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le vieux Gabesh et le dragon d'or
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le vieux Gabesh et le dragon d'or
Dans le pays de Moordorch, aux confins de deux continents, l’homme vivait en parfaite harmonie sur une île, formant un cercle parfait, au milieu des eaux d’un lagon émeraude. Les habitants entretenaient des relations privilégiées avec les êtres fantastiques qui peuplaient forêts, mers, et rochers. A la limite de la grande plaine, une montagne de sel gemme s’élevait. Elle abritait, depuis des temps immémoriaux, un dragon bienfaisant qui veillait sur le bien-être de tout le royaume.
La ville du souverain d’un si petit domaine, ouverte sur une grande étendue blonde, ne comprenait ni hauts murs, ni protection quelconque contre l’envahisseur. Les maisons basses laissaient entrer la lumière jusqu’au cœur de leur centre vital : le patio aux colonnades de gypse saccharoïde étincelant.
Là, trônait un puit, dont l’eau inépuisable et fraîche étaient puisée dans des seaux de terre cuite, qui au soleil gardaient frais les boissons et les fruits même au cœur du plus brûlant été .
Le Roy de ce minuscule état, n’avait jamais frappé monnaie. Le troc était la seule façon, connue et approuvée par tous, pour acquérir le nécessaire et faire cadeau du superflu à ceux qui le demandaient.
De ce fait, personne n’était dans le dénuement.
Qui possédait des terres, donnant d’abondants fruits ou des troupeaux florissants, les distribuait pour avoir toutes autres denrées ou objets lui étant essentiels.
Le deuxième âge de la civilisation Moordorchienne se terminait et l’on pouvait remarquer que leurs connaissances acquises, étaient plus abondantes et scientifiquement abouties que celles de notre ère et celles des civilisations existantes sur cette boule en gestation qu’était la planète. Les derniers gros volcans n’étaient qu’assoupis mais s’éloignaient peu à peu la crainte des grands bouleversements géologiques qui avaient agité océans et formés îles et terres longtemps avant.
Les autres villes, limitrophes à Moordorch, s’auto suffisaient et l’on pouvait observer, aux temps des semailles comme celles des moissons, s’activer dans les champs une multitude de gens, courbés sur la terre nourricière, sans que ne se distribue la moindre récompense monnayée.
La nourriture était distribuée équitablement entre tous, et le blé remplissait les greniers.
Vivait à la cité ancienne, dans la seule maison possédant un dôme vitré, un mage au visage de d’antique ivoire semblable à un vieux moine chinois. Sage et religieusement écouté, il avait pour tâche d’observer et répertorier les étoiles. Il étudiait aussi tous les vents de la terre afin d’avertir de l’arrivée sur le pays des orages trop violents pouvant compromettre l’ensemencement du sol ou les récoltes déjà sur pied.
.
Mais expert en astrologie on venait, par ailleurs, le consulter à la venue au monde de chaque enfant pour savoir s’il était né sous une bonne étoile et comment l’éduquer d’après son thème astral.
On venait aussi lui demander de préciser les dates les plus propices au bonheur et à la santé de chacun car il n’avait pas son pareil pour confectionner onguents, potions et épices, souverains contre toutes douleurs et maladies connues sur l’île ocre.
De fait, les maladies avaient, depuis longtemps, été jugulées par les plantes miraculeuses que le magicien-sorcier cultivait dans un jardin formé par cinq triangles parfaits, recelant chacun des cultures, liées aux saisons et aux énergies de la terre et du ciel..
La portion de terrain, dont la pointe se dirigeait vers le sud, contenait toutes sortes de plantes dans différentes tonalités de rouge, dont on tirait des potions amères car, disait-le vieux sage, l’amertume était sensée soigner les pathologies cardiaques et les échauffements des habitants. S’y étalaient de verts et hauts pruniers dont les fruits couverts de pruine appétissante attiraient des milliers d’abeilles.
La pointe ouest se couvrait, au printemps, de nombreux aliments et plantes racines à la saveur aigrelette, ayant une influence sur la bonne fonction du foie et de la vésicule biliaire.
Le triangle, pointant vers l’est, était consacré à toutes les fleurs, et plantes à tendance jaune qui poussaient en fin d’été et soignaient avec des résultats probants les problèmes d’estomac. L’on y trouvait ainsi la réglisse dont la décoction jaunâtre et sucrée soignait les aigreurs. Il y grandissait aussi deux sortes d’abricotiers : l’un aux fruits veloutés tachetés de roux, et l’autre de gros fruits rouges et poupins comme des joues de gamine. On y trouvait également le calendula et l’arnica qu’on employait pour les entorses et fatigues musculaires.
Le triangle suivant se couvrait de toutes les fleurs blanches, qui tapissaient le sol à l’automne. On rentrait, à cette saison, le riz qui poussait dans les rizières en espaliers, proches de la montagne. Et, c’est en cette saison, que l’on consommait la plus grande quantité de cette céréale, car, il était de notoriété publique, que cette graine favorisait la bonne santé des poumons et de l’intestin. Le terrain était planté de pêchers, taillés savamment, et dont les branches recourbées préservaient le pollen des pluies trop violentes, afin que les fruits soient abondants.
Et dans la cinquième pointe étaient cultivés de grands châtaigniers, qui étalaient leurs frondaisons sous lesquelles on venait, à la fin de l’automne, ramasser les fruits sortis de leurs bogues piquantes.
Le vieil homme n’était pas avare de conseils, et les distribuait avec plaisir à quiconque passait le pas de sa porte.
à suivre....
La ville du souverain d’un si petit domaine, ouverte sur une grande étendue blonde, ne comprenait ni hauts murs, ni protection quelconque contre l’envahisseur. Les maisons basses laissaient entrer la lumière jusqu’au cœur de leur centre vital : le patio aux colonnades de gypse saccharoïde étincelant.
Là, trônait un puit, dont l’eau inépuisable et fraîche étaient puisée dans des seaux de terre cuite, qui au soleil gardaient frais les boissons et les fruits même au cœur du plus brûlant été .
Le Roy de ce minuscule état, n’avait jamais frappé monnaie. Le troc était la seule façon, connue et approuvée par tous, pour acquérir le nécessaire et faire cadeau du superflu à ceux qui le demandaient.
De ce fait, personne n’était dans le dénuement.
Qui possédait des terres, donnant d’abondants fruits ou des troupeaux florissants, les distribuait pour avoir toutes autres denrées ou objets lui étant essentiels.
Le deuxième âge de la civilisation Moordorchienne se terminait et l’on pouvait remarquer que leurs connaissances acquises, étaient plus abondantes et scientifiquement abouties que celles de notre ère et celles des civilisations existantes sur cette boule en gestation qu’était la planète. Les derniers gros volcans n’étaient qu’assoupis mais s’éloignaient peu à peu la crainte des grands bouleversements géologiques qui avaient agité océans et formés îles et terres longtemps avant.
Les autres villes, limitrophes à Moordorch, s’auto suffisaient et l’on pouvait observer, aux temps des semailles comme celles des moissons, s’activer dans les champs une multitude de gens, courbés sur la terre nourricière, sans que ne se distribue la moindre récompense monnayée.
La nourriture était distribuée équitablement entre tous, et le blé remplissait les greniers.
Vivait à la cité ancienne, dans la seule maison possédant un dôme vitré, un mage au visage de d’antique ivoire semblable à un vieux moine chinois. Sage et religieusement écouté, il avait pour tâche d’observer et répertorier les étoiles. Il étudiait aussi tous les vents de la terre afin d’avertir de l’arrivée sur le pays des orages trop violents pouvant compromettre l’ensemencement du sol ou les récoltes déjà sur pied.
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Mais expert en astrologie on venait, par ailleurs, le consulter à la venue au monde de chaque enfant pour savoir s’il était né sous une bonne étoile et comment l’éduquer d’après son thème astral.
On venait aussi lui demander de préciser les dates les plus propices au bonheur et à la santé de chacun car il n’avait pas son pareil pour confectionner onguents, potions et épices, souverains contre toutes douleurs et maladies connues sur l’île ocre.
De fait, les maladies avaient, depuis longtemps, été jugulées par les plantes miraculeuses que le magicien-sorcier cultivait dans un jardin formé par cinq triangles parfaits, recelant chacun des cultures, liées aux saisons et aux énergies de la terre et du ciel..
La portion de terrain, dont la pointe se dirigeait vers le sud, contenait toutes sortes de plantes dans différentes tonalités de rouge, dont on tirait des potions amères car, disait-le vieux sage, l’amertume était sensée soigner les pathologies cardiaques et les échauffements des habitants. S’y étalaient de verts et hauts pruniers dont les fruits couverts de pruine appétissante attiraient des milliers d’abeilles.
La pointe ouest se couvrait, au printemps, de nombreux aliments et plantes racines à la saveur aigrelette, ayant une influence sur la bonne fonction du foie et de la vésicule biliaire.
Le triangle, pointant vers l’est, était consacré à toutes les fleurs, et plantes à tendance jaune qui poussaient en fin d’été et soignaient avec des résultats probants les problèmes d’estomac. L’on y trouvait ainsi la réglisse dont la décoction jaunâtre et sucrée soignait les aigreurs. Il y grandissait aussi deux sortes d’abricotiers : l’un aux fruits veloutés tachetés de roux, et l’autre de gros fruits rouges et poupins comme des joues de gamine. On y trouvait également le calendula et l’arnica qu’on employait pour les entorses et fatigues musculaires.
Le triangle suivant se couvrait de toutes les fleurs blanches, qui tapissaient le sol à l’automne. On rentrait, à cette saison, le riz qui poussait dans les rizières en espaliers, proches de la montagne. Et, c’est en cette saison, que l’on consommait la plus grande quantité de cette céréale, car, il était de notoriété publique, que cette graine favorisait la bonne santé des poumons et de l’intestin. Le terrain était planté de pêchers, taillés savamment, et dont les branches recourbées préservaient le pollen des pluies trop violentes, afin que les fruits soient abondants.
Et dans la cinquième pointe étaient cultivés de grands châtaigniers, qui étalaient leurs frondaisons sous lesquelles on venait, à la fin de l’automne, ramasser les fruits sortis de leurs bogues piquantes.
Le vieil homme n’était pas avare de conseils, et les distribuait avec plaisir à quiconque passait le pas de sa porte.
à suivre....
TITEFEE- Date d'inscription : 18/05/2008
Nombre de messages : 880
Re: le vieux Gabesh et le dragon d'or
Bonjour Titefée,
D'abord, je regrette de n'être pas passé plus vite lire ton texte, sous prétexte d'occupations...
Et dés le début, c'est "fabuleux" au propre et au figuré...Mais dis donc, ce "Roy" là, ne savait
pas que le troc a ses limites ? celui qui n'a que quelques légumes à troquer peut-il espérer
recevoir de la viande en échange ? ...C'était Byzance ?... le premier triangle d'or avec les abricots ?
( le fruit d'Eve fendu ! ) voila un Royaume qui eut été Divin si ces gens si bien soignés n'avaient posé
problème par un âge avancé...
Je te taquine un peu, en toute Amitié, mais c'est un beau récit...
Tu me permets une petite histoire annexe ? Dans un Califat des mille et une histoires, le grand Vizir
avait suggéré d'accepter le troc en gusie de paiement d'impôts... mais le Calife en avait assez de recevoir des montagnes de légumes et de fruits en guise de pièces d'or ! Il prévint qu'il voulait une dîme sonnante et trébuchante lors de l'année suivante. Quand la date arrive, un pauvre hère arrivant
d'un coin aride, arrive avec 'des pommes, des poires'... ( mais pas de scoubidous ) Le Calife furieux s'écrie : Qu'on les lui enfourne séant...séance tenante, la punition a commencé, et l'homme de rire, de rire... au point que le Calife étonné, lui demande : "Et ça te fait rire ?" et l'autre de répondre : "Pardonnez moi, Seigneur, mais je pense à mon Cousin qui arrive avec les melons qu'il a cultivés !"
Bon il est temps de revenir à plus romantique : j'attends la suite de ton récit que je lirai avec autant de plaisir ( et pardon pour mon petit 1/4 d'h colonial ! )
:$$:
Jan
D'abord, je regrette de n'être pas passé plus vite lire ton texte, sous prétexte d'occupations...
Et dés le début, c'est "fabuleux" au propre et au figuré...Mais dis donc, ce "Roy" là, ne savait
pas que le troc a ses limites ? celui qui n'a que quelques légumes à troquer peut-il espérer
recevoir de la viande en échange ? ...C'était Byzance ?... le premier triangle d'or avec les abricots ?
( le fruit d'Eve fendu ! ) voila un Royaume qui eut été Divin si ces gens si bien soignés n'avaient posé
problème par un âge avancé...
Je te taquine un peu, en toute Amitié, mais c'est un beau récit...
Tu me permets une petite histoire annexe ? Dans un Califat des mille et une histoires, le grand Vizir
avait suggéré d'accepter le troc en gusie de paiement d'impôts... mais le Calife en avait assez de recevoir des montagnes de légumes et de fruits en guise de pièces d'or ! Il prévint qu'il voulait une dîme sonnante et trébuchante lors de l'année suivante. Quand la date arrive, un pauvre hère arrivant
d'un coin aride, arrive avec 'des pommes, des poires'... ( mais pas de scoubidous ) Le Calife furieux s'écrie : Qu'on les lui enfourne séant...séance tenante, la punition a commencé, et l'homme de rire, de rire... au point que le Calife étonné, lui demande : "Et ça te fait rire ?" et l'autre de répondre : "Pardonnez moi, Seigneur, mais je pense à mon Cousin qui arrive avec les melons qu'il a cultivés !"
Bon il est temps de revenir à plus romantique : j'attends la suite de ton récit que je lirai avec autant de plaisir ( et pardon pour mon petit 1/4 d'h colonial ! )
:$$:
Jan
j.r.garou- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 3715
Re: le vieux Gabesh et le dragon d'or
je viendrai prendre le temps de répondre à vos posts car j'apprécie énormément qu'il y ait un fil entre nous.
L'histoire du visir je la connaissais hihihi j'ai pas osé en faire état.. LOL LOL LOL
L'histoire du visir je la connaissais hihihi j'ai pas osé en faire état.. LOL LOL LOL
TITEFEE- Date d'inscription : 18/05/2008
Nombre de messages : 880
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