L’actualité de saison

Derniers sujets
Navigation et S.O.S.
*
en cas de non accès
au forum
Info..navigation
clic =>
<=
Lien à enregistrer
favoris / Marques pages
***********************
Pour rafraichir
l'écran "F5 " clic ici"
*/*/////////////////////////*/

Un soucis sur le PC
ou
votre soucis sur votre PC
posez votre question
clic => accès <=
*
en cas de non accès
au forum
Info..navigation
clic =>

Lien à enregistrer
favoris / Marques pages
***********************
Pour rafraichir
l'écran "F5 " clic ici"
*/*/////////////////////////*/

Un soucis sur le PC
ou
votre soucis sur votre PC
posez votre question
clic => accès <=
*
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 5 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 5 Invités :: 2 Moteurs de rechercheAucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 394 le Sam 26 Fév 2011 - 11:47
NOEL, dans ....
*
Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Page 1 sur 2 • Partagez
Page 1 sur 2 • 1, 2
Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Tout le monde peut participer bien sûr
Ce premier texte c'est sur l'amitié et les regrets, les choses que l'on a bêtement ratées ou que l'on a pas eu le temps de dire......
Ce texte est trouvé sur le net, je me suis attachée au fond surtout.
C’est comme si c'était hier quand j'ai vu ton visage
Tu m’as dit comme tu étais fier, mais je suis partie
Si seulement j’avais su ce que je sais aujourd’hui
Je voudrais te prendre dans mes bras
Je voudrais chasser la douleur
Merci pour tout ce que tu as fait
Oublie toutes tes erreurs
Il n’y a rien que je ne ferais pas
Pour entendre ta voix de nouveau
Quelquefois j’ai envie de t’appeler
Mais je sais que tu ne seras pas là
Oh, je suis désolée de t’avoir blâmé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée en te faisant souffrir
Il y a des jours où je me sens brisée à l’intérieur, mais je ne veux pas l’admettre
Quelque fois j’ai juste envie de me cacher parce que c’est toi qui me manques
Et c’est dur de dire au revoir
Quand on en arrive là,
]M’aurais-tu dit que j’avais tort ?
M’aurais-tu aidé à comprendre ?
Est-ce que tu veilles sur moi ?
Es-tu fier de ce que je suis ?
Il n’y a rien que je ne ferais pas
Pour avoir encore une seule chance
De tE regarder dans les yeux
Et de te voir regarder le passé
Oh, je suis désolée de t’avoir blâmé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée,
Si on me donnait juste encore une journée
Je te dirais combien tu me manques
Depuis que tu es parti
Ooh, c’est dangereux
Et c’est tellement déplacé
D’essayer de remonter le temps
Je suis désolée de t’avoir accusé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée en te faisant souffrir.
traduit de l'anglais
Christina Aguilera - Hurt

Ce premier texte c'est sur l'amitié et les regrets, les choses que l'on a bêtement ratées ou que l'on a pas eu le temps de dire......
Ce texte est trouvé sur le net, je me suis attachée au fond surtout.
C’est comme si c'était hier quand j'ai vu ton visage
Tu m’as dit comme tu étais fier, mais je suis partie
Si seulement j’avais su ce que je sais aujourd’hui
Je voudrais te prendre dans mes bras
Je voudrais chasser la douleur
Merci pour tout ce que tu as fait
Oublie toutes tes erreurs
Il n’y a rien que je ne ferais pas
Pour entendre ta voix de nouveau
Quelquefois j’ai envie de t’appeler
Mais je sais que tu ne seras pas là
Oh, je suis désolée de t’avoir blâmé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée en te faisant souffrir
Il y a des jours où je me sens brisée à l’intérieur, mais je ne veux pas l’admettre
Quelque fois j’ai juste envie de me cacher parce que c’est toi qui me manques
Et c’est dur de dire au revoir
Quand on en arrive là,
]M’aurais-tu dit que j’avais tort ?
M’aurais-tu aidé à comprendre ?
Est-ce que tu veilles sur moi ?
Es-tu fier de ce que je suis ?
Il n’y a rien que je ne ferais pas
Pour avoir encore une seule chance
De tE regarder dans les yeux
Et de te voir regarder le passé
Oh, je suis désolée de t’avoir blâmé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée,
Si on me donnait juste encore une journée
Je te dirais combien tu me manques
Depuis que tu es parti
Ooh, c’est dangereux
Et c’est tellement déplacé
D’essayer de remonter le temps
Je suis désolée de t’avoir accusé
Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire
Et je me suis blessée en te faisant souffrir.
traduit de l'anglais
Christina Aguilera - Hurt
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
trouver sur le net
et je trouve qu'elle correspond en tout point a notre forum
Prenez au hasard un ou une inconnue,
Souhaitez lui la Bienvenue
Dans ce monde Virtuel,
Et si Irréel
Apprenez à vous connaître,
Apprenez à vous reconnaître
Ajoutez un gros soupçon d'honnêteté,
Incorporez une énorme pincée de sincérité
Mélangez le tout en versant un filet de franchise.
Saupoudrez l'ensemble de quelques bises
Pour une cuisson idéale
Rien de tel que le dialogue
Afin de partager ces malheurs,
Ou partager ces bonheurs.
Une fois la cuisson terminée,
Vous obtenez une amitié
Et cette amitié virtuelle,
Deviendra amitié réelle
et je trouve qu'elle correspond en tout point a notre forum
Prenez au hasard un ou une inconnue,
Souhaitez lui la Bienvenue
Dans ce monde Virtuel,
Et si Irréel
Apprenez à vous connaître,
Apprenez à vous reconnaître
Ajoutez un gros soupçon d'honnêteté,
Incorporez une énorme pincée de sincérité
Mélangez le tout en versant un filet de franchise.
Saupoudrez l'ensemble de quelques bises
Pour une cuisson idéale
Rien de tel que le dialogue
Afin de partager ces malheurs,
Ou partager ces bonheurs.
Une fois la cuisson terminée,
Vous obtenez une amitié
Et cette amitié virtuelle,
Deviendra amitié réelle
manany- Age : 72
Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 35971
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Il est super ton texte Manany et combien vrai, merci et bisous à toi




Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !


hulotte- Age : 70
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 24273
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !

J'aime beaucoup ce texte si vrai.

OSER DIRE
Si on pouvait rassembler de tous les coins du monde
tous les mots que l'on a jamais osé dire.
On pourrait en faire une longue chaîne qui ferait le tour de la terre.
Tous ces mots emprisonnés depuis si longtemps
qui pourraient enfin prendre le chemin de la liberté.
Mots lourds qui oppressent
et qui deviendraient légers une fois libérés.
Tous les mots d'amour jamais prononcés
ou qu'on ne répète plus parce qu'on les a déjà dit une fois.
Mots de tendresse qu'on est gêné de dire
parce qu'on n'y a pas été habitué
ou qui nous paraissent sans importance.
Mots d'encouragement qu'on néglige
et qui pourraient redonner le goût de vivre et d'agir.
Mots d'explication qui dénoueraient les malentendus
et qui délivreraient de l'orgueil.
Mots d'apaisement qui feraient oublier la tristesse.
Mots simples qui rappelleraient les petits bonheurs
qui parcellent nos vies et qu'on ne voit pas toujours.
Tous ces mots qu'on enferme,
ou auxquels on est indifférent,
trop pris par ses propres difficultés
ou maladroits en leur compagnie.
Tous les mots rentrés et qui pèsent tant,
et qu'on tait par faiblesse
croyant que c'est pour ne pas blesser,
qui deviennent silence douloureux
ou colère qui cherche à s'exprimer différemment
en gestes ou en attitudes.
Comme tout ce qui vit,
les mots ont un caractère d'ambiguïté
qui les rend capables du pire comme du meilleur.
Les mots sont beaux en eux mêmes.
Certains sont de vrais poèmes.
Mais c'est le cœur, bon ou mauvais,
qui les transforme et leur donne toute la densité,
leur puissance d'expression.
Quand ils passent par un cœur ouvert ou généreux,
ils peuvent apporter la paix, la compréhension,
le pardon, l'explication et rétablir l'amitié compromise
et parfois même rebâtir l'amour
qui semblait détruit à tout jamais.
N'ayons pas peur des mots……
Eglantine- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 7835
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !

hulotte- Age : 70
Date d'inscription : 21/05/2008
Nombre de messages : 24273
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
J'ai beaucoup aimé ce texte Eglantine, que de vérités.
Merci beaucoup

Merci beaucoup



Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Ce petit texte sur la mort.....à méditer....
La mort n'est rien
Adaptation d'un texte du Chanoine Henry Scott-Holland
La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison
comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
La mort n'est rien
Adaptation d'un texte du Chanoine Henry Scott-Holland
La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent, ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison
comme il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre.
La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Tous ces textes sont beaux.
Annick- Admin
- Age : 74
Date d'inscription : 08/05/2008
Nombre de messages : 78046
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Merci Annick
https://www.dailymotion.com/relevance/search/knock%2Bjouvet/video/x4fs67_ca-vous-chatouille-ou-ca-vous-grato_shortfilms
Ce texte car je trouve que c'est une pure merveille et que ça me fait rire....
Le tambour
Je ne pourrai pas venir tout à l'heure, ou j'arriverai trop tard.
Est-ce que ça serait un effet de votre bonté de me donner ma consultation maintenant ?
Knock
Heu... Oui. Mais dépêchons-nous. J'ai rendez-vous avec M. Bernard, l'instituteur, et avec M. le pharmacien Mousquet. Il faut que je les reçoivent avant que les autres arrivent. De quoi souffrez-vous
?
Le Tambour
Quand j'ai dîné, je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me chatouille, ou plutôt, ça me grattouille.
Knock
Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?
Le Tambour
Ça me grattouille. Mais ça me chatouille bien un peu aussi.
Knock
Désignez-moi exactement l'endroit.
Le Tambour
Par ici.
Knock
Par ici... où cela, par ici ?
Le Tambour
Là. ... Entre les deux.
Knock
Juste entre les deux ?... Est-ce que ça ne serait pas plutôt un rien à gauche, là, où je mets mon doigt ?
Le Tambour
Oui
Knock
Ça vous fait mal quand j'enfonce mon doigt ?
Le Tambour
ça me fait mal.
Knock
Ah ! ah ! Est-ce que ça ne vous grattouille pas davantage quand vous avez mangé de la tête de veau vinaigrette ?
Le Tambour
Je n'en mange jamais. Mais il me semble que si j'en mangeais, effectivement, ça me grattouillerait plus.
Knock
Ah ! ah ! très important. Ah ! ah ! Quel âge avez-vous ?
Le Tambour
Cinquante et un, cinquante-deux.
Knock
Plus près de cinquante-deux ou de cinquante et un ?
Le Tambour
cinquante-deux. fin novembre.
Knock
Mon ami, faites votre travail aujourd'hui comme d'habitude. Ce soir, couchez-vous de bonne heure. Demain matin, gardez le lit. Je passerai vous voir. Pour vous, mes visites seront gratuites. Mais ne le dites pas. C'est une faveur.
Le Tambour
Vous êtes trop bon, docteur. Mais c'est donc grave, ce que j'ai ?
Knock
Ce n'est peut-être pas encore très grave. Il était temps de vous soigner. Vous fumez ?
Le Tambour
Non, je chique.
Knock
Défense absolue de chiquer. Vous aimez le vin ?
Le Tambour
J'en bois raisonnablement.
Knock
Plus une goutte de vin. Vous êtes marié ?
Le Tambour
Oui, docteur.
Knock
Sagesse totale de ce côté-là, hein ?
Le Tambour
Je peux manger ?
Knock
Aujourd'hui, comme vous travaillez, prenez un peu de potage. Demain, nous en viendrons à des restrictions plus sérieuses. Pour l'instant, tenez-vous-en à ce que je vous ai dit.
Le Tambour
J'vais me coucher
Knock
Gardez-vous-en bien ! Dans votre cas. Faites vos annonces comme si de rien n'était, et attendez tranquillement jusqu'à ce soir.
https://www.dailymotion.com/relevance/search/knock%2Bjouvet/video/x4fs67_ca-vous-chatouille-ou-ca-vous-grato_shortfilms
Ce texte car je trouve que c'est une pure merveille et que ça me fait rire....
Le tambour
Je ne pourrai pas venir tout à l'heure, ou j'arriverai trop tard.
Est-ce que ça serait un effet de votre bonté de me donner ma consultation maintenant ?
Knock
Heu... Oui. Mais dépêchons-nous. J'ai rendez-vous avec M. Bernard, l'instituteur, et avec M. le pharmacien Mousquet. Il faut que je les reçoivent avant que les autres arrivent. De quoi souffrez-vous
?
Le Tambour
Quand j'ai dîné, je sens une espèce de démangeaison ici. Ça me chatouille, ou plutôt, ça me grattouille.
Knock
Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous chatouille, ou est-ce que ça vous grattouille ?
Le Tambour
Ça me grattouille. Mais ça me chatouille bien un peu aussi.
Knock
Désignez-moi exactement l'endroit.
Le Tambour
Par ici.
Knock
Par ici... où cela, par ici ?
Le Tambour
Là. ... Entre les deux.
Knock
Juste entre les deux ?... Est-ce que ça ne serait pas plutôt un rien à gauche, là, où je mets mon doigt ?
Le Tambour
Oui
Knock
Ça vous fait mal quand j'enfonce mon doigt ?
Le Tambour
ça me fait mal.
Knock
Ah ! ah ! Est-ce que ça ne vous grattouille pas davantage quand vous avez mangé de la tête de veau vinaigrette ?
Le Tambour
Je n'en mange jamais. Mais il me semble que si j'en mangeais, effectivement, ça me grattouillerait plus.
Knock
Ah ! ah ! très important. Ah ! ah ! Quel âge avez-vous ?
Le Tambour
Cinquante et un, cinquante-deux.
Knock
Plus près de cinquante-deux ou de cinquante et un ?
Le Tambour
cinquante-deux. fin novembre.
Knock
Mon ami, faites votre travail aujourd'hui comme d'habitude. Ce soir, couchez-vous de bonne heure. Demain matin, gardez le lit. Je passerai vous voir. Pour vous, mes visites seront gratuites. Mais ne le dites pas. C'est une faveur.
Le Tambour
Vous êtes trop bon, docteur. Mais c'est donc grave, ce que j'ai ?
Knock
Ce n'est peut-être pas encore très grave. Il était temps de vous soigner. Vous fumez ?
Le Tambour
Non, je chique.
Knock
Défense absolue de chiquer. Vous aimez le vin ?
Le Tambour
J'en bois raisonnablement.
Knock
Plus une goutte de vin. Vous êtes marié ?
Le Tambour
Oui, docteur.
Knock
Sagesse totale de ce côté-là, hein ?
Le Tambour
Je peux manger ?
Knock
Aujourd'hui, comme vous travaillez, prenez un peu de potage. Demain, nous en viendrons à des restrictions plus sérieuses. Pour l'instant, tenez-vous-en à ce que je vous ai dit.
Le Tambour
J'vais me coucher
Knock
Gardez-vous-en bien ! Dans votre cas. Faites vos annonces comme si de rien n'était, et attendez tranquillement jusqu'à ce soir.
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !

Le principal usage du tablier de grand-mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau,
il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.
Quand les visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides, et quand le temps était frais, grand-mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet, agité au-dessus du feu de bois.
C'est lui qui transbahutait les pommes de terre, et le bois sec, jusqu'à la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes.
Après que les petits pois avaient été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand les visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire la poussière.
A l'heure de servir le repas, grand-mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes aux champs savaient aussitôt
qu'ils devaient passer à table.
Grand-mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse,
tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour la décongeler.
Il faudra de nombreuses années avant que quelqu'un invente
quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.
trouvé sur le net
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Manany,
Un peu dépassé par tout ce qui a suivi ton texte sur l'Amitié virtuelle
qui devient réelle, je tenais pourtant à souligner tout ce qu'il y est dit :
"soupçon d'honnêteté" n'est pourtant pas suffisant...
Mais "dialogues" donc échanges, c'est l'important !
Jan
Un peu dépassé par tout ce qui a suivi ton texte sur l'Amitié virtuelle
qui devient réelle, je tenais pourtant à souligner tout ce qu'il y est dit :
"soupçon d'honnêteté" n'est pourtant pas suffisant...
Mais "dialogues" donc échanges, c'est l'important !

Jan
j.r.garou- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 3729
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
sur le temps qui passe.....
Marquise si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits
On m'a vu ce que vous êtes
Vous serez ce que je suis.
Cependant j'ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n'avoir pas trop d'alarmes
De ces ravages du temps.
Vous en avez qu'on adore;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.
Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu'il me plaira de vous.
Chez cette race nouvelle,
Où j'aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit.
Pensez-y, belle Marquise.
Quoiqu'un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu'on le courtise,
Quand il est fait comme moi.
Pierre Corneille
Marquise si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits
On m'a vu ce que vous êtes
Vous serez ce que je suis.
Cependant j'ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n'avoir pas trop d'alarmes
De ces ravages du temps.
Vous en avez qu'on adore;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.
Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu'il me plaira de vous.
Chez cette race nouvelle,
Où j'aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit.
Pensez-y, belle Marquise.
Quoiqu'un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu'on le courtise,
Quand il est fait comme moi.
Pierre Corneille
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Toujours sur le temps qui passe, bouleversante chanson de Brel :
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières ?
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends ?
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus, bras dessous, tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
https://www.dailymotion.com/video/xjsko_jacques-brel-les-vieux
Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières ?
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends ?
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus, bras dessous, tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
https://www.dailymotion.com/video/xjsko_jacques-brel-les-vieux
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
j'aime beaucoup cette scène de l'avare, mon fils a joué le rôle d'Harpagon au CM2, j'avoue qu'il se débrouillait très bien.
Harpagon : Hors d’ici tout à
l’heure, et qu’on ne réplique pas. Allons, que l’on détale de chez moi,
maître juré filou, vrai gibier de potence.
La flèche : Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard, et je pense, sauf correction, qu’il a le diable au corps.
Harpagon : Tu murmures entre tes dents.
La flèche : Pourquoi me chassez-vous ?
Harpagon : C’est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t’assomme.
La flèche : Qu’ est-ce que je vous ai fait ?
Harpagon : Tu m’as fait que je veux que tu sortes.
La flèche : Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre.
Harpagon : Va-t’ en l’attendre dans la rue, et ne sois
point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce
qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans
cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux
maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et
furettent de tous côtés pour voir s’il n’ y a rien à voler.
La flèche : Comment diantre voulez-vous qu’on fasse
pour vous voler ? êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez
toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ?
Harpagon : Je veux renfermer ce que bon me semble, et
faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchards, qui
prennent garde à ce qu’on fait ? Je tremble qu’il n’ait soupçonné
quelque chose de mon argent. Ne serois-tu point homme à aller faire
courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ?
La flèche : Vous avez de l’argent caché ?
Harpagon : Non, coquin, je ne dis pas cela. (à part.)
J’enrage. Je demande si malicieusement tu n’irois point faire courir le
bruit que j’en ai.
La flèche : Hé ! Que nous importe que vous en ayez ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ?
Harpagon :
Tu fais le raisonneur. Je te baillerai de ce raisonnement-ci par les
oreilles. (il lève la main pour lui donner un soufflet.) sors d’ ici,
encore une fois.
La flèche : Hé bien ! Je sors.
Harpagon : Attends. Ne m’ emportes-tu rien ?
La flèche : Que vous emporterois-je ?
Harpagon : Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
La flèche : Les voilà.
Harpagon : Les autres.
La flèche : Les autres ?
Harpagon : Oui.
La flèche : Les voilà.
Harpagon : N’ as-tu rien mis ici dedans ?
La flèche : Voyez vous-même.
Harpagon : (il tâte le bas de ses chausses.) ces
grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les receleurs des
choses qu’ on dérobe ; et je voudrois qu’ on en eût fait pendre quelqu’un.
La flèche : Ah ! Qu’ un homme comme cela mériteroit bien ce qu’ il craint ! Et que j’ aurois de joie à le voler !
Harpagon : Euh ?
La flèche : Quoi ?
Harpagon : Qu’ est-ce que tu parles de voler ?
La flèche : Je dis que vous fouillez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
Harpagon : C’est ce que je veux faire. (il fouille dans les poches de la Flèche.)
La flèche : La peste soit de l’ avarice et des avaricieux !
Harpagon : Comment ? Que dis-tu ?
La flèche : Ce que je dis ?
Harpagon : Oui : qu’ est-ce que tu dis d’ avarice et d’ avaricieux ?
La flèche : Je dis que la peste soit de l’ avarice et des avaricieux.
Harpagon : De qui veux-tu parler ?
La flèche : Des avaricieux.
Harpagon : Et qui sont-ils ces avaricieux ?
La flèche : Des vilains et des ladres.
Harpagon : Mais qui est-ce que tu entends par là ?
La flèche :De quoi vous mettez-vous en peine ?
Harpagon : Je me mets en peine de ce qu’ il faut.
La flèche : Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? »
Molière

Harpagon : Hors d’ici tout à
l’heure, et qu’on ne réplique pas. Allons, que l’on détale de chez moi,
maître juré filou, vrai gibier de potence.
La flèche : Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard, et je pense, sauf correction, qu’il a le diable au corps.
Harpagon : Tu murmures entre tes dents.
La flèche : Pourquoi me chassez-vous ?
Harpagon : C’est bien à toi, pendard, à me demander des raisons : sors vite, que je ne t’assomme.
La flèche : Qu’ est-ce que je vous ai fait ?
Harpagon : Tu m’as fait que je veux que tu sortes.
La flèche : Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre.
Harpagon : Va-t’ en l’attendre dans la rue, et ne sois
point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce
qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans
cesse devant moi un espion de mes affaires, un traître, dont les yeux
maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et
furettent de tous côtés pour voir s’il n’ y a rien à voler.
La flèche : Comment diantre voulez-vous qu’on fasse
pour vous voler ? êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez
toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ?
Harpagon : Je veux renfermer ce que bon me semble, et
faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchards, qui
prennent garde à ce qu’on fait ? Je tremble qu’il n’ait soupçonné
quelque chose de mon argent. Ne serois-tu point homme à aller faire
courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ?
La flèche : Vous avez de l’argent caché ?
Harpagon : Non, coquin, je ne dis pas cela. (à part.)
J’enrage. Je demande si malicieusement tu n’irois point faire courir le
bruit que j’en ai.
La flèche : Hé ! Que nous importe que vous en ayez ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ?
Harpagon :
Tu fais le raisonneur. Je te baillerai de ce raisonnement-ci par les
oreilles. (il lève la main pour lui donner un soufflet.) sors d’ ici,
encore une fois.
La flèche : Hé bien ! Je sors.
Harpagon : Attends. Ne m’ emportes-tu rien ?
La flèche : Que vous emporterois-je ?
Harpagon : Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
La flèche : Les voilà.
Harpagon : Les autres.
La flèche : Les autres ?
Harpagon : Oui.
La flèche : Les voilà.
Harpagon : N’ as-tu rien mis ici dedans ?
La flèche : Voyez vous-même.
Harpagon : (il tâte le bas de ses chausses.) ces
grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les receleurs des
choses qu’ on dérobe ; et je voudrois qu’ on en eût fait pendre quelqu’un.
La flèche : Ah ! Qu’ un homme comme cela mériteroit bien ce qu’ il craint ! Et que j’ aurois de joie à le voler !
Harpagon : Euh ?
La flèche : Quoi ?
Harpagon : Qu’ est-ce que tu parles de voler ?
La flèche : Je dis que vous fouillez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
Harpagon : C’est ce que je veux faire. (il fouille dans les poches de la Flèche.)
La flèche : La peste soit de l’ avarice et des avaricieux !
Harpagon : Comment ? Que dis-tu ?
La flèche : Ce que je dis ?
Harpagon : Oui : qu’ est-ce que tu dis d’ avarice et d’ avaricieux ?
La flèche : Je dis que la peste soit de l’ avarice et des avaricieux.
Harpagon : De qui veux-tu parler ?
La flèche : Des avaricieux.
Harpagon : Et qui sont-ils ces avaricieux ?
La flèche : Des vilains et des ladres.
Harpagon : Mais qui est-ce que tu entends par là ?
La flèche :De quoi vous mettez-vous en peine ?
Harpagon : Je me mets en peine de ce qu’ il faut.
La flèche : Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ? »
Molière
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Beaucoup de souvenirs et d'émotions lorsque j'écoute cette chanson.
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...
Paroles: Michèle Senlis & Daniel Guichard. Musique: Jean Ferrat 1974
http://www.clipzik.com/daniel-guichard/mon-vieux.html
Dans son vieux pardessus râpé
Il s'en allait l'hiver, l'été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux.
Y avait qu'un dimanche par semaine
Les autres jours, c'était la graine
Qu'il allait gagner comme on peut
Mon vieux.
L'été, on allait voir la mer
Tu vois c'était pas la misère
C'était pas non plus l'paradis
Hé oui tant pis.
Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
L'même autobus de banlieue
Mon vieux.
L'soir en rentrant du boulot
Il s'asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux.
Les dimanches étaient monotones
On n'recevait jamais personne
Ça n'le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux.
Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l'entendait gueuler un peu
Mon vieux.
Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux.
Chez nous y avait pas la télé
C'est dehors que j'allais chercher
Pendant quelques heures l'évasion
Tu sais, c'est con!
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.
J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.
Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.
Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...
Paroles: Michèle Senlis & Daniel Guichard. Musique: Jean Ferrat 1974
http://www.clipzik.com/daniel-guichard/mon-vieux.html
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
chanson bien émouvante! de plus, je trouve que la voix de Daniel Guichard donne encore plus d'émotion, à ce texte!
bonne journée

bonne journée

mamyblue- Date d'inscription : 18/05/2008
Nombre de messages : 485
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Ne dites surtout pas de mal du rire.
Marcel Pagnol, Le Schpountz, 1938
Irénée, un provincial naïf qui rêve de devenir acteur tragique, a été engagé pour tourner dans un film.
Le jour de la sortie du film, à laquelle il n'assiste pas, son amie Françoise lui rend compte des réactions du public et lui apprend qu'il fait rire, en particulier dans la grande scène d'amour.
IRÉNÉE – Écoutez – supposez qu'un ingénieur ait inventé un nouveau canon, qui tire plus loin que les autres. Et au premier essai, ce canon tire par derrière, et l'inventeur qui surveillait le tir tout plein d'espoir et de fierté, reçoit l'obus dans l'estomac. Il tombe et il meurt. Eh bien, moi, mon canon tire à l'envers, je me sens plus triste que si j'étais
mort!
FRANÇOISE – Votre succès va vous ressusciter.
IRÉNÉE – Et vous croyez que je vais accepter un succès de comique! Ah non. Pouah!
FRANÇOISE – Mais pourquoi?
IRÉNÉE – Faire rire! Devenir un roi du rire! C'est moins effrayant que d'être guillotiné, mais c'est aussi infamant.
FRANÇOISE – Pourquoi?
IRÉNÉE – Des gens vont dîner, avec leur femme ou leur maîtresse. Et vers neuf heures du soir, ils se disent: "Ah, maintenant qu'on est repu, et qu'on a fait les choses sérieuses de la journée, où allons-nous trouver un spectacle qui ne nous fera pas penser, qui ne nous posera aucun problème et qui secouera un peu les boyaux, afin
de nous faciliter la digestion? "
FRANÇOISE – Allons donc! Vous exagérez tout...
IRÉNÉE – Oh non, car c'est même encore pire: ce qu'ils viennent chercher, quand ils vont voir un comique, c'est un homme
qui leur permette de s'estimer davantage. Alors pour faire un comique, le maquilleur approfondit une ride, il augmente un petit défaut. Au lieu de corriger mon visage, au lieu d'essayer d'en faire un type d'homme supérieur, il le dégradera de son mieux, avec tout son art.
Et si alors j'ai un grand succès de comique, cela voudra dire que dans toutes les salles de France, il ne se trouvera pas un homme, si bête et si laid qu'il soit, qui ne puisse pas se dire: "ce soir je suis content, parce que j'ai vu – et j'ai montré à ma femme – quelqu'un de plus bête et de plus laid que
moi." (Un temps, il réfléchit.) Il y a cependant une espèce de gens auprès de qui je n'aurai aucun succès: les gens instruits, les professeurs, les médecins, les prêtres. Ceux-là, je ne les ferai pas rire, parce qu'ils ont l'âme assez haute pour être émus de pitié. Allez, Françoise, celui qui rit d'un autre homme, c'est qu'il se sent supérieur à lui.
Celui qui fait rire tout le monde, c'est qu'il se montre inférieur à tous.
FRANÇOISE – Il se montre, peut-être, mais il ne l'est pas.
IRÉNÉE – Pourquoi?
FRANÇOISE – Parce que l'acteur n'est pas l'homme. Vous avez vu Charlot sur l'écran qui recevait de grands coups de pied au derrière. Croyez-vous que dans la vie, M. Charlie Chaplin accepterait seulement une gifle? Oh non! Il en donnerait plutôt... C'est un grand chef dans la vie, M. Chaplin.
IRÉNÉE – Alors, pourquoi s'abaisse-t-il à faire rire?
FRANÇOISE – Quand on fait rire sur la scène ou sur l'écran, on ne s'abaisse pas, bien au contraire. Faire rire ceux qui rentrent des champs, avec leurs grandes mains tellement dures qu'ils ne peuvent plus les fermer; ceux qui sortent des bureaux avec leurs petites poitrines qui ne savent plus le goût de l'air. Ceux qui reviennent
de l'usine, la tête basse, les ongles cassés, avec de l'huile noire dans les coupures de leurs doigts... Faire rire tous ceux qui mourront, faire rire tous ceux qui ont perdu leur mère, ou qui la perdront...
IRÉNÉE – Mais qui c'est ceux-là?
FRANÇOISE – Tous... Ceux qui n'ont pas encore perdu la Mère, la perdront un jour... Celui qui leur fait oublier un instant les petites misères... la fatigue, l'inquiétude et la mort; celui qui fait rire des êtres qui ont tant des raisons de pleurer, celui-là leur donne la force de vivre, et on l'aime comme un bienfaiteur...
IRÉNÉE – Même si pour les faire rire il s'avilit devant leurs yeux?
FRANÇOISE – S'il faut qu'il s'avilisse, et s'il y consent, le mérite est encore plus grand, puisqu'il sacrifie son orgueil pour alléger notre misère... On devrait dire saint Molière,
on pourrait dire saint Charlot...
IRÉNÉE – Mais le rire, le rire... C'est une espèce de convulsion absurde et vulgaire...
FRANÇOISE – Non, non, ne dites pas de mal du rire. Il n'existe pas dans la nature; les arbres ne rient pas et les bêtes ne savent pas rire... les montagnes n'ont jamais ri... Il n'y a que les hommes qui rient... Les hommes et même les tout petits enfants, ceux qui ne parlent pas encore... Le rire, c'est une chose humaine, une vertu qui n'appartient
qu'aux hommes et que Dieu peut-être leur a donnée pour les consoler d'être intelligents...
Marcel Pagnol, Le Schpountz, 1938
Irénée, un provincial naïf qui rêve de devenir acteur tragique, a été engagé pour tourner dans un film.
Le jour de la sortie du film, à laquelle il n'assiste pas, son amie Françoise lui rend compte des réactions du public et lui apprend qu'il fait rire, en particulier dans la grande scène d'amour.
IRÉNÉE – Écoutez – supposez qu'un ingénieur ait inventé un nouveau canon, qui tire plus loin que les autres. Et au premier essai, ce canon tire par derrière, et l'inventeur qui surveillait le tir tout plein d'espoir et de fierté, reçoit l'obus dans l'estomac. Il tombe et il meurt. Eh bien, moi, mon canon tire à l'envers, je me sens plus triste que si j'étais
mort!
FRANÇOISE – Votre succès va vous ressusciter.
IRÉNÉE – Et vous croyez que je vais accepter un succès de comique! Ah non. Pouah!
FRANÇOISE – Mais pourquoi?
IRÉNÉE – Faire rire! Devenir un roi du rire! C'est moins effrayant que d'être guillotiné, mais c'est aussi infamant.
FRANÇOISE – Pourquoi?
IRÉNÉE – Des gens vont dîner, avec leur femme ou leur maîtresse. Et vers neuf heures du soir, ils se disent: "Ah, maintenant qu'on est repu, et qu'on a fait les choses sérieuses de la journée, où allons-nous trouver un spectacle qui ne nous fera pas penser, qui ne nous posera aucun problème et qui secouera un peu les boyaux, afin
de nous faciliter la digestion? "
FRANÇOISE – Allons donc! Vous exagérez tout...
IRÉNÉE – Oh non, car c'est même encore pire: ce qu'ils viennent chercher, quand ils vont voir un comique, c'est un homme
qui leur permette de s'estimer davantage. Alors pour faire un comique, le maquilleur approfondit une ride, il augmente un petit défaut. Au lieu de corriger mon visage, au lieu d'essayer d'en faire un type d'homme supérieur, il le dégradera de son mieux, avec tout son art.
Et si alors j'ai un grand succès de comique, cela voudra dire que dans toutes les salles de France, il ne se trouvera pas un homme, si bête et si laid qu'il soit, qui ne puisse pas se dire: "ce soir je suis content, parce que j'ai vu – et j'ai montré à ma femme – quelqu'un de plus bête et de plus laid que
moi." (Un temps, il réfléchit.) Il y a cependant une espèce de gens auprès de qui je n'aurai aucun succès: les gens instruits, les professeurs, les médecins, les prêtres. Ceux-là, je ne les ferai pas rire, parce qu'ils ont l'âme assez haute pour être émus de pitié. Allez, Françoise, celui qui rit d'un autre homme, c'est qu'il se sent supérieur à lui.
Celui qui fait rire tout le monde, c'est qu'il se montre inférieur à tous.
FRANÇOISE – Il se montre, peut-être, mais il ne l'est pas.
IRÉNÉE – Pourquoi?
FRANÇOISE – Parce que l'acteur n'est pas l'homme. Vous avez vu Charlot sur l'écran qui recevait de grands coups de pied au derrière. Croyez-vous que dans la vie, M. Charlie Chaplin accepterait seulement une gifle? Oh non! Il en donnerait plutôt... C'est un grand chef dans la vie, M. Chaplin.
IRÉNÉE – Alors, pourquoi s'abaisse-t-il à faire rire?
FRANÇOISE – Quand on fait rire sur la scène ou sur l'écran, on ne s'abaisse pas, bien au contraire. Faire rire ceux qui rentrent des champs, avec leurs grandes mains tellement dures qu'ils ne peuvent plus les fermer; ceux qui sortent des bureaux avec leurs petites poitrines qui ne savent plus le goût de l'air. Ceux qui reviennent
de l'usine, la tête basse, les ongles cassés, avec de l'huile noire dans les coupures de leurs doigts... Faire rire tous ceux qui mourront, faire rire tous ceux qui ont perdu leur mère, ou qui la perdront...
IRÉNÉE – Mais qui c'est ceux-là?
FRANÇOISE – Tous... Ceux qui n'ont pas encore perdu la Mère, la perdront un jour... Celui qui leur fait oublier un instant les petites misères... la fatigue, l'inquiétude et la mort; celui qui fait rire des êtres qui ont tant des raisons de pleurer, celui-là leur donne la force de vivre, et on l'aime comme un bienfaiteur...
IRÉNÉE – Même si pour les faire rire il s'avilit devant leurs yeux?
FRANÇOISE – S'il faut qu'il s'avilisse, et s'il y consent, le mérite est encore plus grand, puisqu'il sacrifie son orgueil pour alléger notre misère... On devrait dire saint Molière,
on pourrait dire saint Charlot...
IRÉNÉE – Mais le rire, le rire... C'est une espèce de convulsion absurde et vulgaire...
FRANÇOISE – Non, non, ne dites pas de mal du rire. Il n'existe pas dans la nature; les arbres ne rient pas et les bêtes ne savent pas rire... les montagnes n'ont jamais ri... Il n'y a que les hommes qui rient... Les hommes et même les tout petits enfants, ceux qui ne parlent pas encore... Le rire, c'est une chose humaine, une vertu qui n'appartient
qu'aux hommes et que Dieu peut-être leur a donnée pour les consoler d'être intelligents...
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Sujet, verbe et compliment
Où les trouver, les mots magiques
Qui diront ce que je ressens?
Pour l'exprimer, le plus pratique,
C'est "sujet, verbe et compliment"!
Le sujet, c'est le sentiment
Que donnent l'amour et l'amitié
Prodigués sans calculs savants
Par ceux sur qui on peut compter.
Le verbe, c'est "aimer, donner,
Comprendre, aider, parler, sourire"
Ils se conjuguent pour créer
Les déclinaisons du plaisir.
Le compliment, c'est le "merci"
Que je voudrais dire simplement
A ceux et celles qui croisent ma vie
Et m'offrent une parcelle de leur temps...
...Car le présent si imparfait
Ne prend son sens qu'avec autrui
Et la règle pour bien l'accorder
Passe par l'amour et les amis!
Sophie
trouvé sur le net
Où les trouver, les mots magiques
Qui diront ce que je ressens?
Pour l'exprimer, le plus pratique,
C'est "sujet, verbe et compliment"!
Le sujet, c'est le sentiment
Que donnent l'amour et l'amitié
Prodigués sans calculs savants
Par ceux sur qui on peut compter.
Le verbe, c'est "aimer, donner,
Comprendre, aider, parler, sourire"
Ils se conjuguent pour créer
Les déclinaisons du plaisir.
Le compliment, c'est le "merci"
Que je voudrais dire simplement
A ceux et celles qui croisent ma vie
Et m'offrent une parcelle de leur temps...
...Car le présent si imparfait
Ne prend son sens qu'avec autrui
Et la règle pour bien l'accorder
Passe par l'amour et les amis!

trouvé sur le net
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui as tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités.
Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te
célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de la boue de ce monde, et qui possèdent
quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de quoi envier, ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables,
ne nous haïssons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu’à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.
Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te
célébrer supportent ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de la boue de ce monde, et qui possèdent
quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni de quoi envier, ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables,
ne nous haïssons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu’à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.
Voltaire, Traité sur la tolérance à l’occasion de la mort de Jean Calas (1763), chapitre XXIII.
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Vous désirez ma main ? Soit, je vous l'abandonne
Mais prenez-vous d'amour pour l'esprit qui l'anime
Montrez d'avance un cœur douillet et magnanime
Et pardonnez au temps qui jamais ne pardonne
Mon corps dont la beauté vous a été promise
N'est-il pas tout entier promis à la poussière ?
Ma secrète vertu par vos vertus conquise
N'est-elle pas déjà, par nature, éphémère ?
Cherchons dès aujourd'hui notre seul vrai visage
Voyons ce qui s'efface et ce qui vient du cœur
L'œil qui nous embellit nous blesse davantage
Plus tard, il est aussi précis qu'il fut rêveur
Vous désirez ma main ? Soit, je vous l'abandonne
Mais prenez-vous d'amour pour l'esprit qui l'anime
Montrez d'avance un cœur douillet et magnanime
Et pardonnez au temps qui jamais ne pardonne
Giani Esposito
Mais prenez-vous d'amour pour l'esprit qui l'anime
Montrez d'avance un cœur douillet et magnanime
Et pardonnez au temps qui jamais ne pardonne
Mon corps dont la beauté vous a été promise
N'est-il pas tout entier promis à la poussière ?
Ma secrète vertu par vos vertus conquise
N'est-elle pas déjà, par nature, éphémère ?
Cherchons dès aujourd'hui notre seul vrai visage
Voyons ce qui s'efface et ce qui vient du cœur
L'œil qui nous embellit nous blesse davantage
Plus tard, il est aussi précis qu'il fut rêveur
Vous désirez ma main ? Soit, je vous l'abandonne
Mais prenez-vous d'amour pour l'esprit qui l'anime
Montrez d'avance un cœur douillet et magnanime
Et pardonnez au temps qui jamais ne pardonne
Giani Esposito
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Très beau poème de Victor Hugo, il faut ouvrir le lien, bonne écoute mais je crois que je serais la seule à l'écouter
http://www.litteratureaudio.com/index.php/2008/08/28/hugo-victor-vingtieme-siecle-poeme/



http://www.litteratureaudio.com/index.php/2008/08/28/hugo-victor-vingtieme-siecle-poeme/
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
cela fait 45 ans, exactement que Martin Luther King a prononcé ce discours, il souhaitait que les blancs et les noirs occupent les mêmes universités, les mêmes bus, aient les mêmes droits, 45 ans après, c'est un autre noir Obama qui est candidat à la présidence.......c'est super.
J'ai fait un rève, qu’un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que leshommes naissent égaux."
J'ai fait un rève, qu’un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de lafraternité.
J'ai fait un rève, qu’un jour même l’état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai fait un rève, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui
J'ai fait un rève, qu’un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J’ai fait un rêve aujourd'hui.
J'ai fait un rêve, qu’un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."
Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire.
Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire.
Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l’état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie!
Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado !
Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!
Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie!
Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi!
Que la liberté retentisse!
Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"
Martin Luther KING :
Source : www.voxdei.org - Martin Luther KING
J'ai fait un rève, qu’un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de sa croyance : "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que leshommes naissent égaux."
J'ai fait un rève, qu’un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de lafraternité.
J'ai fait un rève, qu’un jour même l’état de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai fait un rève, que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère. J'ai fait un rêve aujourd'hui
J'ai fait un rève, qu’un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme frères et soeurs.
J’ai fait un rêve aujourd'hui.
J'ai fait un rêve, qu’un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivelée, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberté ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pèlerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."
Et si l'Amérique veut être une grande nation, ceci doit se faire.
Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire.
Que la liberté retentisse des montagnes puissantes de l’état de New York. Que la liberté retentisse des hautes Alleghenies de la Pennsylvanie!
Que la liberté retentisse des Rocheuses enneigées du Colorado !
Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!
Mais pas que ça, que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie!
Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupinière du Mississippi!
Que la liberté retentisse!
Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"
![]() |
Source : www.voxdei.org - Martin Luther KING
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Ce texte de Martin Luther King a fait le tour du monde.
Oui Camapnule, quelle belle revanche.
Il aura fallu attendre 40 ans !!
Comme quoi, tout fini par arriver
Oui Camapnule, quelle belle revanche.
Il aura fallu attendre 40 ans !!
Comme quoi, tout fini par arriver

Eglantine- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 7835
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Une jolie histoire que j'aime car c'est une belle leçon :
Une vraie fée se posa sur l’épaule d’un enfant.
"Tu as bien grandi, et tu es sage maintenant.
Pour te récompenser de tes nombreux efforts,
je te donne trois voeux et peut être plus encore."
L’enfant étonné par la magie de l’instant
demanda à réfléchir un petit moment...
Puis, ses larges grands yeux s’ouvrirent en plein,
"je voudrais, si la fée le permet, être grand enfin."
"Ton voeu va être exaucé,
et grand maintenant tu es."
Sur ces mots, l’enfant grandit
jusqu’à une taille presque infinie...
L’enfant, immense, finit par dire à la fée
"Ce n’est pas ce que je vous ai demandé"
Mais son premier voeu était accompli,
et pour celui-là s’en était fini.
"Réfléchi donc au voeu suivant.
Il t’en reste deux, prends tout ton temps"
L’enfant agacé, finit par découvrir
que ce qu’il voulait surtout, c’était vieillir...
Le deuxième voeu fut aussitôt mis en place
et l’enfant se rendit devant une glace.
Un vieillard immense apparu devant ses yeux !
Il avait déjà utilisé deux voeux.
Alors désappointé, il comprit
que tous ces voeux ne valent pas la vie,
et parfois, il faut, lorsque tu es découragé
attendre que les choses viennent plutôt que de les demander.
Le vieux géant se mit alors à pleurer
sous les yeux attristés de la bonne fée
qui décida d’utiliser le dernier pouvoir
pour ramener à l’enfant un peu d’espoir.
"Ce que tu veux, ce n’est point d’être grand
ni d’être vieux dès maintenant.
Tu cherches comme un peu tout le monde
le bonheur et la joie, d’être heureux en somme
Alors il est pour toi, ce dernier voeu,
et tout à jamais, tu seras heureux".
L’enfant, redevenu petit, sourit :
"Merci ma fée et j’ai compris,
que ce que l’on croit bon pour soi-même
n’est pas toujours ce que l’on veut...
et qu’il faut écouter ceux qui nous aiment
parce qu’ils veulent nous rendre heureux...".
Ph. P.
Une vraie fée se posa sur l’épaule d’un enfant.
"Tu as bien grandi, et tu es sage maintenant.
Pour te récompenser de tes nombreux efforts,
je te donne trois voeux et peut être plus encore."
L’enfant étonné par la magie de l’instant
demanda à réfléchir un petit moment...
Puis, ses larges grands yeux s’ouvrirent en plein,
"je voudrais, si la fée le permet, être grand enfin."
"Ton voeu va être exaucé,
et grand maintenant tu es."
Sur ces mots, l’enfant grandit
jusqu’à une taille presque infinie...
L’enfant, immense, finit par dire à la fée
"Ce n’est pas ce que je vous ai demandé"
Mais son premier voeu était accompli,
et pour celui-là s’en était fini.
"Réfléchi donc au voeu suivant.
Il t’en reste deux, prends tout ton temps"
L’enfant agacé, finit par découvrir
que ce qu’il voulait surtout, c’était vieillir...
Le deuxième voeu fut aussitôt mis en place
et l’enfant se rendit devant une glace.
Un vieillard immense apparu devant ses yeux !
Il avait déjà utilisé deux voeux.
Alors désappointé, il comprit
que tous ces voeux ne valent pas la vie,
et parfois, il faut, lorsque tu es découragé
attendre que les choses viennent plutôt que de les demander.
Le vieux géant se mit alors à pleurer
sous les yeux attristés de la bonne fée
qui décida d’utiliser le dernier pouvoir
pour ramener à l’enfant un peu d’espoir.
"Ce que tu veux, ce n’est point d’être grand
ni d’être vieux dès maintenant.
Tu cherches comme un peu tout le monde
le bonheur et la joie, d’être heureux en somme
Alors il est pour toi, ce dernier voeu,
et tout à jamais, tu seras heureux".
L’enfant, redevenu petit, sourit :
"Merci ma fée et j’ai compris,
que ce que l’on croit bon pour soi-même
n’est pas toujours ce que l’on veut...
et qu’il faut écouter ceux qui nous aiment
parce qu’ils veulent nous rendre heureux...".
Ph. P.

Eglantine- Date d'inscription : 16/05/2008
Nombre de messages : 7835
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Merci Eglantine pour ce texte plein de sagesse et ton illustration est très belle.




Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
cette phrase est bien vraie Neurone, merci à toi 

Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
superbe pensée Neurone, merci
Voici mon extraordinaire expérience en 1993 après avoir 22 ans passés dans les bidonvilles du Caire où la joie de vivre court de cabane en cabane, je rentre en France.
Choc terrible : la morosité court de demeure en demeure, on ne se regarde pas, on ne se parle pas, on se connaît pas.
Pendant ce temps, la joie chante où l'on vit sans eau, sans électricité, sans loisirs mais dans la fraternité quotidienne.
Soeur Emmanuelle.
Voici mon extraordinaire expérience en 1993 après avoir 22 ans passés dans les bidonvilles du Caire où la joie de vivre court de cabane en cabane, je rentre en France.
Choc terrible : la morosité court de demeure en demeure, on ne se regarde pas, on ne se parle pas, on se connaît pas.
Pendant ce temps, la joie chante où l'on vit sans eau, sans électricité, sans loisirs mais dans la fraternité quotidienne.
Soeur Emmanuelle.
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Un vieillard s'approcha de moi et me dit: répète-le de nouveau! Cela m'a fait tant de bien! J'ai toujours pensé que personne ne nous aimait, c'est vraiment merveilleux de savoir que Dieu nous aime! Dis-le, dis encore! Mère Teresa

neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces textes Neurone, merci 

Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Oui, nos mains vont disparaître...
Mais nos poignées de mains,
Mais nos signes de bonjour,
Mais nos gestes d’adieu,
Mais l’invisible chemin de nos caresses...
Nous n’allons pas les brûler.
Oui, nos pieds vont disparaître...
Mais la foulée de nos promenades,
Mais l’élan de nos courses,
Mais le saut de nos jeux,
Mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous...
Nous n’allons pas les noyer.
Oui, nos visages vont disparaître,
Et nos oreilles, et nos lèvres et nos yeux...
Mais nos sourires, mais nos écoutes,
Mais nos regards, mais nos baisers...
Nous n’allons pas les enterrer.
Gabriel Ringlet
Mais nos poignées de mains,
Mais nos signes de bonjour,
Mais nos gestes d’adieu,
Mais l’invisible chemin de nos caresses...
Nous n’allons pas les brûler.
Oui, nos pieds vont disparaître...
Mais la foulée de nos promenades,
Mais l’élan de nos courses,
Mais le saut de nos jeux,
Mais le pas de nos danses et de nos rendez-vous...
Nous n’allons pas les noyer.
Oui, nos visages vont disparaître,
Et nos oreilles, et nos lèvres et nos yeux...
Mais nos sourires, mais nos écoutes,
Mais nos regards, mais nos baisers...
Nous n’allons pas les enterrer.
Gabriel Ringlet
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
"L'homme révolté (citations)" de Albert CAMUS
"Agir, c'est détruire pour faire naître la réalité spirituelle de la conscience."
"Il n'y a pas de pensée absolument nihiliste sinon, peut-être, dans le suicide, pas plus qu'il n'y a de matérialisme absolu. La destruction de l'homme affirme encore l'homme."
"Les symphonies de la nature ne connaissent pas de point d'orgue. Le monde n'est jamais silencieux ; son mutisme même répète éternellement les mêmes notes, selon les vibrations qui nous échappent."
"Ceux qui n'ont pas exigé, un jour au moins, la virginité absolue des êtres et du monde, tremblé de nostalgie et d'impuissance devant son impossibilité, ceux qui, alors, sans cesse renvoyés à leur nostalgie d'absolu, ne se sont pas détruits à essayer d'aimer à mi-hauteur, ceux-là ne peuvent comprendre la réalité de la révolte et sa fureur de destruction."
"Il ne suffit pas de vivre, il faut une destinée, et sans attendre la mort."
"Agir, c'est détruire pour faire naître la réalité spirituelle de la conscience."
"Il n'y a pas de pensée absolument nihiliste sinon, peut-être, dans le suicide, pas plus qu'il n'y a de matérialisme absolu. La destruction de l'homme affirme encore l'homme."
"Les symphonies de la nature ne connaissent pas de point d'orgue. Le monde n'est jamais silencieux ; son mutisme même répète éternellement les mêmes notes, selon les vibrations qui nous échappent."
"Ceux qui n'ont pas exigé, un jour au moins, la virginité absolue des êtres et du monde, tremblé de nostalgie et d'impuissance devant son impossibilité, ceux qui, alors, sans cesse renvoyés à leur nostalgie d'absolu, ne se sont pas détruits à essayer d'aimer à mi-hauteur, ceux-là ne peuvent comprendre la réalité de la révolte et sa fureur de destruction."
"Il ne suffit pas de vivre, il faut une destinée, et sans attendre la mort."
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !
Denis Diderot (1713-1784) |
|
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
neurone- Age : 78
Date d'inscription : 17/05/2008
Nombre de messages : 50505
Re: Des textes que nous aimons...pour une raison ou pour une autre !


Sacha Guitry parlant du mariage....

Être marié, avoir une maîtresse - et tromper celle-ci avec n'importe quelle créature, cela donne un peu l'impression qu'on redevient fidèle à sa femme - paraît-il.
Le célibat, on s'ennuie ... Le mariage, on a des ennuis ...
Abstenez-vous de raconter à votre femme les infamies que vous ont faites les précédentes . Ce n'est pas la peine de lui donner des idées ...
Le mariage est comme le restaurant : à peine est-on servi qu'on regarde dans l'assiette du voisin...
La personne de ma femme n'a pas de prix et je sais ce qu'il m'en coûte !
Pour se marier, il faut un témoin. Comme pour un accident ou un duel ..
Je connais une femme très vertueuse. Elle a eu le malheur d'épouser un cocu. Depuis elle couche avec tout le monde ....
Nous ne devons épouser que de très jolies femmes ... si nous voulons qu'un jour on nous en délivre !
Le pire que vous puissiez faire à l'homme qui vous a pris votre femme, c'est de la lui laisser.
Le premier homme qui s'est marié, il ne savait pas ... Le deuxième, il est inexcusable
.
l y a des hommes qui n'ont que ce qu'ils méritent; les autres sont célibataires.
Deux personnes mariées peuvent fort bien s'aimer, à condition de ne pas être mariées ensemble.
Tu es aussi peu que possible la femme qu'il me faut. C'est bien tentant !
Je n'ai pas encore osé dire à mes amis intimes que nous sommes pour ainsi dire séparés - tant je redoute qu'ils ne m'en félicitent.
Campanule- Date d'inscription : 07/05/2008
Nombre de messages : 29217
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
» Test de personnalité visuelle révélerant vos plus beaux traits...
» mon coin !
» La nationalité française est la meilleure nationalité du monde
» jeux de mots
» 3 lettres donnent une petite phrase
» Mots composés...
» la question
» " Jeux des Phrases " avec le mot précédent "
» Alphabet des prénoms en rimes...
» les dessins !
» Rendez-vous en terre inconnue...
» coloriage anti-stress pour adulte
» Test de personnalité...
» lien cartes postales de votre ville