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LAÏKA, la 'tite nouvelle
4 participants
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LAÏKA, la 'tite nouvelle
La belle est bien arrivée, ma femme en a fait le compte-rendu.
Voilà. Elle est arrivée mais pas sûr qu'on la garde, on a été trompé sur la marchandise : on attendait un chien et on nous a livré un pot de colle !
Je plaisante. Encore merci à Zazette et à son mari.
Elle se comporte comme si elle avait toujours été là. Elle a compris tout de suite l'ordre dans lequel on donne les biscuits, aucune rivalité. En attendant mon mari, je me suis allongée un moment, Laïka a sauté tout naturellement sur mes pieds. Au bout d'un moment, je l'ai quand même fait descendre. Elle s'est couchée juste au pied du sofa.
Je me suis assoupie un moment et en ouvrant les yeux, ma première pensée a été "Où est-elle passée ?" Tout simplement dans le fauteuil que Sky occupe d'habitude. Et Sky était sur la couette. Quand elle a vu que j'étais éveillée, elle est venue se faire caresser et Laïka a fait de même, elles étaient collées l'une à l'autre, et partageaient les caresses. Puis Laïka s'est installée à ma place et la pestouille, considérant qu'il valait mieux partager le sofa, a sauté auprès d'elle.
Francés est ravi de l'avoir et la trouve toute bravette. Elle plaît à tout le monde, même à Lilly : elle ne lui a pas encore grogné dessus.
Schoup a écrit:
C'est une gentille pestouille la petite Lili, va grogner quand elle sera sûre de pas faire de peine
Bingo ! Parce que ce matin, après la gamelle et la sortie des "grandes", chacun a regagné sa place pour le siestoun du matin. Et Sky a réintégré son fauteuil, tout naturellement. Pas contrariante pour un sou, Laïka a trottiné vers le sofa, où Lilly trônait déjà. Avec la gentillesse qui la caractérise, la pestouille a grogné à la truffe de Laïka, lui signifiant clairement : "Tu vois, hier, t'étais la première, alors j'ai composé avec toi, mais aujourd'hui, c'est moi qui occupe la place alors...TIRE-TOI !"Laïka n'a pas insisté, elle est allée s'installer sur la couette à côté de Papet et depuis...Dodo !
Mais passons au compte-rendu depuis hier. La soirée s'est passé tout tranquillement, entre distributions de nic-nacs et de boulettes, caresses, câlins...Laïka a voulu sauter encore près de moi sur le sofa, mais je ne tiens pas à ce qu'elle prenne cette habitude, que jj'ai d'ailleurs interdite à Sky. Alors j'ai seulement un peu soulevé mon pied, pour l'empêcher de sauter en disant "Non!", elle n'a pas insisté et a regagné le fauteuil.
Dès que le couvre-feu a sonné, nous sommes montés nous coucher, sans prévenir, mon mari ayant décrété "Le lit des bestiassou, c'est en bas. MON lit, il est au premier étage, et c'est aussi celui de ma femme. Ma femme, c'est vous alors zou ! Au jas !" J'ai cédé devant la force. Tout en tendant l'oreille. Mais rien, pas un bruit. Vers quatre heure du matin, je me suis levée en catimini. J'avais à peine fait deux pas que la lampe de chevet s'est allumée "Où vous allez, vous ?" Boire un verre d'eau. "Vous m'avez habitué à mieux côtéé imagination : vous avez votre bouiteille d'eau sur le chevet !" Aïe ! "Allez-y ou vous allez me casser les pieds en vous retournant jusqu'à ce qu' on se lève." J'étais déjà en bas. Pour ne pas avoir menti à un mari aussi compréhensif, je me suis fait chauffer une tasse de lait. Toute la troupe a rappliqué, évidemment. Distribution de ic-nacs, caresses, bisous...Pour les nic-nacs, j'ai ramé. Pas moyen de les retrouver. J'ai même allumé le spot de la cour, des fois que j'y trouverais le sachet vide une fois de plus...Non, rien, mais alors que je fouillais la cuisine cm2 par cm2, une voix ironique m'est parvenue "Ce serait pas les biscuits, que vous cherchez ? Je les ai cachés dans le micro-ondes, loin de la pestouille." Pardon à celles (celui étant au dessus de tous soupçons, brave Papet) que j'ai accusées ne serait-ce qu'en pensée... Nous sommes remontés, j'étais rassurée ("Et alors, vous allez me laisser dormir, maudite gamine ?") et ZZZZZZZ jusqu'à 8 heures.
Dès que nous sommes entrés, branle-bas de combat, 5 queues battantes, 5 regard pleins d'espoir (biscuits?), distribution de caresses, tous poils confondus (il est beau, hein, celui de Papet ?), les chien(ne)s nous suivent à la cuisine, Laïka ne me lâche pas d'une semelle, impossible de faire un pas sans qu'elle soit là. Impossible aussi d'ouvrir le frigo sans qu'elle essaie d'y pousser la truffe. Une pichenette sur ladite truffe lui fait comprendre qu'elle n'a pas intérêt à persévérer. Nous déjeunons, nos chiens ne mendient pas, Laïka adopte la même attitude. Elle s'est couchée à mes pieds. En récompense de tant de sagesse, ils se partagent une tartine de confiture.
Puis on passe aux choses sérieuses : l'opération "Gamelles", pour la première fois. J'avais cuit hier mon riz/légumes/carbonnade de dinde (le menu d'accueil), je remplis les gamelles, Lilly (fidèle à elle-même) grogne à la truffe de ses frère et soeurs (nul n'y échappe), Laïka est assise à côté de moi, au garde-à-vous. Avant de servir, je dis "Sky, Laïka !" et je montre le séjour. Habituée, Sky y va tout de suite et Laïka lui emboîte le pas. Aucun bruit pendant que je sers les autres. Ensuite, j'ouvre la porte et dépose la gamelle de Sky (qui se jette dessu) tout en parlant à Laïka. Elle n'essaie pas de visiter la gamelle de l'autre et me suit sans bousculer jusqu'à l'endroit qui sera désormais celui de son repas (le même que notre regrettée Cali). Je la caresse doucement pendant qu'elle mange, elle tourne la tête mais ne grogne pas.
Après le repas, promenade. Je n'ai emmené qu'elle et Sky, avec qui elle semble avoir quelques affinités. Bianca sortira après. Parce que la toutoune, elle tire un peu en laisse et Bianca qui elle marche impeccablement au pied, ça la dérangerait. Découverte de la prairie, de plein d'odeurs partagées avec Sky, rencontre avec la voisine qui lève au ciel des yeux exaspérés ("Encore un cabot !" "Je vous em...quiquine!" Je ne l'ai pas dit, mais je l'ai pensé tellement fort qu'elle a sûrement capté). Retour à la maison, je prends Bianca-la-plus-sage en laisse, re-promenade.
Et au retour, Monsieur me raconte que sitôt libérées, Sky et Laïka ont entrepris une course poursuite autour de la table de salon ("Faudra penser à ôter votre plat à fruit, ma belle, avec leurs chasse-mouches, il tiendra pas longtemps !", il parle d'or, cet homme, j'escamote le plat) puis se sont couchées toutes les deux tranquillement, mais ellles semblent apprécier de jouer ensemble. Excelllente nouvelle. Je vais aller préparer le dîner, Francés est parti avec Sky au manège, Bianca et Laïka occupent les fauteuils, Papet son panier et Lilly le sofa à elle toute seule ("Je suis la reine du château !"). La journée a bien commencé
J'apprécie, cette toutoune n'est pas une "super-dominée" comme le pensait la belle-soeur : c'est juste une bonne pâte. Et elle se comporte comme si elle avait toujours été là. Je vous mets quelques photos de l'arrivée.
Et ,cerise sur le gâteau, une 'tite video prise par la co-voitureuse qui a amené la belle.
https://www.youtube.com/watch?v=V3ofJEyZ_cU&feature=youtu.be
Voilà. Elle est arrivée mais pas sûr qu'on la garde, on a été trompé sur la marchandise : on attendait un chien et on nous a livré un pot de colle !
Je plaisante. Encore merci à Zazette et à son mari.
Elle se comporte comme si elle avait toujours été là. Elle a compris tout de suite l'ordre dans lequel on donne les biscuits, aucune rivalité. En attendant mon mari, je me suis allongée un moment, Laïka a sauté tout naturellement sur mes pieds. Au bout d'un moment, je l'ai quand même fait descendre. Elle s'est couchée juste au pied du sofa.
Je me suis assoupie un moment et en ouvrant les yeux, ma première pensée a été "Où est-elle passée ?" Tout simplement dans le fauteuil que Sky occupe d'habitude. Et Sky était sur la couette. Quand elle a vu que j'étais éveillée, elle est venue se faire caresser et Laïka a fait de même, elles étaient collées l'une à l'autre, et partageaient les caresses. Puis Laïka s'est installée à ma place et la pestouille, considérant qu'il valait mieux partager le sofa, a sauté auprès d'elle.
Francés est ravi de l'avoir et la trouve toute bravette. Elle plaît à tout le monde, même à Lilly : elle ne lui a pas encore grogné dessus.
Schoup a écrit:
C'est une gentille pestouille la petite Lili, va grogner quand elle sera sûre de pas faire de peine
Bingo ! Parce que ce matin, après la gamelle et la sortie des "grandes", chacun a regagné sa place pour le siestoun du matin. Et Sky a réintégré son fauteuil, tout naturellement. Pas contrariante pour un sou, Laïka a trottiné vers le sofa, où Lilly trônait déjà. Avec la gentillesse qui la caractérise, la pestouille a grogné à la truffe de Laïka, lui signifiant clairement : "Tu vois, hier, t'étais la première, alors j'ai composé avec toi, mais aujourd'hui, c'est moi qui occupe la place alors...TIRE-TOI !"Laïka n'a pas insisté, elle est allée s'installer sur la couette à côté de Papet et depuis...Dodo !
Mais passons au compte-rendu depuis hier. La soirée s'est passé tout tranquillement, entre distributions de nic-nacs et de boulettes, caresses, câlins...Laïka a voulu sauter encore près de moi sur le sofa, mais je ne tiens pas à ce qu'elle prenne cette habitude, que jj'ai d'ailleurs interdite à Sky. Alors j'ai seulement un peu soulevé mon pied, pour l'empêcher de sauter en disant "Non!", elle n'a pas insisté et a regagné le fauteuil.
Dès que le couvre-feu a sonné, nous sommes montés nous coucher, sans prévenir, mon mari ayant décrété "Le lit des bestiassou, c'est en bas. MON lit, il est au premier étage, et c'est aussi celui de ma femme. Ma femme, c'est vous alors zou ! Au jas !" J'ai cédé devant la force. Tout en tendant l'oreille. Mais rien, pas un bruit. Vers quatre heure du matin, je me suis levée en catimini. J'avais à peine fait deux pas que la lampe de chevet s'est allumée "Où vous allez, vous ?" Boire un verre d'eau. "Vous m'avez habitué à mieux côtéé imagination : vous avez votre bouiteille d'eau sur le chevet !" Aïe ! "Allez-y ou vous allez me casser les pieds en vous retournant jusqu'à ce qu' on se lève." J'étais déjà en bas. Pour ne pas avoir menti à un mari aussi compréhensif, je me suis fait chauffer une tasse de lait. Toute la troupe a rappliqué, évidemment. Distribution de ic-nacs, caresses, bisous...Pour les nic-nacs, j'ai ramé. Pas moyen de les retrouver. J'ai même allumé le spot de la cour, des fois que j'y trouverais le sachet vide une fois de plus...Non, rien, mais alors que je fouillais la cuisine cm2 par cm2, une voix ironique m'est parvenue "Ce serait pas les biscuits, que vous cherchez ? Je les ai cachés dans le micro-ondes, loin de la pestouille." Pardon à celles (celui étant au dessus de tous soupçons, brave Papet) que j'ai accusées ne serait-ce qu'en pensée... Nous sommes remontés, j'étais rassurée ("Et alors, vous allez me laisser dormir, maudite gamine ?") et ZZZZZZZ jusqu'à 8 heures.
Dès que nous sommes entrés, branle-bas de combat, 5 queues battantes, 5 regard pleins d'espoir (biscuits?), distribution de caresses, tous poils confondus (il est beau, hein, celui de Papet ?), les chien(ne)s nous suivent à la cuisine, Laïka ne me lâche pas d'une semelle, impossible de faire un pas sans qu'elle soit là. Impossible aussi d'ouvrir le frigo sans qu'elle essaie d'y pousser la truffe. Une pichenette sur ladite truffe lui fait comprendre qu'elle n'a pas intérêt à persévérer. Nous déjeunons, nos chiens ne mendient pas, Laïka adopte la même attitude. Elle s'est couchée à mes pieds. En récompense de tant de sagesse, ils se partagent une tartine de confiture.
Puis on passe aux choses sérieuses : l'opération "Gamelles", pour la première fois. J'avais cuit hier mon riz/légumes/carbonnade de dinde (le menu d'accueil), je remplis les gamelles, Lilly (fidèle à elle-même) grogne à la truffe de ses frère et soeurs (nul n'y échappe), Laïka est assise à côté de moi, au garde-à-vous. Avant de servir, je dis "Sky, Laïka !" et je montre le séjour. Habituée, Sky y va tout de suite et Laïka lui emboîte le pas. Aucun bruit pendant que je sers les autres. Ensuite, j'ouvre la porte et dépose la gamelle de Sky (qui se jette dessu) tout en parlant à Laïka. Elle n'essaie pas de visiter la gamelle de l'autre et me suit sans bousculer jusqu'à l'endroit qui sera désormais celui de son repas (le même que notre regrettée Cali). Je la caresse doucement pendant qu'elle mange, elle tourne la tête mais ne grogne pas.
Après le repas, promenade. Je n'ai emmené qu'elle et Sky, avec qui elle semble avoir quelques affinités. Bianca sortira après. Parce que la toutoune, elle tire un peu en laisse et Bianca qui elle marche impeccablement au pied, ça la dérangerait. Découverte de la prairie, de plein d'odeurs partagées avec Sky, rencontre avec la voisine qui lève au ciel des yeux exaspérés ("Encore un cabot !" "Je vous em...quiquine!" Je ne l'ai pas dit, mais je l'ai pensé tellement fort qu'elle a sûrement capté). Retour à la maison, je prends Bianca-la-plus-sage en laisse, re-promenade.
Et au retour, Monsieur me raconte que sitôt libérées, Sky et Laïka ont entrepris une course poursuite autour de la table de salon ("Faudra penser à ôter votre plat à fruit, ma belle, avec leurs chasse-mouches, il tiendra pas longtemps !", il parle d'or, cet homme, j'escamote le plat) puis se sont couchées toutes les deux tranquillement, mais ellles semblent apprécier de jouer ensemble. Excelllente nouvelle. Je vais aller préparer le dîner, Francés est parti avec Sky au manège, Bianca et Laïka occupent les fauteuils, Papet son panier et Lilly le sofa à elle toute seule ("Je suis la reine du château !"). La journée a bien commencé
J'apprécie, cette toutoune n'est pas une "super-dominée" comme le pensait la belle-soeur : c'est juste une bonne pâte. Et elle se comporte comme si elle avait toujours été là. Je vous mets quelques photos de l'arrivée.
Et ,cerise sur le gâteau, une 'tite video prise par la co-voitureuse qui a amené la belle.
https://www.youtube.com/watch?v=V3ofJEyZ_cU&feature=youtu.be
Invité- Invité
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Laïka s'est déjà bien adaptée à sa nouvelle maison. Quel bonheur pour vous, j'en suis sûre. Elle va vous rendre au centuple le bonheur que vous lui donnez tous les deux. J'adore la dernière photo, les quatre grands autour de Maria et la petite "pestouille" qui attendent à manger.
rosine- Age : 71
Date d'inscription : 02/10/2009
Nombre de messages : 8893
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Jolies photos,
Ils sont heureux chez vous tous ces toutous.
J'aime bien aussi la toute petite.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
ils sont tous adorables ces toutous , et bravo à vous !
oui le tout petit est rigolo et tout mignon !
oui le tout petit est rigolo et tout mignon !
Invité- Invité
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Que des bêtes heureuses...
Bravo
Bravo
Z06- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 51307
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Une bien jolie famille merci pour les photos, çà fait plaisir à voir...que de bonheur pour ces Toutous !...
Invité- Invité
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Quand elle monte sur le divan, ça ne nous dérange pas. Mais pas quand je m'y trouve déjà ou que je veux en profiter. La première fois, la descente s'est opérée "une main au collier, une main aux fesses" et "Descends !". Maintenant, "Descends!" et un geste de la main suffisent. Et même quand je l'ai obligée la première fois, elle ne s'est pas rebiffée.
La seule chose pour laquelle je la reprends régulièrement, c'est quand elle traverse la pièce de sa petite allure chaloupée et que Papet se trouve dans sa trajectoire. Elle n'y met pas de malice, mais face à cette grande carcasse, Papet ne fait pas le poids. Et je ne veux pas qu'on bouscule Papichou.
Mon filleul est passé hier soir pour me prêter main-forte (séance de coupe-grigriffes pour tout le monde). Laïka n'a pas les ongles longs, mais elle avait deux ergots qui menaçaient de se retourner vers la patte. Pour rassurer Régine, on a opéré une "mini-coupe" sur Papet, il est aux normes. Pour Lilly, plus compliqué, elle est complètement réfractaire à la manoeuvre. Alors, on a rusé. Elle se méfie de moi, mais pas de Jean. J'ai détourné son attention avec un biscuit, "Lillyyyy...Viens, Lilly, viens mon amour !" et pendant qu'elle était fascinée par le biscuit "CHOPE-LA !" Et en avant pour une manucure, une !
Ce matin, promenade d'abord avec les deux "louves", ensuite avec la TGV (Toutoune à Grande Vitesse). Alors que j'étais allée rechercher quelque chose au premier étage, j'ai entendu un grattement sur la porte. Je suis revenue tout doucement me pencher sur la rampe, ce n'était pas Laïka, c'était Sky. Mais juste un coup de patte, sans plus. Et quand Laïka reste seule avec Papet et Lilly, elle ne gratte pas. Mais elle se couche le long de la porte pour m'attendre. Elle me colle tout le temps. Son regard a déjà changé, elle a dedans des petites bélugues de chien content. Elle obéit très bien, aussi.
On croise les pattes et les doigts, parce que c'est le premier jour où les loustics sont vraiment seuls. Un avantage -enfin, je crois- c'est qu'à chaque fois le nouveau est confronté à une meute qui a l'habitude de nos absences et ne stresse absolument pas.
Pas de problème à la gamelle, Sky est venue fourrer sa truffe dans la gamelle de Laïka qui n'avait pas terminé, pas de réaction (sauf la mienne "Bas les pattes, Sky!") Par contre, bagarre pendant la préparation de la pâtée. David contre Goliath, Lilly-Puce contre Gulliver/Sky. La pestouille a foncé sur les pattes de Sky et l'a mordue pour l'éloigner. Sky a riposté par un grand coup de museau qui a envoyé la minuscule rouler cul par-dessus tête, avec un "haïïïïppp" de protestation.
J'ai hâte d'être de retour pour voir comment ça s'est passé.
Chipie-Chérie va faire sa connaissance ce soir. Comme d'habitude, je me suis prudemment abstenue de lui dire qu'une nouvelle venue allait faire son entrée dans la meute. Elle la découvrira au moment de se mettre à table (elle a toujours faim, ça prend le pas sur toute autre considération) et le fait que son colis "Yves Rocher" (payé par maman) soit arrivé achèvera de la mettrede bonne humeur...Commande effectuée la semaine passée, pendant qu'elle prenait son dessert "Hmmmmm....Commander des produits de beauté en mangeant une glace...La belle vie...." Chacun sa vision des choses.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Inquiet , que je suis. Parce que la p'tite nouvelle (pas si p'tite que ça, elle est aussi grande que Bianca), elle a une petite particularité : elle saute ! Et même, elle saute très bien. Ca a commencé quand on lui a présenté sa gamelle, elle fait des bonds de cabri, sur place mais c'est impressionnant. Ensuite, quand elle est rentrée du jardin, Papet bloquait le chemin. Pas de souci : elle l'a franchi d'un bond souple et léger, comme un cheval de jumping. Elle "pète le feu", la jeunote de la meute....
Alors dès que le temps va me le permettre, j'irai vérifier les attaches des clôtures. Mieux vaut prévenir que guérir. On n'aura pas toujours la chance que le filleul de ma femme soit prêt à courser une évadée.
Et quand on parle de gamelle, la donzelle s'assied près de ma femme pendant la préparation, et grogne sur tous les autres qui passent à proximité. Ce qui lui a déjà valu quelques (légères) tapes sur le museau (qu'elle prend avec humilité, elle sait qu'elle ne doit pas) et de "NON !" bien sentis. Par contre, pour la distribution, pas de problème, elle suit Sky dans le séjour, attend que Maria amène les gamelles, laisse Sky en tête à tête avec la sienne et suit ma femme jusqu'à l'endroit où elle dépose le truc. Après, miam miam. Mais comme Sky est toujours en version "super-aspi-gloups", il faut que quelqu'un (moi, par exemple) soit à proximité pour choper la Sky au vol quand elle se dirige vers le repas de l'autre.
Sky lui lèche les oreilles et le museau comme elle le fait à tous les autres sans qu'elle s'en formalise. Mais elle apprécie moins que Laïka se prenne pour un étalon à la monte et lui saute dessus. Ca a d'ailleurs donné lieu à plusieurs remises ne place. On va prendre rendez-vous pour faire stériliser l'agitée, ça semble plus prudent.
Sinon, tout va bien. Elle m'aime bien apparemment, elle apprécie les caresses, mais ma femme, elle la vénère, elle la colle tout le temps, elle s'installe toujours à proximité pour l'observer. Mais pas de façon à ce qu'on se casse la margoulette sur une queue ou des pattes qui traînent. C'est une toutoune bien sympathique, en tout cas
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Journée hyper-stress...J'arrivais bien à me sortir les poilus de la tête pendant 10 minutes, mais guère plus. Puis l'heure "H" est arrivée. retourà la maison (j'avoue, je suis sortie à 17h-3)...Arrivée devant la porte. Montée d'adrénaline. Je tourne la clef dans la serrure...Pas un bruit. Puis soudain "WAH WAH...WOUF WOUF...Yap Yap !" Ils se déchaînent tous, je pousse la porte en pensant "aïe aïe aïe, que vais-je trouver derrière ?" Rien. 5 chiens apparemment ravis de me voir. Je "trace" vers la cuisine, suivie par la troupe au grand complet.
Survoler le courrier (pour donner le temps aux agités de se calmer), puis caresses pour tout le monde (quand c'est moi qui décide). Je veux passer mon tablier et c'est là que la machine se grippe : il a disparu. Or, je le pose toujours au même endroit, sur une chaise. Je le retrouve sur le fauteuil de Laïka, avec aussi mon gant de cuisine. "Elle a cherché votre présence" constate mon mari. mais j'ai besoin de mon matériel, moi. Alors sur le conseil éclairé de Monsieur, ce soir, je vais me coucher avec un morceau de drap de lit (on en a sacrifié un ou deux pour en faire des chiffons), il captera mon odeur, et je l'offrirai comme doudou à la grande fofolle.
Où on a franchement bien ri, c'est pour la rencontre Laïka/Chipie-Chérie. La belle est arrivée à fond de train comme d'hab', a tonitrué "J'ai la dââââlle !" com d'hab', a survolé la cour de ses admirateurs canins en princesse à qui ça est dû comme d'hab'. Elle s'est assise, comme d'hab' et là...Elle a aperçu Bianca, "la Duchesse", trônant sur son fauteuil. Elle a bondi sur ses pieds en tendant un doigt vers une boule de poils roux qui la regardait avec tout plein d'amitié "C'est quoi ? C'est quoi, ce truc ???" Ben tu vois : c'est un chien. "Non ! Me dis pas que tu t'es encore laissé avoir comme une nouille ?" (merci pour la nouille). Laïka, bien polie, est venue se faire caresser. Léchouille évitée de justesse (Chipie-Chérie n'est pas trop bisous avec les grands formats). On s'est mis à table avec la vivante statue de la résignation (je suis un cas irrécupérable et désespéré).
Après le repas, Chipie-Chérie est allée sacrifier à une tradition qu'elle appelle poétiquement "se chauffer le croupion" (allumer l'insert et se faire griller ses jolies rondeurs). Laïka a sauté auprès d'elle sur le sofa. Action/réaction : "Descends !" Laïka descend, s'assied devant elle et pose ses pattes avant sur ses genoux, assise sur son arrière-train, comme si elle faisait "le beau". Ca a marché, Chipie-Chérie a craqué "Rôôôôhhhh....Elle est toute gentille..." Bien sûr qu'elle est toute gentille. Démonstration de l'intégration de la toutoune, de son acceptation de la place dans la meute, de la délicatesse avec laquelle elle prend les biscuits même tenus du bout des doigts.
Pendant qu'on lui tissait une couronne de laurier, elle est quand même allée chiper discrètement le papier qui avait enveloppé la glace de Chipie-Chérie. Je suis allée le récupérer, "Donne !". Elle l'a lâché tout de suite, n'a pas essayé de le reprendre, elle est très docile.
Demain, je partirai plus sereinement au bureau, c'est sûr.
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Pour éviter tout nouveau kidnapping de mon tablier, j’ai suivi le conseil de Francés et serré contre moi toute la nuit un carré de coton emprunté à un ancien drap de lit. Je l’abandonnerai aux bons soins de Laïka en allant travailler.
Préparation de la pâtée. J’entends les jappements de Lilly (« yap..yap » ), le « tic-tic-tic » des pattes des autres qui me tournent autour. Et –voix off- un « scritch, scritch…Cling…Bang… » en provenance de l’annexe. Damned ! Laïka… Je suis allée remplir la machine à laver et elle m’aura emboité le pas. J’ouvre et je trouve effectivement la donzelle en plein inventaire du sac-poubelle et du sac réservé au tri sélectif. Pas troublée pour un sou, elle me regarde amicalement et à mon injonction « Dehors ! », elle passe devant moi en battant gaiement de la queue. Elle n’a pratiquement rien sorti des sacs, les dégâts (si on peut dire) sont vite réparés. Puis c’est parti pour une bonne semonce. Pas à elle : à moi. « Dites, ma belle, pour le coup, ce n’est pas la toutoune la coupable, c’est vous. C’est quand même pas un chihuahua, vous auriez pu la voir ! » Eh bien non, je ne l’ai pas vue. Et mon réflexe en la trouvant là a plutôt été d'adresser au ciel une prière qui pour être muette n'en était pas moins fervente :« Non, non, non…Nooooonnnn…Pas une seconde réincarnation de Nebby ! » Mais non, c’était plus de la curiosité qu’autre chose.
Déjeuner pour les poilus. Dès que je dis « Zou ! » en montrant la direction du séjour, Sky et Laïka s’y rendent tout de suite. Distribution des gamelles, Sky se jette sur son repas, Laïka suit la progression du sien en faisant des bonds de kangourou. Elle mange moins que les autres, quand elle en a assez, elle s’arrête. Sky qui expédie sa gamelle en 5 secs est venue voir ce qui se passait du côté de celle de Laïka. Je l’ai vue au dernier moment, j’ai pensé « Aïe, les poils vont voler ! » Pas du tout. Laïka a regardé la goulue d’un air plutôt amical « T’en veux ? Sers-toi, il en restera de toute façon. » Et elle a replongé, l’autre aussi, les deux truffes dans la même gamelle.
Ensuite, balade. Laïka (surnommée la « bisounoursonne » par Chipie-Chérie, composé de sa taille de gros nounours et de sa disposition à faire des bisous à tout ce qui passe à portée de langue) d’abord. Elle tire, mais moins que les premières fois (je vais quand même racheter un « Halti »), elle semble contente de retrouver la prairie, les odeurs d’herbe mouillée et de terre fraîche…Un « non » suffit pour qu’elle celle de vouloir approcher les autres chiens, à commencer par « Kiki-la-grande-g… », un bichon frisé ainsi estampillé parce qu’il aboie sur tout ce qui bouge et qu’on l’entend au moins jusqu’à la place de l’église ! Au retour, elle trottine gentiment près de moi et s’arrête juste devant la porte « Ah tu vois, j’ai reconnu, on est à la maison. »
Re-promenade, cette fois avec les deux louves. Qui elles ne tirent pas (ou à peine en ce qui concerne Sky). Si je tiens une laisse dans chaque main à l’aller, je les tiens d’une seule main au retour. Et avec mes beautés qui marchent flanc contre flanc, sans tirer et répondent au moindre commandement, à la moindre sollicitation de la laisse, le roi n’est pas mon cousin. Surtout qu’elles ont souvent droit à des regards admiratifs ou à des réflexions du genre « Oh comme elles sont sages…Comme elles marchent bien…Comme elles sont bien dressées… » Là, c’est moi qui dresse l’oreille et je rectifie à chaque fois « Pas « dressées » mais « éduquées »… » Ce n’est pas pareil.
Ce matin, nous étions presque rendues quand un petit garçon a déboulé d’une maison, à 10 mètres de nous. Il s’est figé en voyant les chiennes, je m’apprêtais à changer de cap pour ne pas l’effrayer, mais il n’avait absolument pas peur. Il a montré les louves et a dit à sa maman, d’un air ravi "On dirait celui que j’ai eu avec mes Playmobil… » On ne me l’avait pas encore faite, celle-là.
La maman lui a fait remarquer avec un sourire « Mais ceux-là, ce ne sont pas des Playmobil… » Non, ce sont deux grosses peluches adorables qui se laissent caresser de bon cœur et même en redemandent. Tout y passe, le minot veut tout savoir : leur nom, leur race, leur âge. Je me fais un plaisir de le renseigner puis nous prenons congé et cap sur la maison. Laïka est couchée derrière la porte et se dresse d’un bond en nous entendant. Tout le monde au fauteuil ou au panier, je rafle mon sac et à ce soir !
La seule chose pour laquelle je la reprends régulièrement, c'est quand elle traverse la pièce de sa petite allure chaloupée et que Papet se trouve dans sa trajectoire. Elle n'y met pas de malice, mais face à cette grande carcasse, Papet ne fait pas le poids. Et je ne veux pas qu'on bouscule Papichou.
Mon filleul est passé hier soir pour me prêter main-forte (séance de coupe-grigriffes pour tout le monde). Laïka n'a pas les ongles longs, mais elle avait deux ergots qui menaçaient de se retourner vers la patte. Pour rassurer Régine, on a opéré une "mini-coupe" sur Papet, il est aux normes. Pour Lilly, plus compliqué, elle est complètement réfractaire à la manoeuvre. Alors, on a rusé. Elle se méfie de moi, mais pas de Jean. J'ai détourné son attention avec un biscuit, "Lillyyyy...Viens, Lilly, viens mon amour !" et pendant qu'elle était fascinée par le biscuit "CHOPE-LA !" Et en avant pour une manucure, une !
Ce matin, promenade d'abord avec les deux "louves", ensuite avec la TGV (Toutoune à Grande Vitesse). Alors que j'étais allée rechercher quelque chose au premier étage, j'ai entendu un grattement sur la porte. Je suis revenue tout doucement me pencher sur la rampe, ce n'était pas Laïka, c'était Sky. Mais juste un coup de patte, sans plus. Et quand Laïka reste seule avec Papet et Lilly, elle ne gratte pas. Mais elle se couche le long de la porte pour m'attendre. Elle me colle tout le temps. Son regard a déjà changé, elle a dedans des petites bélugues de chien content. Elle obéit très bien, aussi.
On croise les pattes et les doigts, parce que c'est le premier jour où les loustics sont vraiment seuls. Un avantage -enfin, je crois- c'est qu'à chaque fois le nouveau est confronté à une meute qui a l'habitude de nos absences et ne stresse absolument pas.
Pas de problème à la gamelle, Sky est venue fourrer sa truffe dans la gamelle de Laïka qui n'avait pas terminé, pas de réaction (sauf la mienne "Bas les pattes, Sky!") Par contre, bagarre pendant la préparation de la pâtée. David contre Goliath, Lilly-Puce contre Gulliver/Sky. La pestouille a foncé sur les pattes de Sky et l'a mordue pour l'éloigner. Sky a riposté par un grand coup de museau qui a envoyé la minuscule rouler cul par-dessus tête, avec un "haïïïïppp" de protestation.
J'ai hâte d'être de retour pour voir comment ça s'est passé.
Chipie-Chérie va faire sa connaissance ce soir. Comme d'habitude, je me suis prudemment abstenue de lui dire qu'une nouvelle venue allait faire son entrée dans la meute. Elle la découvrira au moment de se mettre à table (elle a toujours faim, ça prend le pas sur toute autre considération) et le fait que son colis "Yves Rocher" (payé par maman) soit arrivé achèvera de la mettrede bonne humeur...Commande effectuée la semaine passée, pendant qu'elle prenait son dessert "Hmmmmm....Commander des produits de beauté en mangeant une glace...La belle vie...." Chacun sa vision des choses.
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Inquiet , que je suis. Parce que la p'tite nouvelle (pas si p'tite que ça, elle est aussi grande que Bianca), elle a une petite particularité : elle saute ! Et même, elle saute très bien. Ca a commencé quand on lui a présenté sa gamelle, elle fait des bonds de cabri, sur place mais c'est impressionnant. Ensuite, quand elle est rentrée du jardin, Papet bloquait le chemin. Pas de souci : elle l'a franchi d'un bond souple et léger, comme un cheval de jumping. Elle "pète le feu", la jeunote de la meute....
Alors dès que le temps va me le permettre, j'irai vérifier les attaches des clôtures. Mieux vaut prévenir que guérir. On n'aura pas toujours la chance que le filleul de ma femme soit prêt à courser une évadée.
Et quand on parle de gamelle, la donzelle s'assied près de ma femme pendant la préparation, et grogne sur tous les autres qui passent à proximité. Ce qui lui a déjà valu quelques (légères) tapes sur le museau (qu'elle prend avec humilité, elle sait qu'elle ne doit pas) et de "NON !" bien sentis. Par contre, pour la distribution, pas de problème, elle suit Sky dans le séjour, attend que Maria amène les gamelles, laisse Sky en tête à tête avec la sienne et suit ma femme jusqu'à l'endroit où elle dépose le truc. Après, miam miam. Mais comme Sky est toujours en version "super-aspi-gloups", il faut que quelqu'un (moi, par exemple) soit à proximité pour choper la Sky au vol quand elle se dirige vers le repas de l'autre.
Sky lui lèche les oreilles et le museau comme elle le fait à tous les autres sans qu'elle s'en formalise. Mais elle apprécie moins que Laïka se prenne pour un étalon à la monte et lui saute dessus. Ca a d'ailleurs donné lieu à plusieurs remises ne place. On va prendre rendez-vous pour faire stériliser l'agitée, ça semble plus prudent.
Sinon, tout va bien. Elle m'aime bien apparemment, elle apprécie les caresses, mais ma femme, elle la vénère, elle la colle tout le temps, elle s'installe toujours à proximité pour l'observer. Mais pas de façon à ce qu'on se casse la margoulette sur une queue ou des pattes qui traînent. C'est une toutoune bien sympathique, en tout cas
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Journée hyper-stress...J'arrivais bien à me sortir les poilus de la tête pendant 10 minutes, mais guère plus. Puis l'heure "H" est arrivée. retourà la maison (j'avoue, je suis sortie à 17h-3)...Arrivée devant la porte. Montée d'adrénaline. Je tourne la clef dans la serrure...Pas un bruit. Puis soudain "WAH WAH...WOUF WOUF...Yap Yap !" Ils se déchaînent tous, je pousse la porte en pensant "aïe aïe aïe, que vais-je trouver derrière ?" Rien. 5 chiens apparemment ravis de me voir. Je "trace" vers la cuisine, suivie par la troupe au grand complet.
Survoler le courrier (pour donner le temps aux agités de se calmer), puis caresses pour tout le monde (quand c'est moi qui décide). Je veux passer mon tablier et c'est là que la machine se grippe : il a disparu. Or, je le pose toujours au même endroit, sur une chaise. Je le retrouve sur le fauteuil de Laïka, avec aussi mon gant de cuisine. "Elle a cherché votre présence" constate mon mari. mais j'ai besoin de mon matériel, moi. Alors sur le conseil éclairé de Monsieur, ce soir, je vais me coucher avec un morceau de drap de lit (on en a sacrifié un ou deux pour en faire des chiffons), il captera mon odeur, et je l'offrirai comme doudou à la grande fofolle.
Où on a franchement bien ri, c'est pour la rencontre Laïka/Chipie-Chérie. La belle est arrivée à fond de train comme d'hab', a tonitrué "J'ai la dââââlle !" com d'hab', a survolé la cour de ses admirateurs canins en princesse à qui ça est dû comme d'hab'. Elle s'est assise, comme d'hab' et là...Elle a aperçu Bianca, "la Duchesse", trônant sur son fauteuil. Elle a bondi sur ses pieds en tendant un doigt vers une boule de poils roux qui la regardait avec tout plein d'amitié "C'est quoi ? C'est quoi, ce truc ???" Ben tu vois : c'est un chien. "Non ! Me dis pas que tu t'es encore laissé avoir comme une nouille ?" (merci pour la nouille). Laïka, bien polie, est venue se faire caresser. Léchouille évitée de justesse (Chipie-Chérie n'est pas trop bisous avec les grands formats). On s'est mis à table avec la vivante statue de la résignation (je suis un cas irrécupérable et désespéré).
Après le repas, Chipie-Chérie est allée sacrifier à une tradition qu'elle appelle poétiquement "se chauffer le croupion" (allumer l'insert et se faire griller ses jolies rondeurs). Laïka a sauté auprès d'elle sur le sofa. Action/réaction : "Descends !" Laïka descend, s'assied devant elle et pose ses pattes avant sur ses genoux, assise sur son arrière-train, comme si elle faisait "le beau". Ca a marché, Chipie-Chérie a craqué "Rôôôôhhhh....Elle est toute gentille..." Bien sûr qu'elle est toute gentille. Démonstration de l'intégration de la toutoune, de son acceptation de la place dans la meute, de la délicatesse avec laquelle elle prend les biscuits même tenus du bout des doigts.
Pendant qu'on lui tissait une couronne de laurier, elle est quand même allée chiper discrètement le papier qui avait enveloppé la glace de Chipie-Chérie. Je suis allée le récupérer, "Donne !". Elle l'a lâché tout de suite, n'a pas essayé de le reprendre, elle est très docile.
Demain, je partirai plus sereinement au bureau, c'est sûr.
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Pour éviter tout nouveau kidnapping de mon tablier, j’ai suivi le conseil de Francés et serré contre moi toute la nuit un carré de coton emprunté à un ancien drap de lit. Je l’abandonnerai aux bons soins de Laïka en allant travailler.
Préparation de la pâtée. J’entends les jappements de Lilly (« yap..yap » ), le « tic-tic-tic » des pattes des autres qui me tournent autour. Et –voix off- un « scritch, scritch…Cling…Bang… » en provenance de l’annexe. Damned ! Laïka… Je suis allée remplir la machine à laver et elle m’aura emboité le pas. J’ouvre et je trouve effectivement la donzelle en plein inventaire du sac-poubelle et du sac réservé au tri sélectif. Pas troublée pour un sou, elle me regarde amicalement et à mon injonction « Dehors ! », elle passe devant moi en battant gaiement de la queue. Elle n’a pratiquement rien sorti des sacs, les dégâts (si on peut dire) sont vite réparés. Puis c’est parti pour une bonne semonce. Pas à elle : à moi. « Dites, ma belle, pour le coup, ce n’est pas la toutoune la coupable, c’est vous. C’est quand même pas un chihuahua, vous auriez pu la voir ! » Eh bien non, je ne l’ai pas vue. Et mon réflexe en la trouvant là a plutôt été d'adresser au ciel une prière qui pour être muette n'en était pas moins fervente :« Non, non, non…Nooooonnnn…Pas une seconde réincarnation de Nebby ! » Mais non, c’était plus de la curiosité qu’autre chose.
Déjeuner pour les poilus. Dès que je dis « Zou ! » en montrant la direction du séjour, Sky et Laïka s’y rendent tout de suite. Distribution des gamelles, Sky se jette sur son repas, Laïka suit la progression du sien en faisant des bonds de kangourou. Elle mange moins que les autres, quand elle en a assez, elle s’arrête. Sky qui expédie sa gamelle en 5 secs est venue voir ce qui se passait du côté de celle de Laïka. Je l’ai vue au dernier moment, j’ai pensé « Aïe, les poils vont voler ! » Pas du tout. Laïka a regardé la goulue d’un air plutôt amical « T’en veux ? Sers-toi, il en restera de toute façon. » Et elle a replongé, l’autre aussi, les deux truffes dans la même gamelle.
Ensuite, balade. Laïka (surnommée la « bisounoursonne » par Chipie-Chérie, composé de sa taille de gros nounours et de sa disposition à faire des bisous à tout ce qui passe à portée de langue) d’abord. Elle tire, mais moins que les premières fois (je vais quand même racheter un « Halti »), elle semble contente de retrouver la prairie, les odeurs d’herbe mouillée et de terre fraîche…Un « non » suffit pour qu’elle celle de vouloir approcher les autres chiens, à commencer par « Kiki-la-grande-g… », un bichon frisé ainsi estampillé parce qu’il aboie sur tout ce qui bouge et qu’on l’entend au moins jusqu’à la place de l’église ! Au retour, elle trottine gentiment près de moi et s’arrête juste devant la porte « Ah tu vois, j’ai reconnu, on est à la maison. »
Re-promenade, cette fois avec les deux louves. Qui elles ne tirent pas (ou à peine en ce qui concerne Sky). Si je tiens une laisse dans chaque main à l’aller, je les tiens d’une seule main au retour. Et avec mes beautés qui marchent flanc contre flanc, sans tirer et répondent au moindre commandement, à la moindre sollicitation de la laisse, le roi n’est pas mon cousin. Surtout qu’elles ont souvent droit à des regards admiratifs ou à des réflexions du genre « Oh comme elles sont sages…Comme elles marchent bien…Comme elles sont bien dressées… » Là, c’est moi qui dresse l’oreille et je rectifie à chaque fois « Pas « dressées » mais « éduquées »… » Ce n’est pas pareil.
Ce matin, nous étions presque rendues quand un petit garçon a déboulé d’une maison, à 10 mètres de nous. Il s’est figé en voyant les chiennes, je m’apprêtais à changer de cap pour ne pas l’effrayer, mais il n’avait absolument pas peur. Il a montré les louves et a dit à sa maman, d’un air ravi "On dirait celui que j’ai eu avec mes Playmobil… » On ne me l’avait pas encore faite, celle-là.
La maman lui a fait remarquer avec un sourire « Mais ceux-là, ce ne sont pas des Playmobil… » Non, ce sont deux grosses peluches adorables qui se laissent caresser de bon cœur et même en redemandent. Tout y passe, le minot veut tout savoir : leur nom, leur race, leur âge. Je me fais un plaisir de le renseigner puis nous prenons congé et cap sur la maison. Laïka est couchée derrière la porte et se dresse d’un bond en nous entendant. Tout le monde au fauteuil ou au panier, je rafle mon sac et à ce soir !
Invité- Invité
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
La "petite" Laïka prend ses marques dans la maison et se fait sa place au milieu des anciens.
C'est sûr qu'elle doit trouver la vie douce, maintenant: le confort, la chaleur, des câlins et de bonnes choses à se mettre sous la dent.
Voilà qui la change du refuge.
Annick- Age : 2
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 76492
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
JE VAIS LA FAIRE EMPAILLER !!!!! (jeudi soir)
Comme ça, je ne risquerai plus la crise cardiaque !!!! On finissait de souper, tous les chiens étaient couchés, quiétude totale...Laïka se lève, direction le jardin, pipi du soir...Je trouve que ça dure longtemps (bon, sa vessie est plus grande que celle de Lilly, mais c'est quand même pas la fontaine municipale). "Laïka ?" HORREUR !!!! Elle a réussi à soulever le grillage, et elle a joué la fille de l'air non vers chez ma marraine (elle n'aurait pas été bien loin) mais vers chez l'autre voisine, comme Bianca avant elle. Et de là, elle a pu aller n'importe où. Panique intégrale, je hurle, mon mari se retient de me coller une rouste "Prévenez plutôt votre filleul et ses copains, pauvre bécasse ! On va commencer par passer les jardins avoisinants à la lampe torche, puis la plaine de jeu, et aussi chez l'horticultrice (juste derrière chez nous). Après, je prends la voiture et on quadrille le village." Jean, mon filleul unique et préféré, qui avait déjà capturé Bianca lors de sa fugue, saute dans sa voiture, je monte avec lui. On fait le tour du village, les endroits les plus improbables, Envie de pleurer...On croise un combi de police, je vais passer la consigne à mes collègues "OK, on va relayer, t'en fais pas !" Je ne m'en fais pas, je suis morte de peur, je la vois, couchée dans un fossé, morte. Tous les copains de mon filleul sillonnent le village et même plus loin, tous les propriétaires de chiens du quartier promettent d'ouvrir l'oeil, on n'en ferait pas plus pour repérer l'ennemi public n°1. Jean précise toujours "C'est une VIEILLE femelle", l'âge dispose les gens favorablement.
Je demande à Jean de me ramener, je vais envoyer un mail avec photo à la SPA locale, boucler les autres loustics (Sky n'est pas contre une petite balade prohibée) et surtout j'ai envie de m'effondrer, de pleurer tout mon saoûl, je rentre, je vois les chiens dans un brouillard "Laissez-moi tranquille !" "J'ouvre la vanne des roubines" comme dit mon mari. Je sanglote...Et quelqu'un m'accompagne. Pleurs bien connus, un chien triste. Quelque chose remue derrière la vitre de la porte-fenêtre. J'ouvre. Laïka entre, la queue en bataille, ravie de me voir, de nous voir..."LAÏKA !" Je la serre contre moi, surtout me rappeler les codes canins, "Tu es rentrée, c'est bien" (je la félicite d'être revenue, envie de l'étrangler, de l'assommer à coups de louche, tellement j'ai eu peur, ne pas le faire). La laisser s'installer sur le sofa, prévenir tout le monde "Elle est rentrée !" Et organiser en 10 minutes un énorme chocolat chaud pour tous les "rabatteurs", tant pis pour la réserve de cookies de Chipie-Chérie.
Ils sont tous venus, avec ou sans leurs chiens, mon filleul en tête. Ils se sont marrés "Ca met de l'animation", ils ont bu leur chocolat, "A la prochaine !" Prochaine tournée de chocolat, tant que vous voulez, mais la chasse à la Laïka, j'espère que ça n'arrivera plus jamais.
Dès que nous nous sommes retrouvés seuls, mon mari, qui est poète, a cité Victor Hugo "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne..." La suite était de son cru "Vous serez avec moi dans le jardin...Et triple couche de grillage, mildiou !!!" Promis : ce sera comme il a dit !
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
https://www.youtube.com/watch?v=XTXO0oBmlds
Ce sont les mots qui ont ponctué notre petit déjeuner ce matin. Parce que Laïka a récidivé. 5 minutes avant, elle nous regardait d'un air gourmand beurrer nos tartines. Et la seconde d'après, Francés a vu le grillage (renforcé) soulevé, a constaté la disparition de qui-vous-savez et a entamé sa litanie (sur un ton beaucoup plus enlevé) "La s....pe !" le tout entrecoupé de jurons AOC camarguais de son cru.
Il fallait bien se rendre à l'évidence : elle avait encore filé ! Mais cette fois, alors que mon mari sacrait comme un charretier, je suis restée d'un calme relatif (très relatif). 1) je suis persuadée que la première fois, elle est restée dans le carré tracé au milieu du pâté de maisons, plein d'odeurs intéressantes (la terre, le compost, les chiens qui viennent s'y promener) sinon on aurait bien dû l'apercevoir au moins une fois en rue (comme le dit Astra, la mobilisation a été rapide et importante). 2) vu le peu de temps qui a passé entre son intérêt pour les tartines et sa disparition, elle ne devait pas être très loin (en principe) et 3) elle est revenue une fois, elle pouvait bien revenir une deuxième. (4- je garde ça pour moi, je crois qu'elle m'aime bien, et je table là-dessus). Je suis allée dans la cour, et j'ai appelé "Laïka !" en alternant mes appels et les petits coups de sifflet auxquels mes chiens sont habitués. Et j'ai vu Laïka jaillir du jardin de la voisine, elle a sauté d'un bond souple et léger la clôture (les canisses ont été rabattues par les vents violents de ces derniers jours - les rattacher) qui fait quand même un bon mètre et revenir vers moi d'un air ravi. Je l'ai félicitée, Francés en a fait autant en lui disant doucement avec un grand sourire "Recommence, saloperie de bestiasso, et on te fait vraiment empailler !" A en juger par l'air béat de Laïka, elle a pris ça pour une déclaration d'amour...
Pour qu'elle ne puisse plus soulever le grillage, Francés y a fixé des serre-joints. En attendant mieux. Il va aller emprunter les mèches à béton pour la foreuse chez mon frère, percer les bordures et attacher le treillis avec des liens métalliques. En espérant que ce soit suffisant. On veut y croire. Mais depuis Nebby (paix à sa mémoire), un doute subsiste toujours....
Comme ça, je ne risquerai plus la crise cardiaque !!!! On finissait de souper, tous les chiens étaient couchés, quiétude totale...Laïka se lève, direction le jardin, pipi du soir...Je trouve que ça dure longtemps (bon, sa vessie est plus grande que celle de Lilly, mais c'est quand même pas la fontaine municipale). "Laïka ?" HORREUR !!!! Elle a réussi à soulever le grillage, et elle a joué la fille de l'air non vers chez ma marraine (elle n'aurait pas été bien loin) mais vers chez l'autre voisine, comme Bianca avant elle. Et de là, elle a pu aller n'importe où. Panique intégrale, je hurle, mon mari se retient de me coller une rouste "Prévenez plutôt votre filleul et ses copains, pauvre bécasse ! On va commencer par passer les jardins avoisinants à la lampe torche, puis la plaine de jeu, et aussi chez l'horticultrice (juste derrière chez nous). Après, je prends la voiture et on quadrille le village." Jean, mon filleul unique et préféré, qui avait déjà capturé Bianca lors de sa fugue, saute dans sa voiture, je monte avec lui. On fait le tour du village, les endroits les plus improbables, Envie de pleurer...On croise un combi de police, je vais passer la consigne à mes collègues "OK, on va relayer, t'en fais pas !" Je ne m'en fais pas, je suis morte de peur, je la vois, couchée dans un fossé, morte. Tous les copains de mon filleul sillonnent le village et même plus loin, tous les propriétaires de chiens du quartier promettent d'ouvrir l'oeil, on n'en ferait pas plus pour repérer l'ennemi public n°1. Jean précise toujours "C'est une VIEILLE femelle", l'âge dispose les gens favorablement.
Je demande à Jean de me ramener, je vais envoyer un mail avec photo à la SPA locale, boucler les autres loustics (Sky n'est pas contre une petite balade prohibée) et surtout j'ai envie de m'effondrer, de pleurer tout mon saoûl, je rentre, je vois les chiens dans un brouillard "Laissez-moi tranquille !" "J'ouvre la vanne des roubines" comme dit mon mari. Je sanglote...Et quelqu'un m'accompagne. Pleurs bien connus, un chien triste. Quelque chose remue derrière la vitre de la porte-fenêtre. J'ouvre. Laïka entre, la queue en bataille, ravie de me voir, de nous voir..."LAÏKA !" Je la serre contre moi, surtout me rappeler les codes canins, "Tu es rentrée, c'est bien" (je la félicite d'être revenue, envie de l'étrangler, de l'assommer à coups de louche, tellement j'ai eu peur, ne pas le faire). La laisser s'installer sur le sofa, prévenir tout le monde "Elle est rentrée !" Et organiser en 10 minutes un énorme chocolat chaud pour tous les "rabatteurs", tant pis pour la réserve de cookies de Chipie-Chérie.
Ils sont tous venus, avec ou sans leurs chiens, mon filleul en tête. Ils se sont marrés "Ca met de l'animation", ils ont bu leur chocolat, "A la prochaine !" Prochaine tournée de chocolat, tant que vous voulez, mais la chasse à la Laïka, j'espère que ça n'arrivera plus jamais.
Dès que nous nous sommes retrouvés seuls, mon mari, qui est poète, a cité Victor Hugo "Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne..." La suite était de son cru "Vous serez avec moi dans le jardin...Et triple couche de grillage, mildiou !!!" Promis : ce sera comme il a dit !
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https://www.youtube.com/watch?v=XTXO0oBmlds
Ce sont les mots qui ont ponctué notre petit déjeuner ce matin. Parce que Laïka a récidivé. 5 minutes avant, elle nous regardait d'un air gourmand beurrer nos tartines. Et la seconde d'après, Francés a vu le grillage (renforcé) soulevé, a constaté la disparition de qui-vous-savez et a entamé sa litanie (sur un ton beaucoup plus enlevé) "La s....pe !" le tout entrecoupé de jurons AOC camarguais de son cru.
Il fallait bien se rendre à l'évidence : elle avait encore filé ! Mais cette fois, alors que mon mari sacrait comme un charretier, je suis restée d'un calme relatif (très relatif). 1) je suis persuadée que la première fois, elle est restée dans le carré tracé au milieu du pâté de maisons, plein d'odeurs intéressantes (la terre, le compost, les chiens qui viennent s'y promener) sinon on aurait bien dû l'apercevoir au moins une fois en rue (comme le dit Astra, la mobilisation a été rapide et importante). 2) vu le peu de temps qui a passé entre son intérêt pour les tartines et sa disparition, elle ne devait pas être très loin (en principe) et 3) elle est revenue une fois, elle pouvait bien revenir une deuxième. (4- je garde ça pour moi, je crois qu'elle m'aime bien, et je table là-dessus). Je suis allée dans la cour, et j'ai appelé "Laïka !" en alternant mes appels et les petits coups de sifflet auxquels mes chiens sont habitués. Et j'ai vu Laïka jaillir du jardin de la voisine, elle a sauté d'un bond souple et léger la clôture (les canisses ont été rabattues par les vents violents de ces derniers jours - les rattacher) qui fait quand même un bon mètre et revenir vers moi d'un air ravi. Je l'ai félicitée, Francés en a fait autant en lui disant doucement avec un grand sourire "Recommence, saloperie de bestiasso, et on te fait vraiment empailler !" A en juger par l'air béat de Laïka, elle a pris ça pour une déclaration d'amour...
Pour qu'elle ne puisse plus soulever le grillage, Francés y a fixé des serre-joints. En attendant mieux. Il va aller emprunter les mèches à béton pour la foreuse chez mon frère, percer les bordures et attacher le treillis avec des liens métalliques. En espérant que ce soit suffisant. On veut y croire. Mais depuis Nebby (paix à sa mémoire), un doute subsiste toujours....
Invité- Invité
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Laïka a envie d'explorer les environs seule. Heureusement qu'elle revient, mais comment ne pas revenir avec l'amour qu'elle a chez vous. Encore du boulot pour Gardian.
rosine- Age : 71
Date d'inscription : 02/10/2009
Nombre de messages : 8893
Re: LAÏKA, la 'tite nouvelle
Encore une chienne qui n'est pas malheureuse chez gardian et cigale...
lilas- Age : 77
Date d'inscription : 02/04/2013
Nombre de messages : 12989
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