !
à déguster des yeux car ca serait un sacrilège de les manger
Je connais les fleurs en chocolat ; à Bayonne j'en avais acheté ; et comme dit Brel : les fleurs c'est périssable, mais pas celles là !
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bonne journée
Solaire- Date d'inscription : 26/02/2010
Nombre de messages : 11133
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci pour cette belle découverte , j'avoue que je croquerais bien dedans , accroc au chocolat (noir bien entendu )
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Retiens-toi, Bathilde !
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Le 15 juin 2016
Bonsoir à Toutes et Tous
Annick , Bathilde , je crois
l'on est tous fan du chocolat noir ,
c'est un pur délice!!!!! miam....miam......!
Et bien aujourd'hui , çà ne se mange pas !
je vais vous raconter " L'HISTOIRE DU PIANO "
Histoire et évolution du piano du 14e siècle au 19e siècle
Les premiers instruments de musique pouvant être appelés « mélodiques » utilisés par l’homme sont sans aucun doute des instruments à cordes. Le tout premier instrument à corde ayant été inventé est vraisemblablement l’arc musical :
des dessins qui se retrouvent dans des cavernes et datant de l’âge de la pierre le prouvent.
Au cours de l’histoire, la corde « tendue » est demeurée l’un des moyens les plus importants de produire un son musical, que l’instrument de musique soit sous forme d’arc, qu’elle soit pincée par les doigts ou un plectre rigide ou, dans certains cas, frappée par un marteau.
Le piano étant un instrument à cordes frappées, il se distingue des instruments à cordes pincées (par exemple le clavecin, ou encore la guitare) ou à cordes frottées (prenons le violon), et ses origines sont plutôt tardives.
C’est probablement au quatorzième siècle qu’a été développée l’idée d’ajouter un clavier à un instrument à cordes, cordes qui se mettraient à vibrer lorsqu’un marteau les frappe. Mais au cours des 250 années qui ont suivi, c’est le clavecin, aux cordes pincées et non pas frappées, qui aura sans contredit eu la plus grande influence en musique.
Le clavicorde également aura été plutôt populaire, et malgré ses limites importantes, c’était un instrument qui permettait différents degrés de jeu des doigts, car ses cordes sont frappées par des tangentes miniatures.
Vers la fin du 17e siècle, une demande naissante pour de plus grandes possibilités musicales telles que l’accentuation auront donné lieu au climat dans lequel a pu se développer un instrument comme le piano, après son apparition.
Élément essentiel de l’instrument, le clavier est apparu au Moyen Âge. C’est en fait une adaptation aux instruments de musique à cordes du clavier de l’orgue qui, lui, est un instrument de musique à vent. L’invention aura généré deux familles d’instruments musicaux différents :
Cristofori – La naissance du piano vers 1710
C’est Bartolommeo Cristofori, un fabricant de clavecins, qui a construit le premier piano, quelque part entre 1709 et 1711. Il donna le nom de « gravicembalo col piano e forte » (clavecin avec doux et fort) au nouvel instrument de musique créé. Son ingéniosité fut telle qu’il a inventé un système permettant de jouer doucement (« piano ») et fortement (« forte ») de l’instrument.
Le développement du piano de 1780 à 1790
Au cours de la troisième décennie du 18e siècle, quelques facteurs de clavecin et d’orgues d’Allemagne, de Saxe et de Bavière plus précisément, ont commencé à concevoir des pianos pour quelques amateurs. Gottfried Silbermann (1683-1753) était le plus connu d’entre eux, et celui-ci a tenté d’intéresser le compositeur Jean-Sébastien Bach à son nouvel instrument. On note qu’il a reproduit presque identiquement la mécanique de Cristofori, en y apportant toutefois une amélioration, soit celle d’élever les étouffoirs.
Au cours de la guerre de Sept Ans, soit de 1756 à 1763, les activités ont cessé sur le continent, et douze fabricants se sont déplacés en Angleterre. L’un d’entre eux, Johann Zumpe (1726-1791), a créé son propre atelier, et en 1766, est devenu le premier facteur de pianos de son côté de sa région du monde. Il y fabriquait de petits pianofortes carrés (les cordes était disposées parallèlement au clavier); ses instruments étaient équipés de petits marteaux à tête en cuir, articulés sur une tringle fixe par une charnière en cuir. Un pilote, fixé sur la touche, attaquait le marteau près du pivot et l’envoyait contre les cordes. Et durant plusieurs années, le pianoforte carré a été l’alternative à l’instrument « en forme d’aile ». Au niveau de la forme, le carré ressemblait aux plus grands clavicordes, et était bien sûr oblong, pas carré. Le principe de la mécanique était comparable à celui de Cristofori, qui, comme mentionné plus haut, avait été amélioré par Silbermann en élevant les étouffoirs.
Les instruments de Zumpe étaient petits, et même rudimentaires, mais le fait de posséder un caractère nouveau leur a permis, malgré leur ton modeste, d’avoir une popularité croissante auprès des foyers en moyens et pour les concerts. Les pianos du facteur ont en effet connu un immense succès et ont été fabriqués en grande quantité.
Les pianos issus de Londres ont également acquiert une certaines popularité à Paris, et on s’est assuré très vite que la capitale française possède sa propre production.
John Broadwood (1732-1812) a conçu son premier piano carré en 1771. Il a agrandi le design simple de Zumpe afin de donner à l’instrument une meilleure résonance, tandis que lui et Johann Geib ont contribué séparément à l’élaboration de la mécanique du piano carré. Avec ses développements, le piano carré s’avéra satisfaisant, et il été accepté de bon cœur par le public dans la première moitié du 19e siècle, cheminant dans bien plus de foyers que son rival en forme d’aile, d’abord appelé « piano à queue » en 1777.
L’homme est connu pour avoir produit des pianos en forme de clavecin à échappement simple. Il a renforcé la caisse, utilisé des cordes de plus gros calibre, a porté l’étendue du clavier à six octaves et ajouté des pédales, qu’il a inventé en 1783. Broadwood a contribué largement au développement du piano à queue. Il a réarrangé la disposition des chevalets de bois sur la table d’harmonie en ajoutant un chevalet de basse distinct. De plus, il a également commencé l’utilisation des tensions de cordes supérieures. Ses altérations de la disposition de la table d’harmonie lui ont permis d’étendre le registre à six octaves en ajoutant une demi-octave aux aigus, et en 1794, une demi-octave dans les basses. Il a été le premier à introduire une pédale forte en 1783 pour tenir les étouffoirs en haut des cordes. Ces améliorations ont permis à Broadwood d’amener une tonalité maximum à ses instruments, qui sont devenus les plus sonores de l’époque, et donnant ainsi à l’Angleterre la position de tête à l’échelle mondiale en ce qui concerne la qualité et la quantité de la production.
En France, la facture de piano a été dominée par Sebastien Érard (1752-1831). L’homme, né à Strasbourg, était venu s’établir à Paris comme apprenti vers 1768, puis s’était installé à son compte en 1778. C’est en 1796 qu’il a lancé ses modèles de « grands » pianos en forme de clavecin et à échappement
Beaucoup connaissent l’amour que Beethoven avait pour son piano-forte Broadwood qu’il avait reçu en cadeau de Thomas Broadwood. Mais sa façon de jouer, pleine de force et d’émotions – exigeante –, s’avérait « trop » pour les pianos contemporains. Mais aussi, les compositeurs des nouvelles écoles comptaient de plus en plus sur une technique brillante pour obtenir des effets au piano que les instruments de l’époque ne pouvaient produire de manière fiable.
La période entre 1830 et 1850 a constitué l’âge d’or de la facture de piano en France. Le pays produisait et exportait ses propres pianos. La Ville lumière est devenue l’un des grands centres de la facture de pianos. Et 3 facteurs de pianos français ont dominé, dans le milieu, soit Erard, Pape et Pleyel. Et l’initiateur du piano moderne a été Sébastien Erard.
Erard : les débuts du piano moderne
La maison Erard s’est imposée par ses grands pianos à queue. Sébastien Erard a mis au point, au début des années 1820, le piano à double échappement. Cette invention, qui permet une plus grande rapidité de jeu, a placé Erard au 1er plan des facteurs européens jusqu’au milieu du 19e siècle.
Erard – ou plutôt Ehrhard –, est né à Strasbourg en 1752, et est arrivé dans la Ville lumière en 1768. À ses débuts ouvrier dans l’atelier d’un facteur de clavecins, il s’est rapidement établi à son compte, puis, de la facture du clavecin, il est passé à celle du piano. C’est en 1777 qu’il aurait construit son premier piano. Appuyé de la faveur royale, il a construit, entre autres, un instrument pour Marie-Antoinette. Lorsque la Révolution a éclaté, Erard s’est retiré à Londres, et c’est dans la capitale du Royaume-Uni qu’il a breveté son tout premier piano à queue. En 1796, il est revenu dans la Ville lumière.
Deux grands noms de la facture française : Pape et Pleyel
Figure intéressante, mais nom aujourd’hui injustement oublié, Jean-Henri Pape est un autre grand nom de la facture parisienne du 19e siècle. Il est arrivé en 1811 à Paris, où il a d’abord travaillé dans l’atelier de Pleyel, puis, il s’y est établi à son compte. L’homme est le 1er à avoir utilisé, au cours des années 1820, de la garniture de feutre pour le marteau ainsi que le croisement des cordes pour augmenter leur longueur.
En 1807, l’Autrichien Ignace Pleyel (1757-1831), à qui l’on doit une série d’innovations (adoption du cadre de fonte, façonnement de la table en placage à contrefil…), et qui, au fil des ans, est devenu le principal concurrent de Sébastien Erard, a fondé une manufacture de pianos et de harpes. Celle-ci, en effet, s’est imposée très vite comme la grande rivale d’Erard. Dès 1826, il a équipé ses instruments d’un cadre de fer et d’un sommier à pointes de cuivre; cependant, il a continué d’employer la mécanique à simple échappement.
On a loué les pianos produits par Pleyel pour leur souplesse et leur délicatesse, des qualités qui convenaient davantage au jeu de pianistes comme Chopin et son attaque « chantante » de la touche, tandis que l’aspect robuste et l’éclat des pianos Erard semblaient s’adapter parfaitement au toucher du bien connu Liszt.
1850 à 1920 : suprématie allemande… et américaine
La facture allemande du piano, qui est entrée en Angleterre, en France et en Amérique, a eu toute une importance. En 1910, il existait plus de 300 fabriques de piano, dont un certain nombre comptaient plus d’un siècle d’existence. Parmi les facteurs connus du pays, il y avait Walter, Hubert et Spath, Ibach .
Le représentant le plus en vue de la facture américaine a été Heinrich Steinweg. En 1853 a été fondée Steinway and Sons, qui est devenue prospère très rapidement. Parmi les autres fabricants américains, citons Baldwin, Mason et Hamlin ainsi que Chickering and Sons.
1920 à nos jours : autres développements et standardisations
Au cours de la première partie du 20e siècle, chaque marque possédait toujours ses caractéristiques, et les professionnels et amateurs pouvaient encore choisir entre différents types de timbres. Puis, le brevet du cadre en fonte a été déposé en 1925, remplaçant le cadre de bois.
Pour les facteurs, la deuxième partie du 20e siècle a surtout été axée sur une recherche de perfectionnement rendant l’instrument plus solide, plus sûr; perfectionnement qui lui a toutefois retiré beaucoup de son charme ancien. L’époque de standardisation de l’instrument a par ailleurs fait naître une fabrication en série caractérisée entre autres par un séchage artificiel du bois qui, malheureusement, a conduit à la standardisation d’une sonorité type, « prévisible ». C’est de cette manière que sont disparus presque tous les facteurs – proprement dits – de piano, qui ont été remplacés par des fabricants.
" Piano du 15eme siècle "
" Piano du 16eme siècle "
" Piano du 17eme siècle "
" Piano du 18eme siècle "
" Piano du 19eme siècle "
" Piano du 20eme siècle "
Une Très Bonne Soirée
A Toutes et Tous
Bonsoir à Toutes et Tous
Annick , Bathilde , je crois
l'on est tous fan du chocolat noir ,
c'est un pur délice!!!!! miam....miam......!
Et bien aujourd'hui , çà ne se mange pas !
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Histoire et évolution du piano du 14e siècle au 19e siècle
Les premiers instruments de musique pouvant être appelés « mélodiques » utilisés par l’homme sont sans aucun doute des instruments à cordes. Le tout premier instrument à corde ayant été inventé est vraisemblablement l’arc musical :
des dessins qui se retrouvent dans des cavernes et datant de l’âge de la pierre le prouvent.
Au cours de l’histoire, la corde « tendue » est demeurée l’un des moyens les plus importants de produire un son musical, que l’instrument de musique soit sous forme d’arc, qu’elle soit pincée par les doigts ou un plectre rigide ou, dans certains cas, frappée par un marteau.
Le piano étant un instrument à cordes frappées, il se distingue des instruments à cordes pincées (par exemple le clavecin, ou encore la guitare) ou à cordes frottées (prenons le violon), et ses origines sont plutôt tardives.
C’est probablement au quatorzième siècle qu’a été développée l’idée d’ajouter un clavier à un instrument à cordes, cordes qui se mettraient à vibrer lorsqu’un marteau les frappe. Mais au cours des 250 années qui ont suivi, c’est le clavecin, aux cordes pincées et non pas frappées, qui aura sans contredit eu la plus grande influence en musique.
Le clavicorde également aura été plutôt populaire, et malgré ses limites importantes, c’était un instrument qui permettait différents degrés de jeu des doigts, car ses cordes sont frappées par des tangentes miniatures.
Vers la fin du 17e siècle, une demande naissante pour de plus grandes possibilités musicales telles que l’accentuation auront donné lieu au climat dans lequel a pu se développer un instrument comme le piano, après son apparition.
Élément essentiel de l’instrument, le clavier est apparu au Moyen Âge. C’est en fait une adaptation aux instruments de musique à cordes du clavier de l’orgue qui, lui, est un instrument de musique à vent. L’invention aura généré deux familles d’instruments musicaux différents :
- Des instruments à cordes pincées tels que le clavecin;
- Des instruments à cordes frappées tels que le clavicorde.
Cristofori – La naissance du piano vers 1710
C’est Bartolommeo Cristofori, un fabricant de clavecins, qui a construit le premier piano, quelque part entre 1709 et 1711. Il donna le nom de « gravicembalo col piano e forte » (clavecin avec doux et fort) au nouvel instrument de musique créé. Son ingéniosité fut telle qu’il a inventé un système permettant de jouer doucement (« piano ») et fortement (« forte ») de l’instrument.
Le développement du piano de 1780 à 1790
Au cours de la troisième décennie du 18e siècle, quelques facteurs de clavecin et d’orgues d’Allemagne, de Saxe et de Bavière plus précisément, ont commencé à concevoir des pianos pour quelques amateurs. Gottfried Silbermann (1683-1753) était le plus connu d’entre eux, et celui-ci a tenté d’intéresser le compositeur Jean-Sébastien Bach à son nouvel instrument. On note qu’il a reproduit presque identiquement la mécanique de Cristofori, en y apportant toutefois une amélioration, soit celle d’élever les étouffoirs.
Au cours de la guerre de Sept Ans, soit de 1756 à 1763, les activités ont cessé sur le continent, et douze fabricants se sont déplacés en Angleterre. L’un d’entre eux, Johann Zumpe (1726-1791), a créé son propre atelier, et en 1766, est devenu le premier facteur de pianos de son côté de sa région du monde. Il y fabriquait de petits pianofortes carrés (les cordes était disposées parallèlement au clavier); ses instruments étaient équipés de petits marteaux à tête en cuir, articulés sur une tringle fixe par une charnière en cuir. Un pilote, fixé sur la touche, attaquait le marteau près du pivot et l’envoyait contre les cordes. Et durant plusieurs années, le pianoforte carré a été l’alternative à l’instrument « en forme d’aile ». Au niveau de la forme, le carré ressemblait aux plus grands clavicordes, et était bien sûr oblong, pas carré. Le principe de la mécanique était comparable à celui de Cristofori, qui, comme mentionné plus haut, avait été amélioré par Silbermann en élevant les étouffoirs.
Les instruments de Zumpe étaient petits, et même rudimentaires, mais le fait de posséder un caractère nouveau leur a permis, malgré leur ton modeste, d’avoir une popularité croissante auprès des foyers en moyens et pour les concerts. Les pianos du facteur ont en effet connu un immense succès et ont été fabriqués en grande quantité.
Les pianos issus de Londres ont également acquiert une certaines popularité à Paris, et on s’est assuré très vite que la capitale française possède sa propre production.
John Broadwood (1732-1812) a conçu son premier piano carré en 1771. Il a agrandi le design simple de Zumpe afin de donner à l’instrument une meilleure résonance, tandis que lui et Johann Geib ont contribué séparément à l’élaboration de la mécanique du piano carré. Avec ses développements, le piano carré s’avéra satisfaisant, et il été accepté de bon cœur par le public dans la première moitié du 19e siècle, cheminant dans bien plus de foyers que son rival en forme d’aile, d’abord appelé « piano à queue » en 1777.
L’homme est connu pour avoir produit des pianos en forme de clavecin à échappement simple. Il a renforcé la caisse, utilisé des cordes de plus gros calibre, a porté l’étendue du clavier à six octaves et ajouté des pédales, qu’il a inventé en 1783. Broadwood a contribué largement au développement du piano à queue. Il a réarrangé la disposition des chevalets de bois sur la table d’harmonie en ajoutant un chevalet de basse distinct. De plus, il a également commencé l’utilisation des tensions de cordes supérieures. Ses altérations de la disposition de la table d’harmonie lui ont permis d’étendre le registre à six octaves en ajoutant une demi-octave aux aigus, et en 1794, une demi-octave dans les basses. Il a été le premier à introduire une pédale forte en 1783 pour tenir les étouffoirs en haut des cordes. Ces améliorations ont permis à Broadwood d’amener une tonalité maximum à ses instruments, qui sont devenus les plus sonores de l’époque, et donnant ainsi à l’Angleterre la position de tête à l’échelle mondiale en ce qui concerne la qualité et la quantité de la production.
En France, la facture de piano a été dominée par Sebastien Érard (1752-1831). L’homme, né à Strasbourg, était venu s’établir à Paris comme apprenti vers 1768, puis s’était installé à son compte en 1778. C’est en 1796 qu’il a lancé ses modèles de « grands » pianos en forme de clavecin et à échappement
Beaucoup connaissent l’amour que Beethoven avait pour son piano-forte Broadwood qu’il avait reçu en cadeau de Thomas Broadwood. Mais sa façon de jouer, pleine de force et d’émotions – exigeante –, s’avérait « trop » pour les pianos contemporains. Mais aussi, les compositeurs des nouvelles écoles comptaient de plus en plus sur une technique brillante pour obtenir des effets au piano que les instruments de l’époque ne pouvaient produire de manière fiable.
La période entre 1830 et 1850 a constitué l’âge d’or de la facture de piano en France. Le pays produisait et exportait ses propres pianos. La Ville lumière est devenue l’un des grands centres de la facture de pianos. Et 3 facteurs de pianos français ont dominé, dans le milieu, soit Erard, Pape et Pleyel. Et l’initiateur du piano moderne a été Sébastien Erard.
Erard : les débuts du piano moderne
La maison Erard s’est imposée par ses grands pianos à queue. Sébastien Erard a mis au point, au début des années 1820, le piano à double échappement. Cette invention, qui permet une plus grande rapidité de jeu, a placé Erard au 1er plan des facteurs européens jusqu’au milieu du 19e siècle.
Erard – ou plutôt Ehrhard –, est né à Strasbourg en 1752, et est arrivé dans la Ville lumière en 1768. À ses débuts ouvrier dans l’atelier d’un facteur de clavecins, il s’est rapidement établi à son compte, puis, de la facture du clavecin, il est passé à celle du piano. C’est en 1777 qu’il aurait construit son premier piano. Appuyé de la faveur royale, il a construit, entre autres, un instrument pour Marie-Antoinette. Lorsque la Révolution a éclaté, Erard s’est retiré à Londres, et c’est dans la capitale du Royaume-Uni qu’il a breveté son tout premier piano à queue. En 1796, il est revenu dans la Ville lumière.
Deux grands noms de la facture française : Pape et Pleyel
Figure intéressante, mais nom aujourd’hui injustement oublié, Jean-Henri Pape est un autre grand nom de la facture parisienne du 19e siècle. Il est arrivé en 1811 à Paris, où il a d’abord travaillé dans l’atelier de Pleyel, puis, il s’y est établi à son compte. L’homme est le 1er à avoir utilisé, au cours des années 1820, de la garniture de feutre pour le marteau ainsi que le croisement des cordes pour augmenter leur longueur.
En 1807, l’Autrichien Ignace Pleyel (1757-1831), à qui l’on doit une série d’innovations (adoption du cadre de fonte, façonnement de la table en placage à contrefil…), et qui, au fil des ans, est devenu le principal concurrent de Sébastien Erard, a fondé une manufacture de pianos et de harpes. Celle-ci, en effet, s’est imposée très vite comme la grande rivale d’Erard. Dès 1826, il a équipé ses instruments d’un cadre de fer et d’un sommier à pointes de cuivre; cependant, il a continué d’employer la mécanique à simple échappement.
On a loué les pianos produits par Pleyel pour leur souplesse et leur délicatesse, des qualités qui convenaient davantage au jeu de pianistes comme Chopin et son attaque « chantante » de la touche, tandis que l’aspect robuste et l’éclat des pianos Erard semblaient s’adapter parfaitement au toucher du bien connu Liszt.
1850 à 1920 : suprématie allemande… et américaine
La facture allemande du piano, qui est entrée en Angleterre, en France et en Amérique, a eu toute une importance. En 1910, il existait plus de 300 fabriques de piano, dont un certain nombre comptaient plus d’un siècle d’existence. Parmi les facteurs connus du pays, il y avait Walter, Hubert et Spath, Ibach .
Le représentant le plus en vue de la facture américaine a été Heinrich Steinweg. En 1853 a été fondée Steinway and Sons, qui est devenue prospère très rapidement. Parmi les autres fabricants américains, citons Baldwin, Mason et Hamlin ainsi que Chickering and Sons.
1920 à nos jours : autres développements et standardisations
Au cours de la première partie du 20e siècle, chaque marque possédait toujours ses caractéristiques, et les professionnels et amateurs pouvaient encore choisir entre différents types de timbres. Puis, le brevet du cadre en fonte a été déposé en 1925, remplaçant le cadre de bois.
Pour les facteurs, la deuxième partie du 20e siècle a surtout été axée sur une recherche de perfectionnement rendant l’instrument plus solide, plus sûr; perfectionnement qui lui a toutefois retiré beaucoup de son charme ancien. L’époque de standardisation de l’instrument a par ailleurs fait naître une fabrication en série caractérisée entre autres par un séchage artificiel du bois qui, malheureusement, a conduit à la standardisation d’une sonorité type, « prévisible ». C’est de cette manière que sont disparus presque tous les facteurs – proprement dits – de piano, qui ont été remplacés par des fabricants.
" Piano du 15eme siècle "
" Piano du 16eme siècle "
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Une Très Bonne Soirée
A Toutes et Tous
Marialys- Date d'inscription : 09/03/2016
Nombre de messages : 2638
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Merci pour l'histoire de l'évolution du piano, Marialys.
Il y en a de bien beaux dans les modèles anciens.
Il y en a de bien beaux dans les modèles anciens.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
Je ne savais pas que les clavecins étaient à cordes pincées et le piano à cordes frappées , c'est intéressant de voir l'évolution des instruments de musique
Invité- Invité
Re: " Histoires Vraies " ou Le Savoir "
merci Marialys : on connaît tout sur le piano grâce à toi !
Solaire- Date d'inscription : 26/02/2010
Nombre de messages : 11133
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