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Des cubes et des hommes...
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Z06
Finn
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Des cubes et des hommes...
1895 (vers...) - La Carrière de Bibémus par Paul Cézanne [1839-1906]. Huile sur toile, 65 x 80 cm, Essen, Folkwang Museum Allemagne. Membre du courant impressionniste, il est un des initiateurs de ce qui deviendra le cubisme.
Quand Dieu prit la décision de créer le monde, sa première ébauche fut un cube. Il est donc évident qu'au commencement était le cube... Un forum est par définition un « non lieu » propice à évoquer ses états d'âme, je ne vais naturellement guère m'en priver et puisque je vois qu'il y a unanimité (!), je vais en rajouter une couche qui sera plus textuelle que picturale. L'art évoque la notion de culture, un terme ayant une coloration élitiste bien surfaite, d'autant que ce n'est rien de plus que la somme de nos us et coutumes. En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, ce qui évoque évidemment les notions d'acquis et d'inné. Mon paternel cultivateur beauceron, mais néanmoins musicien, disait que c'est avant tout celle des patates ou des betteraves à sucre...
http://histoires-d-art.ifrance.com/le_cubisme.htm
http://www.cadrage.net/dossier/cubisme.htm
http://www.lexpress.fr/informations/braque-et-ses-enigmes_599238.html
Les peintres cubistes les plus connus sont Georges Braque, Pablo Picasso et Fernand Léger. Parmi les plus influents, il faut aussi citer Juan Gris. Les quatre déjà cité inclus, les principaux ont été (par ordre aphabétique) :
Braque (Georges) [1882-1963]
Delaunay (Robert) [1885-1941]
de la Fresnay (Roger Noël-François) [1885-1925]
Gleizes (Albert) [1881-1953]
Gris (Juan) - José Victoriano Carmelo Carlos González-Pérez [1887-1927]
Léger (Fernand) [1881-1955]
Lhote (André) [1885-1962]
Metzinger (Jean) [1883-1956]
Picabia (Francis) - Francis-Marie Martinez de Picabia [1879-1953]
Picasso (Pablo) [1881-1973]
En fait, le nom complet à rallonge de ce dernier est : Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santísima Trinidad Ruiz y Picasso (je reprend mon souffle !).
Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, 1er marquis de Púbol, connu sous le nom de Salvador Dalí [1904-1989] a fait également un incursion dans le cubisme dans ses jeunes années.
Pour le côté analytique de certains de ses tableaux, notamment le « Nu descendant un escalier », Marcel Duchamps [1887-1955] est apparenté au cubisme. Mais Duchamps était inclassable. Personnellement, je mets aussi la très futuriste Alexandra Exter [1882-1949] et d'autres parmi les cubistes, mais bref...
1912 - Nu descendant un escalier n°2 de Marcel Duchamps
1912 - The Bridge (Sèvres) de Alexandra Exter (Alexandra Alexandrovna Grigorovitch)
Vous remarquerez au passage que tous ces gens sont ou français, ou ont vécu une grande partie de leur vie en France. Uééééééééé ! c'est les froggies les meilleurs ! On a pas de pétrole, mais on a de la peinture ! Plus sérieusement - sans pour autant se prendre au sérieux - le cubisme est probablement le mouvement le plus décisif de l'histoire de l'art.
Je sais bien que ça n'intéresse personne, mais je vais le dire quand même par ce qu'il faut bien se justifier de ses amours. Pourquoi j'aime ce style pictural plus qu'un autre ? Difficile à formaliser pour un amateur non spécialisé et ignorant comme moi. Les principales raisons sont que les représentations graphiques géométriques m'attirent. Il en est de même pour une page couverte de formules mathématiques ou une partition musicale, je trouve ça beau. Irrationnel par nature et pourtant les formes géométriques (rationnelles donc) m'attirent. Il y a aussi que dans les représentations picturales conventionnelles, telles que celles de l'art figuratif, presque tout est dit (enfin, c'est ce que je ressens) et il n'y a que peu de chose à imaginer. Dans une peinture cubiste (et dans la peinture abstraite en général), on peut tout imaginer, on peut tout reconstruire à sa manière, même si ça n'a rien à voir avec ce que son créateur a voulu dire. À partir de tableaux comme « Violon et cruche » de Georges Braque ou « le Joueur de guitare » de Picasso, on peut reconstruire des mondes, des univers entiers, même... Ces deux tableaux sont typiques du cubisme : utilisation de plusieurs angles visuels pour un même objet, dissection en plusieurs facettes multiples. L'image de la réalité est construite par fragments et décompositions. Et surtout, surtout, palette de couleur très limitée, presque réduite à quelques variations sur la terre de Sienne. En somme, on pourrait presque dire que c'est des couleurs automnales...
La réalité a été « géométrisée » en quelque sorte. Les spécialistes de la chose ont parlés de « phase (ou période) analytique ». En fait le cubisme a eu deux phases (voire trois), une dite « phase analytique », et l'autre dite « synthétique » avec l'invention du collage et du papier collé. Le cubisme s'est voulu également comme une tentative de réunifier le monde scientifique et le monde artistique...
Quelques phrases sur le surréalisme, que j'aime beaucoup aussi. Le surréalisme est né après la première guerre mondiale. Il est caractérisé par son opposition à toutes conventions sociales, logiques et morales. Par là même le surréalisme a exploré de nouvelles techniques de création qui ont laissées le champ libre à l'inconscient et forcé la désinhibition des conditionnements. Ce mouvement a primé le rêve, l'instinct, le désir, la révolte. Ce n'est pas qu'un mouvement pictural, car le surréalisme peinture est né du surréalisme écriture dominé par la personnalité d’André Breton, qui en fut son théoricien. S'il a délaissé ce domaine par la suite, il ne faut pas oublier que Breton fît des études de médecine et de psychiatrie et qu'il fût, pendant la première guerre mondiale, médecin interne en neuro-psychiatrie. Mais le surréalisme a été également cinématographique et autres... Dans le domaine des arts graphiques, Marc Chagall, Max Ernst, André Masson, René Magritte, Joan Miró, Salvador Dali, furent parmi les plus influents.
Mais bref, je reviens à mon cubisme bien-aimé ! Pour approcher au plus près la réalité de leurs représentations, les cubistes décomposèrent chaque objet en formes géométriques de base (triangle, cercle, cube, cône). En celà ils suivirent un des conseils que donna Paul Cézanne à un ses "élèves" : « Traitez la nature en termes de sphère, de cylindre et de cône ».
Ce que l'on a appelé « l'art nègre », qui fit un tabac au début du siècle et qui imprégna tout le cubisme, avait une vision similaire. Ces divers courants sont nés après la guerre en réaction contre le conventionnel et l’académisme officiel (l'art « pompier »). En ordre d'apparition, c'est le cubisme d'abord et le surréalisme (né du dadaisme) ensuite. Il est à remarquer que si le courant cubisme s'est éteint, le surréalisme, lui, semble bien vivant car bien des artistes se réclament encore de ce courant.
1894 - Paysage de Bretagne. Le moulin David par Paul Gauguin [1848-1903] - Huile sur toile, 73x92cm, Musée d'Orsay. Eugène Henri Paul Gauguin, post-impressionniste, chef de file de la mystique École de Pont-Aven et inspirateur du très intellectuel mouvement d'avant garde Nabi, fut également à l'origine du cubisme. C'est lui qui disait que l'art est une abstraction...
Psychiquement plus que « perturbé », Vincent Willem van Gogh [1853-1890] nous laissa néanmoins moults chef-d'oeuvres.
1889 - Le Ravin « Les Peiroulets » - Rijksmuseum Kroeller-Mueller, Otterlo, Pays-Bas.
Les impressionnistes Paul Gauguin, Vincent Van Gogh et Paul Cézanne forment le trio de ceux qui ont été les doyens et initiateurs de la plupart de ces mouvements. Tout ça montre bien que si la réalité est peu ou prou intangible, chacun à sa propre manière de la voir, de l'appréhender et de la représenter.
Enfin bon, je vais arrêter là sinon je vais vous refaire, à ma façon, l'histoire de l'art pictural contemporain en moins de temps qu'il ne m'en faut pour vider une Kronembourg ou me rouler un clop. L'art pictural qui m'intéresse est en 2D, la peinture, quoi ! Parce que les représentations en 3D, la sculpture entre autre, ne m'ont jamais beaucoup « parlé ». Ce n'est pas que ça ne me dise rien mais ça ne me « cause » pas beaucoup !
1900/1905 - Les grandes baigneuses de Paul Cézanne [ Philadelphia Museum of Art (Philadelphie) ]. Ces grandes baigneuses sont les déesses énigmatiques de Cézanne. On ne sait qui elles sont et leur visage anonyme n’est marqué d’aucun souci d’être soi. Aphrodite, Vénus, Diane, Nymphes ? Nul ne sait...
Quand Dieu prit la décision de créer le monde, sa première ébauche fut un cube. Il est donc évident qu'au commencement était le cube... Un forum est par définition un « non lieu » propice à évoquer ses états d'âme, je ne vais naturellement guère m'en priver et puisque je vois qu'il y a unanimité (!), je vais en rajouter une couche qui sera plus textuelle que picturale. L'art évoque la notion de culture, un terme ayant une coloration élitiste bien surfaite, d'autant que ce n'est rien de plus que la somme de nos us et coutumes. En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, ce qui évoque évidemment les notions d'acquis et d'inné. Mon paternel cultivateur beauceron, mais néanmoins musicien, disait que c'est avant tout celle des patates ou des betteraves à sucre...
http://histoires-d-art.ifrance.com/le_cubisme.htm
http://www.cadrage.net/dossier/cubisme.htm
http://www.lexpress.fr/informations/braque-et-ses-enigmes_599238.html
Les peintres cubistes les plus connus sont Georges Braque, Pablo Picasso et Fernand Léger. Parmi les plus influents, il faut aussi citer Juan Gris. Les quatre déjà cité inclus, les principaux ont été (par ordre aphabétique) :
Braque (Georges) [1882-1963]
Delaunay (Robert) [1885-1941]
de la Fresnay (Roger Noël-François) [1885-1925]
Gleizes (Albert) [1881-1953]
Gris (Juan) - José Victoriano Carmelo Carlos González-Pérez [1887-1927]
Léger (Fernand) [1881-1955]
Lhote (André) [1885-1962]
Metzinger (Jean) [1883-1956]
Picabia (Francis) - Francis-Marie Martinez de Picabia [1879-1953]
Picasso (Pablo) [1881-1973]
En fait, le nom complet à rallonge de ce dernier est : Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santísima Trinidad Ruiz y Picasso (je reprend mon souffle !).
Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, 1er marquis de Púbol, connu sous le nom de Salvador Dalí [1904-1989] a fait également un incursion dans le cubisme dans ses jeunes années.
Pour le côté analytique de certains de ses tableaux, notamment le « Nu descendant un escalier », Marcel Duchamps [1887-1955] est apparenté au cubisme. Mais Duchamps était inclassable. Personnellement, je mets aussi la très futuriste Alexandra Exter [1882-1949] et d'autres parmi les cubistes, mais bref...
1912 - Nu descendant un escalier n°2 de Marcel Duchamps
1912 - The Bridge (Sèvres) de Alexandra Exter (Alexandra Alexandrovna Grigorovitch)
Vous remarquerez au passage que tous ces gens sont ou français, ou ont vécu une grande partie de leur vie en France. Uééééééééé ! c'est les froggies les meilleurs ! On a pas de pétrole, mais on a de la peinture ! Plus sérieusement - sans pour autant se prendre au sérieux - le cubisme est probablement le mouvement le plus décisif de l'histoire de l'art.
Je sais bien que ça n'intéresse personne, mais je vais le dire quand même par ce qu'il faut bien se justifier de ses amours. Pourquoi j'aime ce style pictural plus qu'un autre ? Difficile à formaliser pour un amateur non spécialisé et ignorant comme moi. Les principales raisons sont que les représentations graphiques géométriques m'attirent. Il en est de même pour une page couverte de formules mathématiques ou une partition musicale, je trouve ça beau. Irrationnel par nature et pourtant les formes géométriques (rationnelles donc) m'attirent. Il y a aussi que dans les représentations picturales conventionnelles, telles que celles de l'art figuratif, presque tout est dit (enfin, c'est ce que je ressens) et il n'y a que peu de chose à imaginer. Dans une peinture cubiste (et dans la peinture abstraite en général), on peut tout imaginer, on peut tout reconstruire à sa manière, même si ça n'a rien à voir avec ce que son créateur a voulu dire. À partir de tableaux comme « Violon et cruche » de Georges Braque ou « le Joueur de guitare » de Picasso, on peut reconstruire des mondes, des univers entiers, même... Ces deux tableaux sont typiques du cubisme : utilisation de plusieurs angles visuels pour un même objet, dissection en plusieurs facettes multiples. L'image de la réalité est construite par fragments et décompositions. Et surtout, surtout, palette de couleur très limitée, presque réduite à quelques variations sur la terre de Sienne. En somme, on pourrait presque dire que c'est des couleurs automnales...
La réalité a été « géométrisée » en quelque sorte. Les spécialistes de la chose ont parlés de « phase (ou période) analytique ». En fait le cubisme a eu deux phases (voire trois), une dite « phase analytique », et l'autre dite « synthétique » avec l'invention du collage et du papier collé. Le cubisme s'est voulu également comme une tentative de réunifier le monde scientifique et le monde artistique...
Quelques phrases sur le surréalisme, que j'aime beaucoup aussi. Le surréalisme est né après la première guerre mondiale. Il est caractérisé par son opposition à toutes conventions sociales, logiques et morales. Par là même le surréalisme a exploré de nouvelles techniques de création qui ont laissées le champ libre à l'inconscient et forcé la désinhibition des conditionnements. Ce mouvement a primé le rêve, l'instinct, le désir, la révolte. Ce n'est pas qu'un mouvement pictural, car le surréalisme peinture est né du surréalisme écriture dominé par la personnalité d’André Breton, qui en fut son théoricien. S'il a délaissé ce domaine par la suite, il ne faut pas oublier que Breton fît des études de médecine et de psychiatrie et qu'il fût, pendant la première guerre mondiale, médecin interne en neuro-psychiatrie. Mais le surréalisme a été également cinématographique et autres... Dans le domaine des arts graphiques, Marc Chagall, Max Ernst, André Masson, René Magritte, Joan Miró, Salvador Dali, furent parmi les plus influents.
Mais bref, je reviens à mon cubisme bien-aimé ! Pour approcher au plus près la réalité de leurs représentations, les cubistes décomposèrent chaque objet en formes géométriques de base (triangle, cercle, cube, cône). En celà ils suivirent un des conseils que donna Paul Cézanne à un ses "élèves" : « Traitez la nature en termes de sphère, de cylindre et de cône ».
Ce que l'on a appelé « l'art nègre », qui fit un tabac au début du siècle et qui imprégna tout le cubisme, avait une vision similaire. Ces divers courants sont nés après la guerre en réaction contre le conventionnel et l’académisme officiel (l'art « pompier »). En ordre d'apparition, c'est le cubisme d'abord et le surréalisme (né du dadaisme) ensuite. Il est à remarquer que si le courant cubisme s'est éteint, le surréalisme, lui, semble bien vivant car bien des artistes se réclament encore de ce courant.
1894 - Paysage de Bretagne. Le moulin David par Paul Gauguin [1848-1903] - Huile sur toile, 73x92cm, Musée d'Orsay. Eugène Henri Paul Gauguin, post-impressionniste, chef de file de la mystique École de Pont-Aven et inspirateur du très intellectuel mouvement d'avant garde Nabi, fut également à l'origine du cubisme. C'est lui qui disait que l'art est une abstraction...
Psychiquement plus que « perturbé », Vincent Willem van Gogh [1853-1890] nous laissa néanmoins moults chef-d'oeuvres.
1889 - Le Ravin « Les Peiroulets » - Rijksmuseum Kroeller-Mueller, Otterlo, Pays-Bas.
Les impressionnistes Paul Gauguin, Vincent Van Gogh et Paul Cézanne forment le trio de ceux qui ont été les doyens et initiateurs de la plupart de ces mouvements. Tout ça montre bien que si la réalité est peu ou prou intangible, chacun à sa propre manière de la voir, de l'appréhender et de la représenter.
Enfin bon, je vais arrêter là sinon je vais vous refaire, à ma façon, l'histoire de l'art pictural contemporain en moins de temps qu'il ne m'en faut pour vider une Kronembourg ou me rouler un clop. L'art pictural qui m'intéresse est en 2D, la peinture, quoi ! Parce que les représentations en 3D, la sculpture entre autre, ne m'ont jamais beaucoup « parlé ». Ce n'est pas que ça ne me dise rien mais ça ne me « cause » pas beaucoup !
1900/1905 - Les grandes baigneuses de Paul Cézanne [ Philadelphia Museum of Art (Philadelphie) ]. Ces grandes baigneuses sont les déesses énigmatiques de Cézanne. On ne sait qui elles sont et leur visage anonyme n’est marqué d’aucun souci d’être soi. Aphrodite, Vénus, Diane, Nymphes ? Nul ne sait...
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
Bonsoir Finn, je viens de te lire, merci pour toutes ces explications
J'aime l'art mais je ne suis pas fan du cubisme
Je suis allée voir l'exposition Picasso et ses maîtres, j'ai préféré les maîtres mais cela ne se discute pas
J'aime par contre Dali et plein d'autres mais mon chouchou, c'est Monet, je peux rester des heures à regarder une toile de Monet et j'en ai vue beaucoup.
A Amsterdam, j'ai eu la chance de voir le musée Van Gogh , je me suis régalée également.
En tout cas, merci et bravo, c'est très intéressant
J'aime l'art mais je ne suis pas fan du cubisme
Je suis allée voir l'exposition Picasso et ses maîtres, j'ai préféré les maîtres mais cela ne se discute pas
J'aime par contre Dali et plein d'autres mais mon chouchou, c'est Monet, je peux rester des heures à regarder une toile de Monet et j'en ai vue beaucoup.
A Amsterdam, j'ai eu la chance de voir le musée Van Gogh , je me suis régalée également.
En tout cas, merci et bravo, c'est très intéressant
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Merci Finn , pour ce partage, ce que tu nous montres est toujours très intéressant !
Perso , je ne suis pas très "Cubisme" .
En revanche, comme Campanule, je reste scotchée devant les oeuvres de Claude Monet , c'est mon préféré !
bonne nuit à tout le monde
Perso , je ne suis pas très "Cubisme" .
En revanche, comme Campanule, je reste scotchée devant les oeuvres de Claude Monet , c'est mon préféré !
bonne nuit à tout le monde
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Bonjour Finn
sacré travail de recherche
belle présentation
de toi a moi....
Merci du partage
sacré travail de recherche
belle présentation
de toi a moi....
- Spoiler:
- plus élégant....ce n'est pas ma tasse de thé
Merci du partage
Z06- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 46389
Re: Des cubes et des hommes...
Je vous ai dis pourquoi j'aimais, à vous de me dire pourquoi vous n'aimez pas...
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
Bonne remarque ce n'est pas que je n'aime pas mais je n'y suis pas sensible.
J'aime bien Magritte, certains tableaux de Klimt.
J'aime énormément Monet à cause de la lumière qui domine son oeuvre.
Le cubisme a révolutionné la peinture, l'objet est décomposé en couleurs et éléments géométriques.
C'est vrai que tout a évolué et la peinture fait partie de cette évolution.
Je pense que tout est question de ressenti et d'approche.
J'aime bien Magritte, certains tableaux de Klimt.
J'aime énormément Monet à cause de la lumière qui domine son oeuvre.
Le cubisme a révolutionné la peinture, l'objet est décomposé en couleurs et éléments géométriques.
C'est vrai que tout a évolué et la peinture fait partie de cette évolution.
Je pense que tout est question de ressenti et d'approche.
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
je n'aime pas trop le cubisme et général, justement parce que tout y est géométrique
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Moi non plus je n'aime pas le cubisme justement a cause de ces lignes droites ,froides,cassantes
c'est froid ,mort ,sans harmonie,ce n'est que mon ressenti ,chacun a son interprétation bien évidement.
c'est froid ,mort ,sans harmonie,ce n'est que mon ressenti ,chacun a son interprétation bien évidement.
RBB- Date d'inscription : 19/05/2008
Nombre de messages : 3473
Allégories...
Je vais répondre avec des allégories...
Michel Polnareff parlait de lointaine froideur dans une de ses chansons ! Il faut remarquer que loin d'être un défaut, la froideur est une redoutable qualité dans certaines situations ... d'urgences ! L'harmonie est plutôt un terme relatif au domaine musical, qui ne se réduit pas d'ailleurs, aux seules choses audibles ou visibles. C'est un des travers de notre société moderne, que de ne trouver bien QUE ce qui en met plein la vue !
La froideur est un gage de sobriété, de minutie, de méthode, en bref, d'efficacité. Sans pour autant l'étouffer, la sentimentalité se doit d'être jugulée, elle rend terriblement vulnérable...
Sa froideur a, pour moi, tant d'attraits, qu’elle me brûle et me glace. J'ai beau savoir qu'au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu'il m'entraîne, je le suivrai.
(Francis Carco, L'Amour vénal, 1927, p.16)
Maurits Cornelis Escher [1898-1971] - Rind [1955]
(Rind est une divinité nordique)
Michel Polnareff parlait de lointaine froideur dans une de ses chansons ! Il faut remarquer que loin d'être un défaut, la froideur est une redoutable qualité dans certaines situations ... d'urgences ! L'harmonie est plutôt un terme relatif au domaine musical, qui ne se réduit pas d'ailleurs, aux seules choses audibles ou visibles. C'est un des travers de notre société moderne, que de ne trouver bien QUE ce qui en met plein la vue !
La froideur est un gage de sobriété, de minutie, de méthode, en bref, d'efficacité. Sans pour autant l'étouffer, la sentimentalité se doit d'être jugulée, elle rend terriblement vulnérable...
Sa froideur a, pour moi, tant d'attraits, qu’elle me brûle et me glace. J'ai beau savoir qu'au fond de ce regard, tout est calcul et complaisance, où qu'il m'entraîne, je le suivrai.
(Francis Carco, L'Amour vénal, 1927, p.16)
Maurits Cornelis Escher [1898-1971] - Rind [1955]
(Rind est une divinité nordique)
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
merci Finn de ce partage très interessant
manon- Date d'inscription : 16/05/2012
Nombre de messages : 10020
Re: Des cubes et des hommes...
Finn,demain je vais essayer d'éplucher un orange comme ça
RBB- Date d'inscription : 19/05/2008
Nombre de messages : 3473
Re: Des cubes et des hommes...
On te croit sur parole et d'un seul jet d'un seul, hein ;)RBB a écrit:Finn,demain je vais essayer d'éplucher un orange comme ça
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Cherries Love et toussa...
En référence à l'angélus de Jean-François Millet, ainsi qu'à la peinture de René Magritte...
Dématérialisation par Paul Journet (il est français et bourguignon).
Cherry Love par le même Paul Journet...
Ainsi que la Dame de Pluie...
Dématérialisation par Paul Journet (il est français et bourguignon).
Cherry Love par le même Paul Journet...
Ainsi que la Dame de Pluie...
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
très beau !!
j'ai craqué pour cherries love et je suis allée voir qui était Paul Journet que je ne connaissais pas du tout
j'ai craqué pour cherries love et je suis allée voir qui était Paul Journet que je ne connaissais pas du tout
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
J'aime bien cette peinture surréaliste.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 72159
Relax !
« Voir » ce qui résulte de la fusion du rêve et de la réalité, « voir » ce qui ne peut être vu et est « derrière », en d'autres termes le sur-réel, ce n'est pas donné à tout le monde. Dalí savait bien le peindre... Que ferait-on sans imagination et sans imaginaire ? La tradition ancienne et classique de méfiance envers l'imaginaire, a tuée dans l'œuf bien des vocations... C'est la même problématique qu'entre les littéraires et les matheux, mais bref... Pour faire une conclusion temporaire facile, le scientifique est une machine, le littéraire est un esprit et le Finn n'est rien du tout !
Jaune d'œuf soleil...
Note :
L'œuf est le symbole chrétien de la résurrection du Christ, l’emblème de la pureté et de la perfection. Il évoque par son aspect et sa minéralité une symbolique chère à Dalí, celle de la vie antérieure, intra-utérine et de la re-naissance. De plus, l'œuf est le plus ancien paradoxe qui soit, en effet, qui, de l'oeuf ou de la poule, est apparu en premier ? Si c'est l'oeuf, il faut bien qu'une poule l'ait conçu, mais si c'est la poule, il faut bien qu'elle soit sortie d'un oeuf...
Note bis :
Il est évident que je reviendrai à la charge concernant mes cubes adorés. Car oui, comment aimer quelque chose sans obligatoirement essayer de le faire aimer aux autres !!
Dites-moi les miss, êtes-vous Relax ?
>>> https://www.youtube.com/watch?v=NgyAgsDo4sw
!! WARNING !! Chaud devant, à la vue de Melanie Griffith, les messieurs vont en avaler leur dentier !! Ce morceau n'est pas choisi au hasard car il mêle allègrement, rêves (fantasmes) et réalité... Body Double est une œuvre irrévérencieuse qui ne ressemble à aucune autre, c'est aussi une démonstration jubilatoire du pouvoir du cinéma autant qu'un pur fantasme cinématographique Made In Brian de Palma. Ceci étant, au-delà du visuel, il y a également une réflexion dérangeante sur le voyeurisme, sur la perte de contact avec la réalité (troubles schizophréniques), ainsi que sur une pathologie méconnue, la claustrophobie maladive. Cette dernière est d'ailleurs la clé du film...
Jaune d'œuf soleil...
Note :
L'œuf est le symbole chrétien de la résurrection du Christ, l’emblème de la pureté et de la perfection. Il évoque par son aspect et sa minéralité une symbolique chère à Dalí, celle de la vie antérieure, intra-utérine et de la re-naissance. De plus, l'œuf est le plus ancien paradoxe qui soit, en effet, qui, de l'oeuf ou de la poule, est apparu en premier ? Si c'est l'oeuf, il faut bien qu'une poule l'ait conçu, mais si c'est la poule, il faut bien qu'elle soit sortie d'un oeuf...
Note bis :
Il est évident que je reviendrai à la charge concernant mes cubes adorés. Car oui, comment aimer quelque chose sans obligatoirement essayer de le faire aimer aux autres !!
Dites-moi les miss, êtes-vous Relax ?
>>> https://www.youtube.com/watch?v=NgyAgsDo4sw
!! WARNING !! Chaud devant, à la vue de Melanie Griffith, les messieurs vont en avaler leur dentier !! Ce morceau n'est pas choisi au hasard car il mêle allègrement, rêves (fantasmes) et réalité... Body Double est une œuvre irrévérencieuse qui ne ressemble à aucune autre, c'est aussi une démonstration jubilatoire du pouvoir du cinéma autant qu'un pur fantasme cinématographique Made In Brian de Palma. Ceci étant, au-delà du visuel, il y a également une réflexion dérangeante sur le voyeurisme, sur la perte de contact avec la réalité (troubles schizophréniques), ainsi que sur une pathologie méconnue, la claustrophobie maladive. Cette dernière est d'ailleurs la clé du film...
Dernière édition par Finn le Sam 2 Juin 2012 - 2:51, édité 1 fois (Raison : Par ce que c'est comme ça !)
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
Très intéressant Finn, j'apprends beaucoup de choses
Pas mal la musique, promis, je vais la montrer à mon cher et tendre, il ne risque rien, il n'a pas de dentier, pas même une seule carie
Merci et bonne journée
Pas mal la musique, promis, je vais la montrer à mon cher et tendre, il ne risque rien, il n'a pas de dentier, pas même une seule carie
Merci et bonne journée
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Ah, mais moi non plus je n'ai pas une seule carie ! Ma dentition est tellement parfaite, tellement blanche et tellement éblouissante que mes interlocuteurs attrapent un coup de soleil quand j'ai un sourire ! Pour être sincère, j'ai bien peur que mon chirurgien dentiste m'ait beaucoup aidé ! Je me console en me disant que si je n'avais jamais fait d'excès ... quelle tristesse !Campanule a écrit:il n'a pas de dentier, pas même une seule carie
Plus sérieusement, pour les prothèses de tous les jours, dentaires, oculaires et auditives, il vaut mieux avoir quelques moyens et opter pour une mutuelle haut de gamme. Pour les implants dentaires, il vaut mieux ne pas trop y penser, bonjour les dégâts... Cependant, certaines mutuelles proposent le remboursement d’une partie du coût de l’acte, mais bref, je suis totalement hors sujet comme d'habitude...
À plus tard petite cloche (campanule, Campanula du latin « petite cloche ») !
(...)
Hells Bells (les cloches de l'enfer !) par AC/DC [1980]
>>> https://www.youtube.com/watch?v=pPCnGPXwEWY
Note :
Pour toutes les générations de métalleux, ce groupe est considéré comme le pionner du genre Hard Rock / Heavy Metal. D'une manière générale, la sous-culture métal s'oppose au consumérisme et au conformisme. Dans cet univers par nature macho et masculin, il est préférable d'être « authentique », car ceux - quelles que soient leurs déficiences intellectuelles ou physiques - qui ne sont pas ce qu'ils prétendent être, sont impitoyablement rejetés...
Pour l'anecdote et en 2003, plus d'une douzaine de fans marocains de groupes de Heavy Metal furent emprisonnés pour avoir « porté atteinte à la foi islamique » avec leur musique « satanique » ! Ca pourrait faire sourire si ne n'était d'une navrante imbécilité !!
Celà n'intéresse personne, néanmoins le parfum préféré des vieux métallos tendance macho, c'est ça !
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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Re: Des cubes et des hommes...
Finn
comme Annick,j'aime le surréalisme,ca fait travailler l'imagination
les œuvres que tu as posté sont particulièrement jolies
comme Annick,j'aime le surréalisme,ca fait travailler l'imagination
les œuvres que tu as posté sont particulièrement jolies
RBB- Date d'inscription : 19/05/2008
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Re: Des cubes et des hommes...
Le "Jaune d'oeuf soleil", je le trouve magnifique.
Il y a de la recherche dans cette peinture.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 72159
Re: Des cubes et des hommes...
Annick a écrit:
Le "Jaune d'oeuf soleil", je le trouve magnifique.
Il y a de la recherche dans cette peinture.
je pense la même chose ! sublime !
Invité- Invité
Sweet !
Méfiez-vous les amies, je vais glisser doucettement vers les cubes et le cubisme ! Si vous n'y prenez garde vous allez vous retrouvez avec des lignes droites, froides et impersonnelles dans votre salon. Je suis persuadé que miss RBB va adorer !!
Victor Vasarely (naturalisé français en 1961) a suivi de courtes études de médecine, si, si ! C'est lui qui, avec son fiston Jean-Pierre Vasarely dit « Yvaral » en 1972, a modernisé le logo de notre marque nationale de bidules à roulettes, Renault.
Note :
Vasarely vous a à l'oeil au Musée en Herbe...
Musée en Herbe
21 rue Hérold
75001 Paris
Dans ce musée pour petits (et grands !) enfants, le maître de cérémonie sera en chapeau melon, il s'appellera René Magritte et évoquera Salvador Dalí, Joan Miro, Max Ernst, Marcel Duchamps, Man Ray, Giorgio de Chirico, etc...
Et l'indispensable lien musical très ... Sweat !
>>> https://www.youtube.com/watch?v=j8CJteVJwIk
Victor Vasarely (naturalisé français en 1961) a suivi de courtes études de médecine, si, si ! C'est lui qui, avec son fiston Jean-Pierre Vasarely dit « Yvaral » en 1972, a modernisé le logo de notre marque nationale de bidules à roulettes, Renault.
Note :
Vasarely vous a à l'oeil au Musée en Herbe...
Musée en Herbe
21 rue Hérold
75001 Paris
Dans ce musée pour petits (et grands !) enfants, le maître de cérémonie sera en chapeau melon, il s'appellera René Magritte et évoquera Salvador Dalí, Joan Miro, Max Ernst, Marcel Duchamps, Man Ray, Giorgio de Chirico, etc...
Et l'indispensable lien musical très ... Sweat !
>>> https://www.youtube.com/watch?v=j8CJteVJwIk
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
À la demande générale !
À la demande générale (!), Finn va continuer de jouer aux cubes...
Robert (Victor-Félix) Delaunay [1885-1941]
[Citation]
« Tant que l'art ne peut se libérer de l'objet, il reste une description. »
Robert est né à Paris le 12 avril 1885. Il ne savait jamais vraiment où était son père, sa mère, excentrique, s'intéressait davantage à des voyages lointains qu'à sa progéniture. Ainsi, il fut placé chez une soeur de sa mère et son mari. Éduqué dans un milieu bourgeois (quelle horreur !), Robert s'est vite opposé à ce style de vie, choisissant très tôt de consacrer sa vie à l'art.
Sous la dénomination d'orphisme, due à Apollinaire, il a apporté au cubisme un jeu de contrastes chromatiques et lumineux brisant et recomposant les formes (série des Tours Eiffel, 1909-1910), pour aboutir dans certaines de ses œuvres à l'abstraction (Formes circulaires, Rythmes, etc.). Son épouse, Sonia [1885-1979], née près d'Odessa, a mené les mêmes recherches sur la couleur pure et les a appliquées aux arts graphiques et décoratifs, aux tissus, à la mode.
Ce que Guillaume Apollinaire qualifiait de « cubisme orphique », est en référence au mythe d'Orphée, où la lumière joue un rôle capital.
Robert Delaunay expose pour la première fois en 1904 au Salon des Indépendants.
Il devient ami avec Jean Metzinger et le Douanier Rousseau dans les années qui suivent l'exposition, découvre le fauvisme et le pointilliste, durant une période avant de participer en 1908 au nouveau mouvement, le cubisme. Il fait connaissance avec la jeune peintre d'origine russe, Sonia Uhde-Terk qui devient son épouse. Tous deux, rencontrent Paul Klee, August Macke et sa femme, Franz Marc et Hans Arp, au Salon des Indépendants de 1912 de la Ville de Paris. Robert Delaunay peint pour l'Exposition des Arts décoratifs de 1925 (projet d'ambassade française dû à Mallet-Stevens), avec Fernand Léger. Il réalise des portraits de ses amis poètes et musiciens à tendance surréaliste, Soupault, Tzara, Breton, Aragon, Delteil, G. de La Sema, Supervielle, Stravinsky, Maiakovsky... Robert Delaunay s'adonne de nouveau à l'art abstrait en 1930, et utilise des matériaux, sable, caséine, mosaïque, pierre-laque, pour effectuer des reliefs. Ses oeuvres sont remarquées lors d'une exposition, ce qui lui vaut des commandes pour l'Exposition Universelle où il réalisera de grandes décorations murales, - pavillon de l'Air, pavillon des Chemins de fer - ; Sonia Delaunay, Survage, Gleizes, Villon, Bissière participent également à la décoration de ces pavillons.
Il exécute par la suite avec sa femme, Lhote, Gleizes et J. Villon la décoration du hall des sculptures du Salon des Tuileries et à cette occasion trois grands Rythmes qui sont ses dernières oeuvres importantes vers 1938. Son épouse Sonia, était bien plus qu'une muse, elle était également artiste à part entière.
Par Sonia Delaunay : Portrait de Philomène (1907). Huile sur toile (40 x 43).
Robert Delaunay décède à Montpellier (Hérault) le 25 octobre 1941.
Un petit tour d'horizon vite fait des Eiffel Tower du père Gustave, croquées par Delaunay :
1909/1910 - Étude pour la ville, huile sur toile, 88.3 x 124.5 cm
1909/1910 - Saint-Séverin No. 3, huile sur toile, 114.1 x 88.6 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay L&M Services B.V. Amsterdam
1910 - Tour Eiffel aux arbres, huile sur toile, 126.4 x 92.8 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay L&M Services B.V. Amsterdam
1910/1912 - La ville de Paris, huile sur toile, 267 x 406 cm, centre Pompidou, Mnam
1911 - Champ-de-Mars, la tour rouge, huile sur toile, 160.7 x 128.6 cm. Art Institute Chicago
1911 - Les tours de Laon
1912 - Fenêtres ouvertes simultanément dans la ville
1912/1913 - Formes circulaires. Soleil n° 2, peinture à la colle sur toile, 100 x 68,5 cm. Centre Pompidou, MNAM
1913 - Soleil, tour, aéroplane
1914 - Hommage à Blériot. Détrempe à la colle sur toile, (250 x 251).
1916 - La Verseuse, huile et peinture à la cire sur toile 140 x 150 cm.Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris - Achat de l'Etat, 1935
1922 - Le poète Philippe Soupault, huile sur toile 197 x 130 cm. Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris - Achat de 1978
1922 - Tour Eiffel et Champ-de-Mars, huile sur toile
1906/1922 - Le manège de cochons
1930 - Rythme, joie de vivre. De Sonia et Robert Delaunay. Huile sur toile, 2,28m x 2,00 m. Cette toile a été donnée par Sonia, l'épouse de Robert et Charles, leur fils musicien de jazz, au MNAM Paris Pompidou en 1964.
Enveloppe et timbre « premier jour » de 1976.
Le timbre seul.
Informations sur ce timbre, pour les amateurs :
Robert Delaunay - « La joie de vivre » - Valeur faciale : 2frs - polychrome - émis le 26/07/1976 - technique d'impression : héliogravure - tiré à 6 000 000 exemplaires - dentelé 12x13 - dessinateur et graveur : Robert Delaunay - 36,85x48 mm.
Robert (Victor-Félix) Delaunay [1885-1941]
[Citation]
« Tant que l'art ne peut se libérer de l'objet, il reste une description. »
Robert est né à Paris le 12 avril 1885. Il ne savait jamais vraiment où était son père, sa mère, excentrique, s'intéressait davantage à des voyages lointains qu'à sa progéniture. Ainsi, il fut placé chez une soeur de sa mère et son mari. Éduqué dans un milieu bourgeois (quelle horreur !), Robert s'est vite opposé à ce style de vie, choisissant très tôt de consacrer sa vie à l'art.
Sous la dénomination d'orphisme, due à Apollinaire, il a apporté au cubisme un jeu de contrastes chromatiques et lumineux brisant et recomposant les formes (série des Tours Eiffel, 1909-1910), pour aboutir dans certaines de ses œuvres à l'abstraction (Formes circulaires, Rythmes, etc.). Son épouse, Sonia [1885-1979], née près d'Odessa, a mené les mêmes recherches sur la couleur pure et les a appliquées aux arts graphiques et décoratifs, aux tissus, à la mode.
Ce que Guillaume Apollinaire qualifiait de « cubisme orphique », est en référence au mythe d'Orphée, où la lumière joue un rôle capital.
Robert Delaunay expose pour la première fois en 1904 au Salon des Indépendants.
Il devient ami avec Jean Metzinger et le Douanier Rousseau dans les années qui suivent l'exposition, découvre le fauvisme et le pointilliste, durant une période avant de participer en 1908 au nouveau mouvement, le cubisme. Il fait connaissance avec la jeune peintre d'origine russe, Sonia Uhde-Terk qui devient son épouse. Tous deux, rencontrent Paul Klee, August Macke et sa femme, Franz Marc et Hans Arp, au Salon des Indépendants de 1912 de la Ville de Paris. Robert Delaunay peint pour l'Exposition des Arts décoratifs de 1925 (projet d'ambassade française dû à Mallet-Stevens), avec Fernand Léger. Il réalise des portraits de ses amis poètes et musiciens à tendance surréaliste, Soupault, Tzara, Breton, Aragon, Delteil, G. de La Sema, Supervielle, Stravinsky, Maiakovsky... Robert Delaunay s'adonne de nouveau à l'art abstrait en 1930, et utilise des matériaux, sable, caséine, mosaïque, pierre-laque, pour effectuer des reliefs. Ses oeuvres sont remarquées lors d'une exposition, ce qui lui vaut des commandes pour l'Exposition Universelle où il réalisera de grandes décorations murales, - pavillon de l'Air, pavillon des Chemins de fer - ; Sonia Delaunay, Survage, Gleizes, Villon, Bissière participent également à la décoration de ces pavillons.
Il exécute par la suite avec sa femme, Lhote, Gleizes et J. Villon la décoration du hall des sculptures du Salon des Tuileries et à cette occasion trois grands Rythmes qui sont ses dernières oeuvres importantes vers 1938. Son épouse Sonia, était bien plus qu'une muse, elle était également artiste à part entière.
Par Sonia Delaunay : Portrait de Philomène (1907). Huile sur toile (40 x 43).
Robert Delaunay décède à Montpellier (Hérault) le 25 octobre 1941.
Un petit tour d'horizon vite fait des Eiffel Tower du père Gustave, croquées par Delaunay :
1909/1910 - Étude pour la ville, huile sur toile, 88.3 x 124.5 cm
1909/1910 - Saint-Séverin No. 3, huile sur toile, 114.1 x 88.6 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay L&M Services B.V. Amsterdam
1910 - Tour Eiffel aux arbres, huile sur toile, 126.4 x 92.8 cm. Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Solomon R. Guggenheim Founding Collection. Robert Delaunay L&M Services B.V. Amsterdam
1910/1912 - La ville de Paris, huile sur toile, 267 x 406 cm, centre Pompidou, Mnam
1911 - Champ-de-Mars, la tour rouge, huile sur toile, 160.7 x 128.6 cm. Art Institute Chicago
1911 - Les tours de Laon
1912 - Fenêtres ouvertes simultanément dans la ville
1912/1913 - Formes circulaires. Soleil n° 2, peinture à la colle sur toile, 100 x 68,5 cm. Centre Pompidou, MNAM
1913 - Soleil, tour, aéroplane
1914 - Hommage à Blériot. Détrempe à la colle sur toile, (250 x 251).
1916 - La Verseuse, huile et peinture à la cire sur toile 140 x 150 cm.Musée national d'art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris - Achat de l'Etat, 1935
1922 - Le poète Philippe Soupault, huile sur toile 197 x 130 cm. Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, Paris - Achat de 1978
1922 - Tour Eiffel et Champ-de-Mars, huile sur toile
1906/1922 - Le manège de cochons
1930 - Rythme, joie de vivre. De Sonia et Robert Delaunay. Huile sur toile, 2,28m x 2,00 m. Cette toile a été donnée par Sonia, l'épouse de Robert et Charles, leur fils musicien de jazz, au MNAM Paris Pompidou en 1964.
Enveloppe et timbre « premier jour » de 1976.
Le timbre seul.
Informations sur ce timbre, pour les amateurs :
Robert Delaunay - « La joie de vivre » - Valeur faciale : 2frs - polychrome - émis le 26/07/1976 - technique d'impression : héliogravure - tiré à 6 000 000 exemplaires - dentelé 12x13 - dessinateur et graveur : Robert Delaunay - 36,85x48 mm.
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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Re: Des cubes et des hommes...
mon avis personnel sur Delaunay ............... beurk ! :oops: :oops: :oops:
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Je n'en doute pas une seconde Moi, j'aime pas les endives cuites ! Non, y'a pas de rapportemeraude a écrit:mon avis personnel sur Delaunay ............... beurk ! :oops: :oops: :oops:
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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Roger Noël-François de la Fresnaye...
C'est rien que pour miss Émeraude, la plus verte (car elle est couverte de mousse !) des « coeurs de pierre » de la mer Rouge !
Roger Noël-François de la Fresnaye [1885 - 1925]
Roger Noël-François de la Fresnaye est né le 11 juillet 1885 au Mans et est décédé, à quarante ans, le 27 novembre 1925 à Grasse, des suites d'une maladie contractée pendant la guerre de 1914. Entendez par là qu'il sera gazé puis atteint de tuberculose pulmonaire... Il a joué un rôle non négligeable dans l'histoire du cubisme français. Il est issu d'une famille d'aristo (quelle horreur, il en reste... on a pas coupé toute les têtes !). Les historiens de l'art disent de lui qu'il a proposé une articulation originale entre avant-garde et classicisme.
En 1910, La Fresnaye s’initie à la sculpture auprès d’Aristide Maillol. En 1912, il était partie prenante à l'exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie (Paris). Pour la première fois étaient confrontées des oeuvres de Léger, Duchamp, Juan Gris, Duchamp-Villon, Agero, Picabia, Delaunay, Valensi, Lhote, Herbin, Metzinger, Marie Laurencin, Marcoussis, Gleizes, La Fresnaye, Segonzac, Moreau, Marchand, Dumont et Jacques Villon, ce dernier était le promoteur et l'un des organisateurs de cette exposition.
Comme la plupart des peintres du courant cubiste de cette époque, il a fréquenté et était ami avec de grands musiciens tel que Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulenc, etc... Tous ces mecs ont forgé l'histoire de l'art pictural en général d'une manière irrémédiable.
Je vous l'accorde, ce genre de peinture fait un peu formel, voire « poussiéreux » comme il m'a été dit quelque part, mais il n'empêche que ces cubistes ont « défriché » le terrain pour les futurs artistes contemporains et qu'ils sont un passage obligé comme de savoir « lire » Tintin et Milou pour apprécier Descartes ou Spinoza ! Cette remarque est d'autant plus amusante que l'objectif premier des cubistes était de dépoussiérer l'académisme officiel régnant à l'époque !
1907 - Autoportrait
1909 - Maison blanche à Audierne
1909 - Vaches dans un pré, huile sur toile, 33 cm x 46 cm, collection privée.
1911 - L'artillerie, huile sur toile, 130,2 x 159,4 cm, The Metropolitan Museum of Art, New-York.
1911 - Nu
1911 - Paysage à La Ferté-sous-Jouarre
1912 - Married Life (vie maritale), huile sur toile, 98.9 x 118.7 cm, The Minneapolis Institute of Arts.
1913 - Esquisse pour la « quéquette » de l'air
1913 - La conquête de l’air, huile sur toile, 235,9 x 195,6 cm, The Museum of Modern Art, New York.
1913 - L'homme assis
1921 - Le bouvier, (The cattleman), huile sur bois, 45,5 x 55 cm MNPL 183.
Musée d'Art Moderne, Donation Levy, Troyes, France.
En son hommage, il a été émis - le 10 novembre 1961 - un timbre postal d'une valeur d'un franc, représentant une esquisse préparatoire du « 14 juillet ». Pour les collectionneurs, ce timbre (en oblitération premier jour à Paris), doit certainement représenter quelque valeur.
Roger Noël-François de la Fresnaye [1885 - 1925]
Roger Noël-François de la Fresnaye est né le 11 juillet 1885 au Mans et est décédé, à quarante ans, le 27 novembre 1925 à Grasse, des suites d'une maladie contractée pendant la guerre de 1914. Entendez par là qu'il sera gazé puis atteint de tuberculose pulmonaire... Il a joué un rôle non négligeable dans l'histoire du cubisme français. Il est issu d'une famille d'aristo (quelle horreur, il en reste... on a pas coupé toute les têtes !). Les historiens de l'art disent de lui qu'il a proposé une articulation originale entre avant-garde et classicisme.
En 1910, La Fresnaye s’initie à la sculpture auprès d’Aristide Maillol. En 1912, il était partie prenante à l'exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie (Paris). Pour la première fois étaient confrontées des oeuvres de Léger, Duchamp, Juan Gris, Duchamp-Villon, Agero, Picabia, Delaunay, Valensi, Lhote, Herbin, Metzinger, Marie Laurencin, Marcoussis, Gleizes, La Fresnaye, Segonzac, Moreau, Marchand, Dumont et Jacques Villon, ce dernier était le promoteur et l'un des organisateurs de cette exposition.
Comme la plupart des peintres du courant cubiste de cette époque, il a fréquenté et était ami avec de grands musiciens tel que Georges Auric, Erik Satie, Francis Poulenc, etc... Tous ces mecs ont forgé l'histoire de l'art pictural en général d'une manière irrémédiable.
Je vous l'accorde, ce genre de peinture fait un peu formel, voire « poussiéreux » comme il m'a été dit quelque part, mais il n'empêche que ces cubistes ont « défriché » le terrain pour les futurs artistes contemporains et qu'ils sont un passage obligé comme de savoir « lire » Tintin et Milou pour apprécier Descartes ou Spinoza ! Cette remarque est d'autant plus amusante que l'objectif premier des cubistes était de dépoussiérer l'académisme officiel régnant à l'époque !
1907 - Autoportrait
1909 - Maison blanche à Audierne
1909 - Vaches dans un pré, huile sur toile, 33 cm x 46 cm, collection privée.
1911 - L'artillerie, huile sur toile, 130,2 x 159,4 cm, The Metropolitan Museum of Art, New-York.
1911 - Nu
1911 - Paysage à La Ferté-sous-Jouarre
1912 - Married Life (vie maritale), huile sur toile, 98.9 x 118.7 cm, The Minneapolis Institute of Arts.
1913 - Esquisse pour la « quéquette » de l'air
1913 - La conquête de l’air, huile sur toile, 235,9 x 195,6 cm, The Museum of Modern Art, New York.
1913 - L'homme assis
1921 - Le bouvier, (The cattleman), huile sur bois, 45,5 x 55 cm MNPL 183.
Musée d'Art Moderne, Donation Levy, Troyes, France.
En son hommage, il a été émis - le 10 novembre 1961 - un timbre postal d'une valeur d'un franc, représentant une esquisse préparatoire du « 14 juillet ». Pour les collectionneurs, ce timbre (en oblitération premier jour à Paris), doit certainement représenter quelque valeur.
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
alors , après le beurk de Delaunay , pour La Fresnaye je dirai ...... bof !!!
désolée Finn :oops: :oops: :oops:
désolée Finn :oops: :oops: :oops:
Invité- Invité
I'm Sorry !
Tu n'a pas à être désolée miss, apprécier un style ou un autre se joue de certains critères. Il en a été de même avec la musique contemporaine dite sérielle, ce n'est pas toujours très harmonieux à l'oreille. Les exercices de style ne servent parfois que pour ce qui suivra comme c'est le cas, dans le domaine automobile, avec la Formule Un qui a eu des retombées sur les pièces de la voiture de monsieur tout le monde. Un autre exemple est celui de la haute couture, certaines créations sont carrément importables, voire moches, il n'empêche que les techniques utilisées ont des retombées sur le prêt-à-porter.
Argument subsidiaire... Je peux éventuellement aimer ce que tu aime, mais ne plus aimer ce que j'aime, ce n'est pas possible. Cette réponse te convient-elle ?
Dis-moi, Pierre qui roule n'amasse pas mousse, connais-tu le peintre Didier Pierre Chamizo ? Van Gogh vu par ce dernier (le tableau n'est pas encore terminé...)
D'Alfredo Lopez, un menhir décoré d'un Léonard de Vinci, c'est du côté de Perros-Guirec...
Anges déchus vu par Luis Royo...
Et, un p'tit coup de blues en technicolor par le Anthony Gomez Band
>>> https://www.youtube.com/watch?v=636kcZWGAUw
Misery For Company pour conclure, Enjoy !!
>>> https://www.youtube.com/watch?v=PkEk1qaMO94
Argument subsidiaire... Je peux éventuellement aimer ce que tu aime, mais ne plus aimer ce que j'aime, ce n'est pas possible. Cette réponse te convient-elle ?
Dis-moi, Pierre qui roule n'amasse pas mousse, connais-tu le peintre Didier Pierre Chamizo ? Van Gogh vu par ce dernier (le tableau n'est pas encore terminé...)
D'Alfredo Lopez, un menhir décoré d'un Léonard de Vinci, c'est du côté de Perros-Guirec...
Anges déchus vu par Luis Royo...
Et, un p'tit coup de blues en technicolor par le Anthony Gomez Band
>>> https://www.youtube.com/watch?v=636kcZWGAUw
Misery For Company pour conclure, Enjoy !!
>>> https://www.youtube.com/watch?v=PkEk1qaMO94
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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La Gala de Dalí...
Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, 1er marquis de Púbol [1904-1989]
Citation :
« Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques : le sommet et le fond. »
La femme représentée est évidemment Gala (née Helena Dmitrievna Delouvina Diakonova) qui, après avoir eu pour époux Paul Éluard, pour amant Max Ernst, s'est finalement remariée avec Salvador Dalí. Miss Gala était une âpre et redoutable femme d'affaires, mais elle avait également cette énergie qui permet à un créateur d'être lui-même. C'était bien la muse qu'il fallait pour celui qu'André Breton avait surnommé : « Avida Dollars » !! Pour trouver l'homme... il faut chercher la femme et sans Gala, Dalí serait resté bien petit !
1951 - Raphaelesque Head Exploding [Tête Raphaëlesque éclatée]
1954 - Head Bombarded With Grains Of Wheat (Particle Head Over the Village of CadaquNs)
[Tête bombardée par des grains de blé]
Deux tableaux de la période cubiste de Dalí.
1923 - Cadaquès
1923 - Auto-portrait cubiste
Il faut toujours bien observer ses tableaux, on y perçoit pas toujours au premier abord ce que l'artiste à voulu y mettre, exemple :
1956 - Skull Of Zurbaran
Vu de loin...
Un timbre de 2004 d'après la toile « Galatée aux sphères »
(pour savoir qui était Gala/Galatée, voir la légende de Pygmalion et Galatée de la mythologie grecque...)
C'est en 1969 que Dalí acheta pour Gala un château à Púbol, à 40 km de Figueras (nord de la Catalogne). C'est en 1982, que le roi d'Espagne Juan Carlos 1er (dynastie des Bourbons) fit de Dalí i Domènech le 1er marquis de Púbol...
Ma préférence à moi ! Rien que le titre est un petit chef d'oeuvre, cette oeuvre est directement inspirée d'un tableau de Goya (Francisco José de Goya y Lucientes). Avec Jérôme Bosch, Breughel l’Ancien et Arcimboldo, Goya est sans doute un des « ancêtres » du mouvement surréaliste...
Construction molle avec haricots bouillis - Prémonition de la guerre civile, 1936 - Huile sur toile, 100 x 99 cm - The Philadelphia Museum of Art.
Citation :
« Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques : le sommet et le fond. »
La femme représentée est évidemment Gala (née Helena Dmitrievna Delouvina Diakonova) qui, après avoir eu pour époux Paul Éluard, pour amant Max Ernst, s'est finalement remariée avec Salvador Dalí. Miss Gala était une âpre et redoutable femme d'affaires, mais elle avait également cette énergie qui permet à un créateur d'être lui-même. C'était bien la muse qu'il fallait pour celui qu'André Breton avait surnommé : « Avida Dollars » !! Pour trouver l'homme... il faut chercher la femme et sans Gala, Dalí serait resté bien petit !
1951 - Raphaelesque Head Exploding [Tête Raphaëlesque éclatée]
1954 - Head Bombarded With Grains Of Wheat (Particle Head Over the Village of CadaquNs)
[Tête bombardée par des grains de blé]
Deux tableaux de la période cubiste de Dalí.
1923 - Cadaquès
1923 - Auto-portrait cubiste
Il faut toujours bien observer ses tableaux, on y perçoit pas toujours au premier abord ce que l'artiste à voulu y mettre, exemple :
1956 - Skull Of Zurbaran
Vu de loin...
Un timbre de 2004 d'après la toile « Galatée aux sphères »
(pour savoir qui était Gala/Galatée, voir la légende de Pygmalion et Galatée de la mythologie grecque...)
C'est en 1969 que Dalí acheta pour Gala un château à Púbol, à 40 km de Figueras (nord de la Catalogne). C'est en 1982, que le roi d'Espagne Juan Carlos 1er (dynastie des Bourbons) fit de Dalí i Domènech le 1er marquis de Púbol...
Ma préférence à moi ! Rien que le titre est un petit chef d'oeuvre, cette oeuvre est directement inspirée d'un tableau de Goya (Francisco José de Goya y Lucientes). Avec Jérôme Bosch, Breughel l’Ancien et Arcimboldo, Goya est sans doute un des « ancêtres » du mouvement surréaliste...
Construction molle avec haricots bouillis - Prémonition de la guerre civile, 1936 - Huile sur toile, 100 x 99 cm - The Philadelphia Museum of Art.
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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Re: Des cubes et des hommes...
Mêmes impressions qu'Emeraude pour pas mal d'oeuvres que tu nous montres, Finn.
Mais c'est bien d'avoir vu.
Vasarély, j'ai visité son musée à Pècs en Hongrie, ville d'où il est originaire.
Dali est un fou génial, mais il a fait de la peinture sage.
Voilà un tableau que j'aime, il décore ma chambre.
Sûrement trop classique à tes yeux d'expert.
Mais c'est bien d'avoir vu.
Vasarély, j'ai visité son musée à Pècs en Hongrie, ville d'où il est originaire.
Dali est un fou génial, mais il a fait de la peinture sage.
Voilà un tableau que j'aime, il décore ma chambre.
Sûrement trop classique à tes yeux d'expert.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 72159
Re: Des cubes et des hommes...
C'est du Dalí faisant du Magritte ;)
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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Re: Des cubes et des hommes...
J'adore ton topic Finn, c'est très intéressant
J'apprécie les peintures que tu as choisies de Delaunay.
J'aime beaucoup Dali, c'était un fou mais il était génial.
Magritte, je connais et j'aime beaucoup
Vasalery, je me souviens que je me servais de certaines reproductions afin d'inspirer les enfants : "à la manière de"
J'apprécie les peintures que tu as choisies de Delaunay.
J'aime beaucoup Dali, c'était un fou mais il était génial.
Magritte, je connais et j'aime beaucoup
Vasalery, je me souviens que je me servais de certaines reproductions afin d'inspirer les enfants : "à la manière de"
- Spoiler:
Invité- Invité
La trahison des images...
Non, ceci n'en est pas une. Ce n'est qu'une image qu'on ne peut ni bourrer, ni fumer ! C'est tout dire sur la « Trahison des images »...
Le blanc-seing...
Panorama populaire...
Sans transition et en passant du coq à la poule...
Le plus vieil arbre non clonal connu à ce jour, serait un pin de Bristlecone Mathusalem qui pousse à plus de 3300 m d’altitude dans les montagnes californiennes. Bien qu’il n’ai pas de feuilles, botanistes et scientifiques affirment que l’arbre est toujours vivant et continue sa très lente croissance... Son emplacement exact n'est pas divulgué, même si c'est sans intention de le faire, certains ne peuvent s'empêcher de détruire ce qu'ils ne comprennent pas... En cet an de grâce 2012, ce vénérable Mathusalem aurait approximativement 4 844 ans...
Un arbre « clonal » est un arbre dont la racine mère peut vivre très longtemps, alors que de nouvelles pousses apparaissent régulièrement... Il est probable que c'est la méthode la plus adaptée pour survivre aux changements climatiques radicaux à travers les âges...
Le vénérable des vénérables est donc Old Tjikko (vieux Tjikko), qui est un épicéa commun vieux de 9 550 ans. Il est sur la montagne suédoise de Fulufjället (près de la frontière norvégienne) et est un arbre dit « clonal »...
Le blanc-seing...
Panorama populaire...
Sans transition et en passant du coq à la poule...
Le plus vieil arbre non clonal connu à ce jour, serait un pin de Bristlecone Mathusalem qui pousse à plus de 3300 m d’altitude dans les montagnes californiennes. Bien qu’il n’ai pas de feuilles, botanistes et scientifiques affirment que l’arbre est toujours vivant et continue sa très lente croissance... Son emplacement exact n'est pas divulgué, même si c'est sans intention de le faire, certains ne peuvent s'empêcher de détruire ce qu'ils ne comprennent pas... En cet an de grâce 2012, ce vénérable Mathusalem aurait approximativement 4 844 ans...
Un arbre « clonal » est un arbre dont la racine mère peut vivre très longtemps, alors que de nouvelles pousses apparaissent régulièrement... Il est probable que c'est la méthode la plus adaptée pour survivre aux changements climatiques radicaux à travers les âges...
Le vénérable des vénérables est donc Old Tjikko (vieux Tjikko), qui est un épicéa commun vieux de 9 550 ans. Il est sur la montagne suédoise de Fulufjället (près de la frontière norvégienne) et est un arbre dit « clonal »...
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
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In The Cube !
J'avais temporairement arrêté de sniffer du Cube, je me sentais un peu esseulé avec mes six faces, douze arêtes et huit sommets !
Les Demoiselles d'Avignon (ou Bordel d'Avignon !) est considéré comme le point de départ du cubisme. 1907, Picasso avait 26 ans...
Mais revenons à celui par qui le Cubisme fut, Georges Braque [1882-1963]. Rétrospective au Grand Palais, Galeries Nationales du 18 Septembre 2013 au 06 Janvier 2014.
Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi
Nocturnes jusqu’à 22h du mercredi au samedi
Vacances de la Toussaint du 19 octobre au 2 novembre : Tous les jours de 10h à 22h, sauf le mardi
Vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier : Tous les jours de 9h à 22h, sauf le mardi
L’exposition participe à la Nuit Blanche le 5 octobre 2013 : entrée gratuite de 20h à minuit
Fermeture anticipée à 19h le 23 septembre et à 18h le 30 septembre, les 1er et 2 décembre
Fermeture le 25 décembre
Plein tarif : 12 €
Tarif réduit : 8 € (16-25 ans, demandeur d’emploi, famille nombreuse).
Tribu : 32 € (groupe de 4 payants composé d’au moins 2 jeunes de 16 à 25 ans).
Gratuit : Moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.
BILLETS COUPLÉS BRAQUE/CARTIER OU BRAQUE/VALLOTTON
Plein : 20€
Réduit : 16€ (16-25 ans, demandeur d'emploi, famille nombreuse)
>>> http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/georges-braque
Le timbre est bien souvent le premier pas en direction de l'art... Vendredi 10 novembre 1961, le "Messager" et son enveloppe "Premier jour"...
Les Demoiselles d'Avignon (ou Bordel d'Avignon !) est considéré comme le point de départ du cubisme. 1907, Picasso avait 26 ans...
Mais revenons à celui par qui le Cubisme fut, Georges Braque [1882-1963]. Rétrospective au Grand Palais, Galeries Nationales du 18 Septembre 2013 au 06 Janvier 2014.
Tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi
Nocturnes jusqu’à 22h du mercredi au samedi
Vacances de la Toussaint du 19 octobre au 2 novembre : Tous les jours de 10h à 22h, sauf le mardi
Vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier : Tous les jours de 9h à 22h, sauf le mardi
L’exposition participe à la Nuit Blanche le 5 octobre 2013 : entrée gratuite de 20h à minuit
Fermeture anticipée à 19h le 23 septembre et à 18h le 30 septembre, les 1er et 2 décembre
Fermeture le 25 décembre
Plein tarif : 12 €
Tarif réduit : 8 € (16-25 ans, demandeur d’emploi, famille nombreuse).
Tribu : 32 € (groupe de 4 payants composé d’au moins 2 jeunes de 16 à 25 ans).
Gratuit : Moins de 16 ans, bénéficiaires du RSA et du minimum vieillesse.
BILLETS COUPLÉS BRAQUE/CARTIER OU BRAQUE/VALLOTTON
Plein : 20€
Réduit : 16€ (16-25 ans, demandeur d'emploi, famille nombreuse)
>>> http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/georges-braque
Le timbre est bien souvent le premier pas en direction de l'art... Vendredi 10 novembre 1961, le "Messager" et son enveloppe "Premier jour"...
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
mais a quoi "carbure" Finn?
il y a des petits cubes glacés dans ton verre?
il y a des petits cubes glacés dans ton verre?
aude Laure- Date d'inscription : 05/09/2013
Nombre de messages : 452
Albert...
Gleizes (Albert) [1881-1953]
Le premier coup d’éclat qui marque l’irruption du cubisme sur la scène publique est le Salon des Indépendants au printemps 1911. Ce succès de scandale obtenu par la salle 41 est à la mesure de la stupeur du public et d’une grande partie de la critique, qui découvre tout à coup le travail souterrain d’un grand nombre de jeunes peintres. Cette exposition jugée scandaleuse par les vieilles barbes et critiques d'art conformistes de l'époque, mais saluée par Guillaume Apollinaire, amorce le mouvement cubiste auquel participent Roger de La Fresnaye, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, André Lhote, Jean Metzinger, Jacques Villon et quelques autres...
En grande partie de formation autodidacte, Albert Gleizes est né le 8 décembre 1881 à Paris et décédé le 24 juin 1953 à Avignon dans le Vaucluse. Peintre de sujets religieux, portraits, paysages, paysages urbains, natures mortes, peintre à la gouache, aquarelliste, peintre de décorations murales, graveur, dessinateur, illustrateur. Il est considéré comme l'un des initiateurs du cubisme et son perpétuel représentant.
Il est né dans une famille propre à épanouir son sens pictural. De son grand-père, mais surtout de son oncle Léon Comerre, portraitiste et Grand prix de Rome, il a reçu un enseignement artistique on ne peut plus classique. Il commence néanmoins par du dessin industriel avant de s'orienter vers la peinture. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1901; on y retrouve l'influence de CEZANNE dans le portrait de Jacques Nayral et des Impressionnistes dans ses paysages.
La rencontre avec PICASSO en 1911 va conforter GLEIZES dans sa vision du cubisme dont il va devenir un des théoriciens lui consacrant deux ouvrages majeurs : en 1912, en compagnie de Jean METZNIGER il publie Du Cubisme, et en 1926 Tradition et Cubisme. La mouvance cubiste n'était pas que picturale et allait aussi influencer la musique et la littérature dont le groupe de « l'Abbaye de Créteil » en était la meilleure illustration : fondé en 1906-1907 à l'initiative de Gleizes mais aussi du peintre, dessinateur et graveur français Berthold MAHN (1881-1975) que Gleizes avait rencontré à Amiens alors qu'il faisait son service militaire, des écrivains Charles VILDRAC (1882-1971), Georges DUHAMEL, René ARCOS, du philosophe Alexandre MERCEREAU (1882-1945) et du poète Henri-Martin BARZUN...
La composition de ses tableaux respecte une grammaire aussi rigoureuse que stable inventée par le peintre : recherche du rythme, goût pour la géométrie (rotation et translation du plan), abstraction du sujet (« Peinture à sept éléments cadencés et rythmés »). Il voit dans l’abstraction la dématérialisation de la pensée à la recherche de la spiritualité la plus pure. Dans ses dernières années, comme beaucoup de rationnels, Gleizes se tourne vers la peinture sacrée et s'adonne à des penchants mystiques qu'il assume en illustrant une réédition des pensées de Blaise Pascal et en reconnaissant son appartenance au catholicisme. Albert Gleizes sera l’un des seuls à n’avoir jamais démordu du cubisme...
Il fut certainement l'un des précurseurs de l'abstraction...
1908 - L'île de la Grande Jatte, crayon et gouache (28 x 38).
(Avec cette île, son inspiration est clairement de type impressionniste)
1911 - Portrait de Jacques Nayral (son chef d'oeuvre à mon avis...), 162 × 114 cm, Tate Modern, Londres. Jacques Nayral est le pseudonyme de Georges Houot [1913-1977], officier dans la Marine française, connu comme le commandant du groupe des « Bathyscaphes ». Il a succédé à Jacques-Yves Cousteau comme commandant du bâtiment-base de recherche sous-marines...
1912 - la Cathédrale de Chartres, 1912, huile sur toile, 73,6 x 60,3 cm. Sprengel Museum Hannover, Hanovre.
1912 - Les Baigneuses, 1912, Modern Art, Paris.
1913 - L'homme en hamac, 130 x 155,5 cm. Albright-Knox Art Gallery. Buffalo, États-Unis.
1913 - Tête d'homme, gouache, 23 x 25.4 cm. Collection privée, Baltimore.
1914 - Paysage cubiste 01
1914 - Paysage cubiste 02
1914 - Paysage près de Montreuil. Huile sur toile. 73 x 92,5 cm. Sarrebrück, Saarland-Museum.
1914 - Woman with animals (La dame aux bêtes) Madame Raymond Duchamp-Villon, huile sur toile, 196.4 x
114.1 cm. The Solomon R. Guggenheim Foundation, Peggy Guggenheim Collection, Venice.
1917 - Paysage, les Bermudes - huile sur carton, 92x73 cm. MNAM Paris.
1920 - Femme au gant noir, huile sur toile, collection particulière.
1922 - Cavalaire ou Le Village. Huile sur toile, 105 x 75 cm.
Art et philatélie vont souvent de pair. Pour le souvenir, il a été émis deux timbres, l'un en 1981 et l'autre en 1993.
Le site de la fondation Albert GLEIZES :
>>> http://www.fondationgleizes.fr/fr/gleize/page/fondation/-/fondation
Le premier coup d’éclat qui marque l’irruption du cubisme sur la scène publique est le Salon des Indépendants au printemps 1911. Ce succès de scandale obtenu par la salle 41 est à la mesure de la stupeur du public et d’une grande partie de la critique, qui découvre tout à coup le travail souterrain d’un grand nombre de jeunes peintres. Cette exposition jugée scandaleuse par les vieilles barbes et critiques d'art conformistes de l'époque, mais saluée par Guillaume Apollinaire, amorce le mouvement cubiste auquel participent Roger de La Fresnaye, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, André Lhote, Jean Metzinger, Jacques Villon et quelques autres...
En grande partie de formation autodidacte, Albert Gleizes est né le 8 décembre 1881 à Paris et décédé le 24 juin 1953 à Avignon dans le Vaucluse. Peintre de sujets religieux, portraits, paysages, paysages urbains, natures mortes, peintre à la gouache, aquarelliste, peintre de décorations murales, graveur, dessinateur, illustrateur. Il est considéré comme l'un des initiateurs du cubisme et son perpétuel représentant.
Il est né dans une famille propre à épanouir son sens pictural. De son grand-père, mais surtout de son oncle Léon Comerre, portraitiste et Grand prix de Rome, il a reçu un enseignement artistique on ne peut plus classique. Il commence néanmoins par du dessin industriel avant de s'orienter vers la peinture. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1901; on y retrouve l'influence de CEZANNE dans le portrait de Jacques Nayral et des Impressionnistes dans ses paysages.
La rencontre avec PICASSO en 1911 va conforter GLEIZES dans sa vision du cubisme dont il va devenir un des théoriciens lui consacrant deux ouvrages majeurs : en 1912, en compagnie de Jean METZNIGER il publie Du Cubisme, et en 1926 Tradition et Cubisme. La mouvance cubiste n'était pas que picturale et allait aussi influencer la musique et la littérature dont le groupe de « l'Abbaye de Créteil » en était la meilleure illustration : fondé en 1906-1907 à l'initiative de Gleizes mais aussi du peintre, dessinateur et graveur français Berthold MAHN (1881-1975) que Gleizes avait rencontré à Amiens alors qu'il faisait son service militaire, des écrivains Charles VILDRAC (1882-1971), Georges DUHAMEL, René ARCOS, du philosophe Alexandre MERCEREAU (1882-1945) et du poète Henri-Martin BARZUN...
La composition de ses tableaux respecte une grammaire aussi rigoureuse que stable inventée par le peintre : recherche du rythme, goût pour la géométrie (rotation et translation du plan), abstraction du sujet (« Peinture à sept éléments cadencés et rythmés »). Il voit dans l’abstraction la dématérialisation de la pensée à la recherche de la spiritualité la plus pure. Dans ses dernières années, comme beaucoup de rationnels, Gleizes se tourne vers la peinture sacrée et s'adonne à des penchants mystiques qu'il assume en illustrant une réédition des pensées de Blaise Pascal et en reconnaissant son appartenance au catholicisme. Albert Gleizes sera l’un des seuls à n’avoir jamais démordu du cubisme...
Il fut certainement l'un des précurseurs de l'abstraction...
1908 - L'île de la Grande Jatte, crayon et gouache (28 x 38).
(Avec cette île, son inspiration est clairement de type impressionniste)
1911 - Portrait de Jacques Nayral (son chef d'oeuvre à mon avis...), 162 × 114 cm, Tate Modern, Londres. Jacques Nayral est le pseudonyme de Georges Houot [1913-1977], officier dans la Marine française, connu comme le commandant du groupe des « Bathyscaphes ». Il a succédé à Jacques-Yves Cousteau comme commandant du bâtiment-base de recherche sous-marines...
1912 - la Cathédrale de Chartres, 1912, huile sur toile, 73,6 x 60,3 cm. Sprengel Museum Hannover, Hanovre.
1912 - Les Baigneuses, 1912, Modern Art, Paris.
1913 - L'homme en hamac, 130 x 155,5 cm. Albright-Knox Art Gallery. Buffalo, États-Unis.
1913 - Tête d'homme, gouache, 23 x 25.4 cm. Collection privée, Baltimore.
1914 - Paysage cubiste 01
1914 - Paysage cubiste 02
1914 - Paysage près de Montreuil. Huile sur toile. 73 x 92,5 cm. Sarrebrück, Saarland-Museum.
1914 - Woman with animals (La dame aux bêtes) Madame Raymond Duchamp-Villon, huile sur toile, 196.4 x
114.1 cm. The Solomon R. Guggenheim Foundation, Peggy Guggenheim Collection, Venice.
1917 - Paysage, les Bermudes - huile sur carton, 92x73 cm. MNAM Paris.
1920 - Femme au gant noir, huile sur toile, collection particulière.
1922 - Cavalaire ou Le Village. Huile sur toile, 105 x 75 cm.
Art et philatélie vont souvent de pair. Pour le souvenir, il a été émis deux timbres, l'un en 1981 et l'autre en 1993.
Le site de la fondation Albert GLEIZES :
>>> http://www.fondationgleizes.fr/fr/gleize/page/fondation/-/fondation
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
Re: Des cubes et des hommes...
J'ai un peu de mal avec ce style de peinture mais cela est très intéressant, merci
Invité- Invité
Re: Des cubes et des hommes...
Abstraction rime avec imagination. Il faut beaucoup avoir de cette dernière, sinon le cubisme devient hermétique même pour les « petites cloches » du genre Campanula
Finn- Date d'inscription : 24/12/2010
Nombre de messages : 812
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